Messie parmi les messies, Final Fantasy s’est imposé avec la série Dragon Quest comme étant LE RPG incontournable à chaque sortie. Après quelques derniers épisodes et spin off contestés, plus ou moins injustement, Square Enix nous livre son opus au chiffre maudit, l’épisode XIII. Arrivera-t-il à redorer le blason de la série en cette période où les RPGs japonais sont en énorme perte de vitesse au profit des RPGs occidentaux ? Et ça tombe bien que la question se pose d’elle-même, puisque le test va tenter d’y répondre, ce qui n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît.
Final RPG
Qu’est-ce qui fait un bon RPG ? Question aussi vaste que difficile, mais nous allons tenter d’apporter une réponse la plus exhaustive possible. Nous avons tout d’abord le scénario, élément central d’un jeu de rôle qui se doit d’être un minimum travaillé en termes de personnages, de liberté, de rythme et de background pour tenir la route. Ensuite vient le système de combat, clé de voûte du gameplay qui fera que la sauce prend ou non. Et enfin le gameplay en lui-même, à savoir la gestion des personnages, menus, objets, déplacements, tout ce qui fait qu’un jeu est une expérience unique.
Maintenant qu’est-ce qu’un bon Final Fantasy ? Question encore plus difficile étant donné que chaque épisode se veut différent. Mais nous allons quand même tenter d’y répondre avec pour référence les opus précédents. Bien évidemment, il doit posséder les éléments d’un bon RPG. Puis, il doit avoir une ambiance unique à base de mélancolie, des personnages plus ou moins torturés et reconnaissables au premier coup d’oeil, des invocations aussi dévastatrices qu’impressionnantes, un méchant charismatique, des musiques envoûtantes, de la magie à tire larigot, un twist énorme dans le premier tiers qui chamboule tout, un système de jeu au tour par tour, et je crois que c’est tout ! On va mettre de côté les icônes de la saga comme les Mogs, les Chocobos ou les cristaux, sinon on ne s’en sort plus.