Red XIII
Final Fantasy XIII nous plonge dans Cocoon, un monde assez indescriptible à première vue où ce sont les Fal’Cie, sortes de divinités à l’aspect mécanique qui font tourner le monde. Electricité, eau, végétation, tout est sous leur contrôle afin de proposer la vie la plus merveilleuse et agréable possible pour les humains. Cependant, les habitants de Cocoon craignent une invasion du Bas Monde aussi appelé Pulse et représenté comme étant un monde infernal, et plus précisément des Fal’Cies et L’Cies de Pulse, qui sont la crainte centrale. Qu’est-ce qu’un L’Cie ? Ce sont des humains qui se sont vus confier une tâche à réaliser par un Fal’Cie, leur octroyant des pouvoirs magiques. Si ces L’Cie n’arrivent pas à atteindre leur objectif (qu’ils doivent découvrir en premier lieu), ils se transformeront en Ci’eth, des créatures monstrueuses qui ne vivent que de remords et de rancœur.
Toute personne ayant été en contact avec un Fal’Cie de Pulse se voit être purgée, c’est à dire condamnée à l’exil sur Pulse. Et c’est le cas en début d’histoire, puisqu’un Fal’Cie à été trouvé près de Bodhum, une ville côtière, et c’est donc toute sa population qui se trouve en cours d’exil. C’est donc dans cet univers que nous accompagnerons Lightning, une femme soldat de Cocoon, Sazh, à la coupe afro et aux pistolets bavards, Hope, un jeune garçon en quête de vengeance, Vanille, une fille toujours optimiste, Snow le leader d’un groupe de rebelles, ainsi que l’étonnante Fang qui se joindra à tout ce beau monde bien plus tard. Ne vous attendez pas à une histoire épique, le jeu mettant plus en avant les relations et l’évolution psychologique des personnages dans ce monde qui les entoure. L’histoire évoluera donc autour des personnages, et non pas l’inverse, ce qui est assez déstabilisant étant donné que la tendance est habituellement contraire dans cette série.
De même, ne vous attendez pas à un méchant bien méchant qui vient vous « taquiner » de temps en temps comme on en avait l’habitude de voir dans les autres épisodes (aaaaaah Séphiroth). Manette en main, après une cinématique en images de synthèse à la fois jolie et violente, vous prenez le contrôle de Lightning et Sazh qui tentent de fuir l’armée de Cocoon pour un but inconnu. Les contrôles répondent correctement le long des « couloirs » dans lesquels vous vous baladerez tout au long du jeu. La caméra est semi-automatique, à savoir que par moments elle sera libre et à d’autres elle sera fixe. Si les angles fixes sont généralement bons, on regrettera que la caméra en fasse un peu à sa tête et se déplace trop lentement pour suivre l’action de manière optimale et éviter les ennemis.
Oui, vous avez bien lu, fini les attaques surprises ! Vous pourrez, à l’instar de FF XII, voir les ennemis et donc choisir l’affrontement, essayer de les contourner pour les prendre par derrière ou encore tenter d’éviter l’affrontement, ce qui serait bien dommage ! En effet, le système de combat est une pure merveille mettant en avant la réflexion et la collaboration entre les personnages avant l’action (qui n’est cependant pas en reste).