Test - Ninety Nine Nights 2

«La 100ème nuit : la bière !» , - 11 réaction(s)

Aaaaah, les joies de la castagne, les cadavres qui s’entassent, les effets de sons et lumière qui fleurissent les champs de bataille... Ces joies que savent uniquement procurer les Beat Them All ou les dimanches matin familiaux dont le but premier est de repousser les paniers et ainsi d’éviter de donner de l’argent et de se barrer pour la quête de l’église qui, de toute façon, ne sert qu’à acheter des préservatif pour les curés. Ces joies pures et simples que sont répandre la mort, l’humiliation et la terreur dans les rangs adverses. Ces joies qui ont été procurées par le passé par des titres tels que les séries Dynasty Warriors ou Ninety Nine Nights. Et c’est d’ailleurs de ce dernier dont nous allons vous parler, puisque le deuxième opus vient batailler dans nos rayons.

Ninety Nine Deads

On oublie tout de ce que vous avez appris de Ninety Nine Nights, on fait une croix sur Mifee et ses compagnons pour retrouver Galen et ses joyeux lurons dans une toute nouvelle histoire et un tout nouveau contexte. Le seigneur des Ténèbres est revenu sur ses terres et il a franchement les boules qu’on lui ait pris sa place de parking (ou un truc du genre). C’est pour cela qu’il a lâché ses hordes d’ouvriers et de contremaîtres afin de se faire la plus grosse place de parking du royaume (ou un truc du genre) et frimer à la face des autres méchants de jeux et leur pauvre place de 3x2 mètres. Ceci étant, certains ne veulent pas laisser leur place de parking (ou un truc du genre) et vont se battre pour la préserver. C’est donc le cas de Galen, un guerrier légendaire dont la réputation va au-delà des royaumes humains, Zazi l’éclaireuse Elfe, Magnni une grosse brute, Sephia, la princesse du parking (ou un truc du genre), et enfin, Levv, un gobelin qui viendra prêter main forte histoire que son parking ne soit pas le prochain (ou un truc du genre). Ils n’auront que 100 jours et 99 nuits (d’où le titre du jeu) pour l’empêcher de commencer le chantier (ou un truc du genre). Bref, vous l’aurez compris, l’histoire n’est pas très originale, ni même très intéressante. Sachez juste que vous aurez 5 combattants pour tabasser du démon par paquets de 100 avec un supplément de ketchup. Parce que oui, dans cet opus, le sang est présent, indiquant entre autres un changement d’ambiance total avec le premier. Là où N3 proposait des décors aux couleurs chatoyantes et des morts propres, sa suite propose des environnements sombres et ténébreux, ainsi que des ennemis mourant dans des gerbes de sang et avec quelques éléments du corps en moins. Côté gameplay, vous contrôlerez toujours chaque personnage de son point de vue de l’histoire. Terminez tous les points de vue, et vous aurez l’histoire dans son ensemble. Malheureusement, cet aspect n’est pas très poussé et même si vous aurez de manière générale des missions différentes sur des cartes différentes, il reste tout de même quelques imperfections scénaristiques comme avec certains boss qui changeront légèrement cette partie de l’histoire. C’est du détail, mais ça fait un peu tache dans cet aspect « multi-angles »

Ninety Nine Hits

Le concept n’a pas changé dans son fond, vous devrez toujours affronter des centaines de vilains simultanément sans ralentissement. Par contre, cela peut ramer, mais rarement et quelques brefs centièmes de seconde, lorsque vous vous mettez en action. Entre les combos de base et les effets de lumière que cela provoque, les magies que vous déchaînerez, celles que vous subirez, les orbes que vous absorberez et les attaques d’Orbe que vous déclencherez (ce sont les grosses attaques dévastatrices), et tout cela en simultané, vous allez mettre les processeurs de la machine à dure épreuve tellement l’écran est chargé ! Un peu de tearing se fait sentir par moments. Malheureusement, c’est quand même un peu le bordel (comme toute construction de parking, me direz-vous) à l’écran. Il arrive même qu’on sature en effets spéciaux et autres taches de sang adverses qui giclent sur l’écran, ce qui gêne pas mal la lisibilité de l’écran à un point qu’il est préférable par moment de s’arrêter dans le massacre, le temps de voir qu’il y a le décor et des ennemis derrière ces effets spéciaux. Ce souci aurait pu être soulagé, voire évité si la caméra n’avait pas été aussi mauvaise. D’abord, parce qu’elle suit très mal l’action d’elle-même lorsqu’on n’est pas en ligne droite ; il faut constamment la recadrer et éviter les rebords pour ne pas se retrouver sans aucune indication du genre où on est, comment on est ... Ensuite, parce que la distance entre la caméra et le personnage est très mal réglée. En effet, en pressant sur le joystick droit, vous aurez la possibilité de choisir parmi 3 éloignements. L’éloignement proche est à éviter, puisque centré sur le personnage principal et vu la masse d’ennemi qui vous entourera en quasi permanence, il est peu aisé d’estimer les données ennemies. L’éloignement le plus reculé est aussi à éviter car vous êtes assez petit dans tout ce fourbi au point de vous faire inonder et de vous perdre à l’écran. Il reste alors l’éloignement de caméra intermédiaire qui aurait pu servir de caméra proche parfaite, mais comme ce n’est pas le cas, il fera le mieux l’affaire des 3, n’ayant pas réellement de caméra intermédiaire.

