Un peu plus tôt cette année au début du mois de juin, nous évoquions la fait que Warner Bros., qui appartient à AT&T depuis 2018, était à vendre. Très vite, de nombreux acteurs du secteur se sont manifestés pour témoigner leur intérêt. Il y avait d’abord eu Electronic Arts, Take Two ainsi qu’Activision sur le coup, puis Microsoft s’était également montré intéressé par une acquisition.
Deux mois plus tard, début août, le PDG de WarnerMedia semait le doute en déclarant à ses employés :
Le Groupe Warner Bros est toujours dirigé par le président Toby Emmerich. Le Groupe de télévision de la Warner Bros reste dirigé par son président Peter Roth. Warner Bros Interactive continue de faire partie du Groupe « studios et réseaux », avec nos licences et franchises mondiales, y compris DC, dirigé par Pam Lifford, et sont toutes axées sur l’engagement des fans avec nos marques et franchises par le biais de jeux et d’autres expériences interactives.
Circulez, il n’y a rien à voir !
Aujourd’hui, c’est dans les colonnes de Bloomberg que l’on apprend que AT&T a retiré Warner Bros. Interactive Entertainment de ses actifs en vente. Cette décision pourrait venir de plusieurs éléments, comme le remplacement de Randall Stephenson par John Stankey au poste de PDG ou la sortie prochaine de licences à fort potentiel. Bloomberg évoque également le fait que la multitude de franchises et les accords sur le long terme liés aux différentes marques pourraient avoir posé problème.
Rappelons que plusieurs jeux viennent d’être annoncés et dévoilés au public. On pense notamment à Suicide Squad : Kill The Justice League, nouveau bébé de Rocksteady, ou encore Gotham Knights sorti tout droit de chez Warner Montréal. S’il était question au début de l’été d’une vente d’environs 4 milliards de dollars, le géant a visiblement estimé que le potentiel de croissance de l’entreprise était trop important pour se séparer de la branche jeu-vidéo.
