Rachat d’Activision Blizzard par Xbox : un coup « fantastique » selon un ancien cadre de Nintendo

«» le 28 avril 2022 @ 11:442022-05-06T16:14:30+02:00" - 0 réaction(s)

L’intention de rachat d’Activision Blizzard par Microsoft a fait couler beaucoup d’encre. Depuis cette annonce en janvier dernier, beaucoup de choses ont été dites, mais c’est aujourd’hui l’ancien directeur de Nintendo of America, Reggie Fils-Aimé, qui s’est exprimé sur le sujet.

Reggie Fils-Aimé évoque un achat « fantastique »

Invité du SXSW 2022, Reggie Fils-Aimé a évoqué de nombreux sujets, mais a notamment été interrogé sur les récentes acquisitions rythmant les derniers mois du monde vidéoludique.

Si Take-Two et le rachat de Bungie par Sony furent évoqués, c’est bien évidemment le sujet Activision Blizzard qui nous intéresse principalement. À ce sujet, l’ancien directeur de Nintendo America est très clair, il s’agit d’un “achat fantastique”.

L’achat d’Activision par Microsoft, je pense que c’était un achat de détresse, le cours de l’action avait baissé d’un tiers avec tous les problèmes culturels que la société a eu, c’était un achat fantastique de King, des jeux mobiles, Call of Duty… c’est juste un achat fantastique.

La culture d’entreprise dépend des haut placés

La culture d’entreprise a aussi été évoquée suite aux différents scandales liés à Activision Blizzard. Selon Reggie Fils-Aimé, celle-ci dépend des décisions des haut placés, et le conseil d’administration n’a pas forcément fait son travail correctement.

La culture est définie au sommet…

La culture d’une organisation est l’air que respirent tous les employés, c’est la façon dont les gens agissent lorsque les dirigeants ne sont pas dans la pièce, c’est la direction qui décide de la culture d’entreprise et… je dois dire que le PDG doit en prendre la responsabilité, il donne le ton.

Quant au maintien de Bobby Kotick à son poste, Fils-Aimé répond que cette décision appartient à Phil Spencer et Satya Nadella qu’il décrit d’ailleurs comme de bons amis.

Écoutez, ce sera une décision que mes bons amis Phil Spencer et Satya prendront, ce n’est pas moi qui décide... mais en tant que dirigeant, je sais que les leaders définissent la culture et que [Activision Blizzard] avait une mauvaise culture, ce n’est pas seulement Activision... malheureusement, l’industrie du jeu a connu un certain nombre de situations de ce type…

Il conclut par dire qu’au sein de Nintendo America, il a eu la chance d’apporter, notamment par son rôle et sa couleur de peau, une sensibilité culturelle. Preuve que toutes les sociétés sont concernées, il y a deux semaines, on apprenait que Nintendo America était visé par une plainte du National Labor Relations Board. Les allégations portent sur des « activités concertées » et des « actions coercitives » contre un travailleur, interférant avec son droit de se protéger et à s’organiser.

Activision Blizzard

Accueil > News