Les missions, au nombre d’une huitaine par personnage, ne sont pas très variées et consisteront surtout à bousiller, concasser, occire, broyer, découper tout ce qui se trouve entre vous et votre objectif, généralement un lieu à atteindre ou une tour d’invocation à détruire. A la fin de chaque mission, généralement, vous attendrez un boss. Abusés pour la plupart, ils seront toujours gigantesques et videront votre barre de vie comme si votre personnage était un chewing-gum déjà mâché alors que vous leur ferez autant d’effet qu’une piqûre de vache endormie. Endurance et patience seront les mots d’ordre pour en venir à bout. Et puis, si vous n’y arrivez toujours pas, il suffira de refaire les niveaux déjà terminés afin d’amasser encore plus d’orbes pour vous booster puis lui envoyer son avis de décès. Ces dernières vous permettront d’augmenter le niveau de votre personnage, ainsi que le niveau et l’efficacité de vos armes et de vos capacités actives et passives. Ces capacités sont nombreuses et devront être ramassées sur la dépouille d’ennemis spéciaux. Mais vous devrez faire un choix crucial, puisque vous ne pourrez utiliser simultanément que quatre capacités passives et quatre capacités actives (LB + un bouton coloré). Seul votre style de jeu vous aidera à décider. En tout cas, la gestion des sauts en phases de plates-formes vous encouragera fortement à ne pas utiliser le bouton de saut. En effet, le jeu subit l’effet toboggan invisible sur tous les bords. Tu y es sur la plate-forme ! Tu t’es cassé les miches pour y arriver ! Bah non, tu glisses quand même et tu te tapes une crise de nerfs parce que ça fait 15 minutes que ça dure et y’en a 4 autres à passer juste après. Heureusement que ce sont des passages très très rares, sinon y’aurait de quoi avoir un nouveau frisbee.

Bilan

On a aimé :
  • Boudiou, ça défoule bien !
  • Une ambiance sombre classe
On n’a pas aimé :
  • La caméra de *bip*
  • Les sauts de *tûuuut*
  • Bugs en Coop
  • Peu varié
Ninety Nine Dollars

Ninety Nine Nights 2 est un titre défoulant qui n’a aucune prétention en termes d’histoire ou de révolution dans le gameplay. C’est un bête défouloir, certes, mais un bête défouloir avec une ambiance classe, des centaines d’ennemis en simultané et qui fait carrément bien son office de dé-frustration après une journée où le patron n’a fait que me harceler. Et sans que ça rame tout de même ! Alors cette patate dans la tête, je vous la mets où ?

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Ninety Nine Nights 2

Genre : Action/Beat them up

Editeur : Konami

Développeur : Feelplus

Date de sortie : 09/09/2010

Forum Ninety Nine Nights 2

11 reactions

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fred3j77

22 sep 2010 @ 13:36

Bien mais peut mieux faire, c’est aussi ce que je me dis quand je vois les fautes d’orthographe !!! ;)

Sanju

22 sep 2010 @ 14:02

Tu parles du jeu ou du test ? Dans ce dernier cas, hormis la faute de frappe que je viens de corriger, je pense que tes lumières seront nécessaires...

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fred3j77

22 sep 2010 @ 16:01

« les dimanche-matins » > dimanches matins

« c’est quand même un peu le bordel (comme toute construction de parking, me direz-vous) a l’écran » > à l’écran

« possibilité de choisir parmi 3 éloignement. » > 3 éloignements

« Là, toujours là même chose. » > la même chose

Et il manque un point quelque part, à toi de le trouver !

streptos

22 sep 2010 @ 17:59

Le principale atout du jeu reste quand même son prix.

Sanju

22 sep 2010 @ 18:10

Fred >> Merci pour l’info, par contre pour dimanche matin, pas de -s- à matin, c’est moi qui ai ripé au moment de la correction.

Par contre pour 3 fautes, je dirais plus que bien mais peut mieux faire ! ;)

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fred3j77

22 sep 2010 @ 19:15

Sanju >> C’est vrai, et merci pour matin, je me posais la question...

joffrey

22 sep 2010 @ 20:28

ça sera sans moi,même à 30€ :-/

Wargamer

22 sep 2010 @ 22:14

Euu..... Bien que je sois d’accors avec les arguments du test, j’avais l’impression de lire un texte sorti de débilitron. Si la personne connais pas le jeu il va simplement RIEN comprendre, moi qui connais le jeu j’ai presque rien compris avec ces délires Sans parler du fait que dès le début on parle de missions variées et map variées pour revenir dire le contraire plus loin.

bref bon test amis un peu de sérieux quoi c’est pas parce que c’est pas un halo que faut dire n’importe quoi

Sanju

22 sep 2010 @ 22:29

J’ai pas joué au jeu et j’ai tout compris pour ma part, notamment que l’histoire était anecdotique, mais je ne sors effectivement pas du « débilitron » !

Stéphan

22 sep 2010 @ 23:57

Wargamer, sur N3², y’a rien à piger, y’a qu’à taper.

Et ce n’est pas parce que c’est fait sur un ton humoristique que ce n’est pas fait avec sérieux. Pour le reste, une lecture attentive du test suffit pour savoir si le jeu conviendra ou pas à chacun.

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