Coup d’oeil dans le rétro
C’est dès les menus que Forza 2 surprend de beauté. Votre voiture y prenant une place centrale, sa magnifique modélisation à laquelle s’ajoute un gros travail sur les textures doit y être pour quelque chose. Dommage qu’on ne puisse pas en dire autant de certains décalcos souvent flous lorsqu’on zoom ainsi qu’un léger aliasing accompagnant les véhicules lors de vos parties. Côté effets visuels convaincants on peut citer les reflets sur la carrosserie qui ne manqueront pas d’en impressionner plus d’un, ainsi que des dégâts visuellement au top. La tôle se froisse, la peinture s’effrite, la carrosserie se salie, dommage que tout cela n’aille pas plus loin lors de très gros crashs. Un petit mot sur les voitures gagnées qui laissent place à une animation du plus bel effet. Une esquisse au crayon vient en effet dessiner leurs contours avant de nous les révéler, un détail comme on aimerait en voir plus souvent. Côté circuits c’est du tout bon. Aucun ne se ressemble, les décors sont variés et chacun propose un éclairage différent et souvent convaincant. On peut juste regretter de ne trouver qu’une seule ville et manquant légèrement d’attrait, celle de New York. La belle Tokyo, qui nous avait pourtant fait si bonne impression 2 ans auparavant, passe malheureusement à la trappe. Mention spéciale à la distance d’affichage tout bonnement énorme qui frappe d’autant plus sur un circuit comme le Nürburgring. Vous l’attendiez comme le Messie, ou pas... je veux bien sûr parler de la fameuse herbe tout en 3D next-gen. Peu présente sur certains circuits, comme Mugello que l’on a pu tester dans la démo, elle s’y trouve néanmoins en quantité sur d’autres. Même le bitume et les arbres n’ont jamais aussi bien été représentés, à tel point qu’on préférerait passer notre temps dans la forêt à cueillir des champignons plutôt qu’à conduire nos bolides... Pour ceux que la balade en forêt ne tenterait pas, il y a toujours l’appareil photo. On a déjà pu le tester dans PGR 3, la foule d’options en moins. Bien sûr la mise au point et le zoom sont présents, mais la vitesse d’obturation, l’ouverture, l’exposition, le contraste, la couleur, la luminosité et l’effet sépia vous permettront également de prendre des clichés réussis. Même système que dans le titre de Bizarre, une fois votre photo enregistrée, vous aurez la possibilité de l’envoyer sur le site officiel du jeu pour en faire profiter à vos amis. Qu’on se le dise, Forza 2 n’est pas la claque graphique que certains auraient pu attendre, ce qui ne l’empêche pas d’être techniquement impressionnant. Une modélisation hors pair de nos bolides, des circuits pour la plupart très beaux, mais surtout 60 images par seconde loin d’être un prétexte tant la fluidité se ressent et le jeu tourne sans problème quelles que soient les situations.