Surtout que les paires de Jordan augmentant les attributs de votre joueur ont totalement disparu, laissant la place à quelques chaussures de chez Nike, Jordan, Adidas, Reebok ou Converse. Mais quel est l’intérêt d’avoir la dizaine de modèle d’Air Max Lebron qui se ressemblent toutes plus ou moins et de n’avoir que deux “vraies” paires de Air Jordan (les premières et les dernières en fait…) ?
Abordons rapidement le mode Légende en Action, qui est en fait un mode Mon Joueur mais où votre création est remplacée par un vrai joueur NBA. Vous prenez totalement le contrôle de sa carrière : envie de prendre en main le destin de Dwight Howard et de le faire rester ou partir d’Orlando ? C’est possible ! L’intérêt est tout de même amoindri par le fait que les grands joueurs possèdent déjà des stats élevées et certains n’ont pas franchement besoin de nous pour finir au HoF…
On garde les mêmes et on recommence
A part tout cela, ne vous attendez donc pas à des changements mirobolants, beaucoup de choses restent inchangées depuis l’opus précédent. Les graphismes restent donc les mêmes, mais il faut avouer que l’on est quand même dans le haut du panier. La modélisation des visages a d’ailleurs fait un bond en avant, permettant d’avoir des visages plus finement réalisés et encore plus ressemblants. Les joueurs créés de toutes pièces grâce à l’éditeur de personnage sont donc encore plus réalistes, notamment sur les photos d’identité qui étaient franchement horribles dans le 2K11. Enfin des rookies qui ont tous des visages différents, ça fait du bien surtout quand on avance très loin dans le mode Mon Joueur et que la plupart des vrais joueurs actuels ont pris leur retraite.
Il est cependant dommage de retrouver quelques tares, comme des saccades occasionnelles lors de certains matches. N’espérez non plus faire disparaître vos crises de frustration lors des matches du mode Mon Joueur, quand le jeu décidera que vous ne mettrez aucun panier à 3 points pendant toute une rencontre ou vous tiendra pour responsable d’un trou dans la défense à l’autre bout du terrain, ou d’un mauvais placement d’un co-équipier lors d’une passe. Co-équipiers qui d’ailleurs auront toujours tendance à devenir des manches au tir quand vous jouez avec eux, alors que l’équipe d’en face pourtant dernière du championnat enchaîne les tirs à 3 points réussis… Il m’est donc arrivé plus d’une fois d’être en galère totale face aux Clippers, Wizzards, Nets ou Cavaliers, et de gagner haut la main contre le Heat, les Celtics ou autre. Cherchez l’erreur.