C’est une facilité qui rend le jeu terriblement accessible (et limité), et qui vise à un résultat immédiat à l’écran, chaque combattant, même le débutant qui lance sa première partie, étant ainsi capable de profiter d’un spectacle rythmé à l’écran.
Si le dynamisme est bien là, le manque de profondeur de ce gameplay a pour conséquence immédiate qu’on fait vite toujours la même chose, avec un niveau d’interactivité discutable. Il y a sans doute une erreur de jugement dans le choix de gameplay fait : le public de Dragon Ball Z, en particulier en France, n’est pas si jeune que ça. Ce sont surtout de grands enfants qui vouent un culte à cette série, sans doute par nostalgie de leur enfance. Et un gameplay sur rail ne va certainement pas leur donner satisfaction. A l’inverse, les plus jeunes s’amusent réellement à mimer les coups des héros, et sont prêts à suer pour battre Vegeta ou Piccolo. On se retrouve (à nouveau) avec cette double lecture d’un jeu pour Kinect, n’offrant que peu d’intérêt pour les joueurs réguliers, qui vont s’ennuyer avec ce titre, tout en répondant parfaitement à ce qu’attend un public plus familial. S’il doit y avoir un malentendu, autant le lever : ce Dragon Ball Z Kinect est 100% orienté pour les enfants, et c’est avec leurs yeux seulement qu’on peut porter un jugement sur ce titre. Toute personne de plus de 10 ans trouvera le jeu simpliste et avec un contenu peu généreux : un mode histoire et du jeu libre pour scorer, c’est plus que léger.
Dessins animés
La réalisation est strictement du même niveau que les précédents jeux sortis. Les mêmes graphismes plutôt simples, les mêmes décors qui ressemblent à des arènes en extérieur, les mêmes animations vues et revues.
Difficile de critiquer les décors et les personnages peu détaillés, puisqu’ils se contentent de retranscrire le manga qui offre à la base une ligne épurée. Les fans ne seront par contre pas satisfaits de devoir écouter des voix en anglais (sous-titré en français), les autres n’en auront cure. Pour les quelques dialogues présentés, pas sûr que cela change quelque chose. On doit convenir que le spectacle est bien au rendez-vous, avec des attaques impressionnantes très bien mises en scène, dans l’esprit du dessin animé. Au niveau de la gestion de Kinect, étant donné le choix de gameplay, c’est sans surprise qu’on ne rencontre pas de difficulté, et c’est bien la moindre des choses.