Test - Driver : San Francisco

«Des sauts et des bosses» , - 10 réaction(s)

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Une belle déco 70’s

Les cinéastes en herbe pourront mettre en scène leurs meilleures poursuites histoire de montrer au monde entier à quel point ils sont des pilotes ultimes avec une interface toute simple et redoutablement efficace pour un résultat surprenant. Bien des films pourraient en prendre de la graine. Histoire d’ajouter à l’ambiance, le jeu est très bavard et souvent très drôle, avec Tanner qui investit le corps de conducteurs en pleine discussion, et qui s’amuse à tout commenter avec bonne humeur. On se balade ainsi avec plaisir en passant d’une épreuve à une autre, et il faut compter un sacré paquet d’heures pour retourner le jeu dans tous les sens. Ce système bac à sable atteint malgré tout assez vite ses limites, car tout comme la narration est hachée, les épreuves n’ont aucun lien logique entre elles, et la répétitivité s’installe, avec comme corollaire la lassitude qui n’est pas très loin. Sur des parties de maximum une heure le jeu est très fun, au-delà une petite pause s’impose.

San Francisco tout propre

L’autre limite du jeu est plus purement technique. La mise en scène est excellente, la surface de jeu très grande, les voitures nombreuses, il y a plein de gens en ville, et le tout avec une animation sans faille, mais cela a un prix, et ce sont les graphismes qui sont en retrait. Ainsi, les textures sont pour le moins minimalistes, et la ville est toute lisse, comme si elle était en plastique et que personne n’y avait jamais posé le pied (ou la roue !). Le joueur exigeant demande plus sur les consoles HD aujourd’hui. Même si les graphismes ne font pas tout, même si le jeu propose énormément par ailleurs, cet aspect propre immaculé de la ville atténue l’ambiance destroy des poursuites et ne lui permet pas d’atteindre tout son potentiel. C’est d’autant plus flagrant que pendant les cinématiques, les personnages sont très bien réalisés.

Heur de pointe à San Francisco

C’est bien la seule fausse note technique, puisque même les doublages, habituel point faible des jeux, est de qualité, avec un Tanner pince sans rire, et des personnages secondaires qui sonnent juste.

Course-poursuite en ligne

Bonne nouvelle, une fois le code compris dans le jeu activé, c’est une autre grosse dose de fun qui attend le joueur en ligne. Les différents types d’épreuves se débloquent au fil des passages de niveau (pas d’inquiétudes à avoir, on arrive vite au neuvième niveau qui permet de débloquer toutes les épreuves). Là encore l’originalité est de mise. Si les courses simples ne sont pas très convaincantes, d’autres modes moins habituels se révèlent très amusants, comme celui où il faut rester dans le sillage d’une voiture pour marquer des points, ou cet autre où il faut garder le plus longtemps possible un trophée, tout en évitant les autres qui veulent le dérober en vous percutant.

En poursuite avec les collègues

Tout cela semble classique ? En théorie oui, mais quand on y ajoute une dose de Shift, voilà qui change tout ! Les parties s’enchaînent les unes après les autres, c’est speed, c’est fun, on ne voit pas le temps passer. Quand on y ajoute les variantes de jeux de type capture de drapeau en équipe, on arrive à quelque chose de très complet et réussi. Il y a même une petite idée qu’on pourrait revoir dans tous les jeux de voitures : pour déterminer la place sur la grille de départ, on a une mini-épreuve d’une trentaine de seconde où il faut aller le plus vite, sauter le plus haut…Idéal pour être tout de suite dans le bain. Bonus particulièrement intéressant (et ne demandant pas l’activation du pass en ligne), un mode écran splitté est disponible et se paie même le luxe d’être réussi et amusant à jouer quand un ami passe à la maison.

