Sorti il y a déjà quelques mois sur les autres plateformes, son parcours a été plus compliqué sur Xbox One. Repoussé de nombreuses fois, on commençait à ne plus y croire. Heureusement, ce 9 mars était la bonne et Pacer a enfin passé la ligne d’arrivée. Développé par le studio R8 Games, Pacer est un jeu de course futuriste nous mettant au volant de bolides s’élançant à très grande vitesse sur les pistes. Si vous avez suivi l’actualité du titre et que vous avez souvent vu le nom de WipeOut surgir, c’est normal. Déjà, parce que Pacer reprend la recette qui a conduit au succès du susnommé, mais aussi parce que certains développeurs de chez R8 Games sont des vétérans de l’industrie ayant officié sur les titres de la saga WipeOut.
Du contenu comme s’il en pleuvait
Pacer nous propose trois modes de jeu différents : partie rapide, carrière et multijoueur en ligne (pas d’écran scindé).
Malheureusement, nous ne pourrons pas aborder le côté multijoueur, puisque ce dernier était tout simplement désert lors de nos tentatives de recherche de partie. Sachez simplement que celui-ci permet d’affronter jusqu’à 9 pilotes supplémentaires dans différents types de courses.
Abordons donc le mode “Partie rapide”. Ce dernier comme son nom l’indique, permet de lancer immédiatement une course tout en sélectionnant le type et le circuit. Et sur ce point, les petits gars de chez R8 Games ne se sont pas moqués de nous car on retrouve huit types de courses différents. En passant par la course normale ou le classique contre la montre, on trouve également des modes plus originaux comme le mode Destruction dans lequel il faudra exploser le plus d’adversaires dans le temps imparti ou encore le mode Endurance où il faudra être le dernier vaisseau encore en piste tandis que notre bouclier se videra progressivement. Pour profiter de ces courses, Pacer nous offre 14 circuits, disposant de variantes miroir, nuit/jour ou encore en sens inverse. Cependant, certains circuits ne seront pas disponibles pour tous les types de courses.
Terminons par la carrière. Sous forme d’événements, ces derniers nous invitent à courir pour un sponsor (dix au total) proposant un ensemble de courses à terminer. Point positif, les épreuves sont variées et les règles sont différentes d’une course à l’autre. Un coup il faudra terminer la course dans les trois premiers, puis il faudra éliminer 5 adversaires dans le temps imparti pour passer ensuite sur une course avec un équipement spécifique. Petit point négatif, la navigation dans les menus de la carrière est assez laborieuse et pas très claire.
Des vaisseaux, de l’équipement, à vous de choisir
Cela ne vous aura pas échappé si vous avez bien lu les lignes précédentes, Pacer propose une mécanique très importante et très appréciable : le choix de notre équipement. Si pour les habitués de WipeOut ou même les aficionados des MarioKart-Like les armes et objets pour détruire ses adversaires se trouvent sur la route, ici, c’est avant la course que tout se prépare. En effet, en plus de toutes les options de personnalisation visuelles (forme du vaisseau, couleur de la carrosserie ou des réacteurs, apparence des pièces, …), au passage très fournies, Pacer nous permet également de préparer l’armement et les performances de notre bolide. Également bien garnies, les possibilités sont nombreuses et permettent à chacun de trouver son bonheur selon sa façon de jouer.
À noter qu’il est possible de sauvegarder plusieurs combinaisons afin de pouvoir s’adapter au type de course (un arsenal axé offensif pour la Destruction ou un défensif pour de l’Endurance par exemple). Mais pour cela, il faudra tout d’abord faire ses preuves sur la piste afin d’obtenir les crédits sonnants et trébuchants nécessaires pour acquérir les objets de son choix.
Une fois notre vaisseau personnalisé, il ne reste plus qu’à se lancer à pleine vitesse sur la piste. Par contre, ne vous attendez pas à ressortir indemne de votre première course. Si la prise en main est vraiment plaisante, il faudra tout de même un petit temps d’adaptation pour ne pas manger la rambarde à chaque virage. Mais c’est aussi ce qui fait le sel du jeu, on progresse petit à petit, on teste différentes configurations, on mémorise les circuits pour devenir le meilleur pilote. Et une fois que l’on maîtrise le tout, on passe au niveau de difficulté supérieur et le cycle recommence. En effet, en s’aventurant dans les difficultés F1000 ou Elite, les choses ne sont plus forcément pareilles. Tout va plus vite, et contrôler son vaisseau devient un véritable challenge, voire peut-être trop.
Les commandes sont heureusement assez faciles à retenir et s’utilisent assez naturellement. On accélère avec le bouton A et les gâchettes gauches et droites permettent respectivement de réaliser des “aérofreins”, sortes de drifts dans l’une des deux directions. On a également la possibilité d’utiliser notre jauge de Boost avec la touche X, cette dernière se remplissant automatiquement en jeu. Attention cependant, plus notre vaisseau est rapide, plus les dégâts au contact des bordures du circuit sont importants.
Bande-son et DA au service du jeu
Nous le disions en début de test, Pacer offre beaucoup de contenu et il n’est pas en reste sur sa bande-son. Avec de nombreux morceaux, essentiellement électro, le titre nous en met plein les oreilles avec des titres entraînants qui renforcent le plaisir de jeu. Parmi les compositeurs on retrouve d’ailleurs un homme, Tim Wright, aka “CoLD SToRAGE”, ayant déjà officié sur un autre jeu déjà bien présent dans ces lignes, on vous le donne en mille : WipeOut !
Nos yeux ne sont pas oubliés, Pacer est vraiment très joli. Les différents circuits sont variés et proposent des environnements remplis, aux arrière-plans étonnamment bien travaillés. La direction artistique est une vraie réussite et sublime à merveille le jeu. L’ensemble est vivant, en partie grâce à un éclairage et des reflets convaincants, à la fois sur la piste, mais également sur les vaisseaux.
Test réalisé sur Xbox Series X