Grâce au streaming, le marché français de la vidéo est au plus haut en 2022

«Le support physique perd encore du terrain» le 31 janvier 2023 @ 18:032023-01-31T13:56:14+01:00" - 1 réaction(s)

Chaque année, le Centre National du Cinéma et de l’image animée (CNC) publie un rapport sur le marché français de la vidéo à la demande. Ce bilan détaillé permet par exemple de connaître les plateformes de streaming les plus utilisées par les Français. Et alors que le déclin de la vidéo en physique a longtemps mis cette partie de l’industrie audiovisuelle en difficulté, le CNC dévoile qu’il a atteint son plus haut historique en 2022.

La vidéo à la demande par abonnement porte le secteur

L’année qui vient de se terminer a été bien compliqué pour les salles de cinéma qui ont toujours du mal à retrouver leur public d’avant la pandémie malgré un rebond notable et un total de 152 millions d’entrées. On le sait, depuis les fermetures forcées et répétées des salles obscures en 2020 et 2021, le public s’est tourné vers les plateformes de streaming pour continuer à découvrir les dernières productions audiovisuelles.

Depuis, Netflix, Disney +, Amazon Prime Video ou encore MyCanal sont devenues les références du secteur pour de nombreux spectateurs. Conséquence directe, le marché de la vidéo progresse fortement depuis plusieurs années et vient donc d’atteindre son plus haut historique. En 2022, toutes catégories confondues, la vidéo a en effet rapporté plus de 2,2 milliards d’euros, dont plus de 1,7 milliard pour la seule vidéo à la demande par abonnement.

Netflix stagne, mais reste en tête des plateformes de streaming

C’est bien Netflix qui tire son épingle du jeu et reste incontournable en France. Le, CNC note toutefois que cette dernière semble stagner et ne progresse plus aussi vite qu’auparavant. À l’inverse, Amazon Prime Video et Disney +, respectivement deuxième et troisième plateforme de streaming en France, voient leur nombre d’abonnés progresser. Au total, en 2022, Netflix totalise environ 11 millions d’abonnés (+6%), Amazon Prime Video en compte 7 millions (+17%) et Disney + a réussi à en attirer 4 millions (+23%).

Pour le reste du marché de la vidéo, on peut noter le déclin continu du support physique qui perd encore 4,3% pour un chiffre d’affaires de 234,9 millions d’euros, c’est 75% de moins qu’il y a 10 ans. En revanche, le CNC montre que les services de locations et d’achats dématérialisés progressent en 2022. Les films et séries restent donc une valeur sûre pour les loisirs en France, en revanche le public semble bel et bien avoir durablement modifié ses habitudes de consommation.

SVOD Xbox

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OneSpartanLeft

31 jan 2023 @ 19:28

Attention ce n’est pas pour lancer un débat de « la majorité des gens font ci ou ça ». J’étais assez clairement anti demat, sans être un vœux briscard, je joue depuis un peu plus de 30 ans, et c’est vrai que la boîte, la collec, le manuel (quand il y en avait), l’odeur dégueulasse de plastique neuf, c’est quelque chose. Mon énorme ludothèque au mur que les gens prennent pour des DVD en témoigne. Et puis un Xbox Arcade par ci, un old game en promo par là... Maintenant la majeure partie de mon catalogue est en demat (j’ai encore tous les jeux physiques, je ne vends jamais). Heureusement Amazon ou d’autres vendeurs physiques nous rappellent que c’est presque systématiquement moins cher d’acheter en dur, donc il y a l’argument économique aussi... Avec le GP Ultimate, j’ai considérablement réduit mes achats de plastique, mais ça m’arrive encore. Mes 5To sur ma SX sont plein à 99%, et j’ai encore des jeux blistés, certains depuis l’époque 360 🤣 Mais pouvoir acheter une jeu qui vient de sortir, un dimanche pluvieux en boxer sur son canap, c’est quand même carrément pratique !