Initialement sorti en août 2020 sur PC, Eternal Hope s’offre une sortie sur console à compter du 8 juillet 2022. Les développeurs du studio Doublehit Games nous proposent un titre à l’atmosphère et à la direction artistique singulière qui n’est pas sans rappeler Limbo que nous avions pu découvrir lors de son passage dans le Game Pass.
Eternal Hope nous conte l’histoire de Ti’bi, un jeune garçon qui doit voyager entre deux dimensions à la recherche de l’âme de sa bien-aimée, afin de trouver un moyen de la ramener à la vie. Tel Orphée, nous devrons traverser le Styx pour retrouver notre Eurydice.
L’amour éternel
Nous incarnons Ti’bi, un jeune garçon qui, après une longue solitude, trouve le bonheur auprès de sa bien-aimée. C’était sans compter sur le destin cruel qui arrache la vie à notre promise. Après avoir mis notre moitié en terre, nous sommes abordés par un être étrange qui propose de nous aider à faire revenir à la vie notre dulciné si nous l’aidons dans sa quête. Pour se faire, il nous confie une partie de ses pouvoirs afin que nous puissions accéder au monde des ombres.
Cette faculté se révèle être la pierre angulaire du gameplay. La résolution des énigmes environnementales nous amène à passer d’un monde à l’autre pour progresser dans l’aventure. Même si le concept n’est pas nouveau, il réhausse l’intérêt des puzzles qui ne présentent aucune complexité même pour les moins habitués du genre. Outre ce changement de dimension, notre personnage peut sauter, déplacer des objets et planer. La possibilité de mapping des touches via le menu options est d’ailleurs bienvenue car la disposition initiale est déroutante pour les joueurs Xbox. Elle conviendra plus aux habitués de la console portable nippone.
Ode mélancolique
Eternal Hope offre une direction artistique touchante qui colle parfaitement au thème de l’histoire. Bien que certains paysages soient colorés, on perçoit la mélancolie qui y plane. De plus, la bande son exacerbe ce sentiment. Les musiques bien choisies ponctuent l’histoire avec brio. Elles se montrent parfois discrètes mais ce n’est que pour mieux servir la narration.
Le titre n’est cependant pas exempt de défaut. L’animation du personnage est pataude et demande un temps d’adaptation pour ne pas manquer ses sauts. C’est un peu frustrant au début, mais une fois cette phase d’apprentissage passée on peut savourer le jeu. Le manque de complexité des puzzles nuit également à la durée de vie. Même si le dernier chapitre est un peu plus relevé, il ne nous a fallu que 2 heures 30 pour conclure le récit. Les chasseurs de succès trouveront probablement de la rejouabilité au jeu s’ils ont manqué l’un des 10 collectibles lors du premier run.
Nous n’avons rencontré aucun bug lors de notre test mais nous avons relevé un oubli de traduction et un problème d’affichage du générique de fin. Cela ne gêne en aucune façon le joueur dans les phases de jeu, mais c’est un peu dommage d’avoir oublié de corriger ces erreurs.
Testé sur Xbox Series X.