Bilan

On a aimé :
  • L’ambiance très réussie
  • L’originalité du Shift
  • Le rythme des poursuites
  • Le multi complet et fun
On n’a pas aimé :
  • Les graphismes en retrait.
  • L’enchaînement des épreuves sans liens entre elles
Le retour de Driver

Driver : San Francisco est l’illustration de ce qu’il faut faire pour relancer une licence un peu oubliée de tous. Le jeu revient aux fondamentaux de la série en se concentrant sur les poursuites de voitures, et ajoute une vraie nouveauté avec le Shift. Cet ajout étrange parvient à s’intégrer sans peine dans le jeu et en devient le moteur, offrant une expérience nouvelle dans les jeux de ce type. L’ambiance est très réussie, le jeu en ligne est fun, et ce n’est qu’à cause de graphismes en demi-teinte et d’un enchaînement discutable des épreuves que ce Driver manque de peu le sésame de la cinquième manette Xboxygen. Retour réussi pour Tanner !

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Driver San Francisco

Genre : Courses

Editeur : Ubisoft

Développeur : Ubisoft

Date de sortie : 01/09/2011

Prévu sur :

PC Windows

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10 reactions

remy554

03 sep 2011 @ 22:48

J’ai pas été convaincu par la démo en tout cas

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Hoffman

04 sep 2011 @ 01:05

Je n’ai pas été convaincu par la démo également mais je vais la réessayer pour confirmer ou non cette impression.

stifler94260

04 sep 2011 @ 10:49

Idem... pas convaincu du tout par la demo solo et multi. ET C EST QUOI CE DELIRE DE SHIFT ???!!! on est pas dans parasite eve on est dans un jeu de voiture !!!Depuis quand on peut se teleporter dans la tête des autres ? du grand n’importe quoi inutile et stupide. Ou on fait un jeu dans un univers recent et réel ou on fait un jeu dans un monde fictif avec des delires dans ce style mais le melange des 2 ça marche jamais. La preuve avec Blur : Des voitures réelles, des lieux réelles... mais des armes irréelles... Voilà comment dégouter des joueurs d’un jeu...

Rykoofull

04 sep 2011 @ 11:11

Franchement pas d’accord, le shift est juste énorme. Le jeu est vraiment excellent, on retrouve les sensations de conduite du tout premier driver. Je le conseille, vraiment un bon jeu, ça fait du bien de revenir au source et cette musique, terrible.

Segolene Ruycel

04 sep 2011 @ 11:37

j’ai trouvé la démo pas trop mal, mais la conduite en virage m’a vraiment rebuté. Pénible. Encore un jeu qu’on va se prendre en occas’ pour combler l’attente entre les blockbusters.

Elysium

04 sep 2011 @ 12:43

La démo m’a convaincu niveau conduite....par contre niveau univers/ambiance on est loin de Driver, j’ai l’impression d’être dans Midtown madness

Et perso je m’en plains pas, vu que j’attendais désemparement une suite a MM3, la voila ! :o)

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Rushruche

04 sep 2011 @ 15:27

Comment on peut noter un jeu en jouant à la démo ?:’-))

diez979

04 sep 2011 @ 16:10

Idem... pas convaincu du tout par la demo solo et multi. ET C EST QUOI CE DELIRE DE SHIFT ???!!! on est pas dans parasite eve on est dans un jeu de voiture !!!Depuis quand on peut se teleporter dans la tête des autres ? du grand n’importe quoi inutile et stupide. Ou on fait un jeu dans un univers recent et réel ou on fait un jeu dans un monde fictif avec des delires dans ce style mais le melange des 2 ça marche jamais. La preuve avec Blur : Des voitures réelles, des lieux réelles... mais des armes irréelles... Voilà comment dégouter des joueurs d’un jeu...

voilà comment limiter la création... heureusement que les artistes (réals, développeurs et autres) ne pensent pas tous comme toi ...

Rapace66

05 sep 2011 @ 16:01

bon délire sur la démo multi mais pas au point de l’acheté mais l’idée m’a traversé l’esprit :’-))

Steph76

05 sep 2011 @ 17:34

J’ai le jeu depuis mercredi dernier et comme Rykoofull je le trouve franchement excellent. Je suis à 70% du jeu et j’en suis déjà à 22H de jeu. Le shift est excellent.

@stifler : Pour ton info, au début du jeu, Tanner est percuté durant une poursuite par un semi-remorque qui l’envoi directe dans le comas. Tout le jeu se passe durant son comas et donc dans son esprit et le shift en fais parti.