A la manette, c’est majoritairement le timing qui sera le plus important, avec des touches à appuyer à un moment précis, ni trop tôt, ni trop tard. Pour les courses de vitesse ou pour les courses d’élan, on restera sur le classique mouvement le plus rapide possible du stick droit. S’il n’y a rien de révolutionnaire dans tout cela, c’est fait avec soin, et avec assez de variété d’une épreuve à l’autre pour qu’on n’ait pas l’impression de toujours faire la même chose. Du travail sérieux des auteurs du jeu. A noter qu’il est difficile de dire quelle maniabilité est la meilleure. Les deux sont agréables. L’immersion est plus forte avec Kinect, bien entendu, et le résultat nettement supérieur sur certaines épreuves (le tir à l’arc, les courses, la natation, les sauts…), mais la manette tire bien son épingle du jeu sur d’autres (le plongeon ou le trampoline…). Pour ce qui est du moyen le plus sûr de réaliser les meilleures performances, là encore c’est difficile de statuer. Si c’est globalement plus facile à la manette, certaines épreuves, comme la natation, sont plus simples avec Kinect. Summer Stars 2012, c’est comme le PMU, on joue comme on aime !
Propre et sans éclat
C’est au niveau de la réalisation qu’on va se rendre compte que ce titre reste cependant un jeu à petit budget (il est vendu 40€). Attention, il n’y a rien de scandaleux à l’écran, et il y a aussi du bon, puisque les animations sont globalement excellentes, ce qui est indispensable pour un jeu de ce type. Par contre, il n’y a pas pléthore d’animations intermédiaires, qui sont toujours les mêmes et qui sont en soi une démonstration de la limite du jeu. C’est surtout graphiquement que le jeu livre une prestation minimum. Les décors sont plutôt jolis, mais impossible de ne pas remarquer qu’il y en a très peu, avec un seul par type d’épreuve. Mais surtout, les athlètes sont plutôt moches et peu nombreux. C’est sans doute la raison pour laquelle notre équipe se compose seulement de deux personnes, avec seulement quelques autres athlètes qu’on croisera lors des vidéos entre les épreuves. A l’heure où bien des jeux proposent de superbes modélisations, il est regrettable qu’un jeu justement focalisé sur deux personnages qui devraient être superbement réalistes pèche à ce niveau. Les jeux de ce type ne demandent pas un niveau technique très évolué, de meilleurs graphismes auraient été les bienvenus.