Deux ans ! Deux ans d’attente insoutenable après un jeu qui a marqué les esprits de tous, débarquant de quasiment nulle part. Deux ans de torture psychologique à psychoter sur le contenu de la suite. Deux ans de jeux bouche trou pour attendre son arrivée. Deux ans ! C’est ainsi qu’a été attendu Batman Arkham City. Faisant suite à l’excellent Batman Arkham Asylum, la déception peut très vite arriver au tournant et pour plusieurs raisons.
Batman, je m’appelle Batman
Et le tournant était plus attendu qu’un virage du Tour de France et la déception plus pesante que le soutien gorge de Pamela Anderson. Et c’est d’un simple souffle que Rocksteady enlève tous ces doutes à commencer par l’environnement. Vous êtes dans Arkham City, un complexe pénitencier créé dans un quartier de Gotham et entouré d’une muraille géante. C’est donc beaucoup d’extérieur à explorer, sans oublier des passages en intérieur, même si ces derniers sont moins nombreux que dans l’Asyle, ils en restent tout de même un peu plus complexes et variés. Si nous faisons référence au premier, Arkham Asylum, on pouvait noter quelques petits défauts qui ont été balayés eux aussi aisément à commencer par un casting de tout premier ordre : Joker, Two Face, Le Pingouin, Clayface, Le Chapelier Fou, Deadshot, Harley Quinn, L’Homme Mystère, Bane, Mr Freeze, Poison Ivy, Catwoman, Scarface, Victor Zsaz et bien d’autres. Et même si certains d’entre eux font plus office de défi secondaire, voire de figuration, on a le droit à une grande richesse qui fait oublier le casting plus réduit d’Arkham Asylum.
Heureusement pour Batman que Catwoman, qui possède sa propre panoplie de coups et de mouvements (elle grimpe de bâtiment en bâtiment et se balance avec son fouet), lui filera un coup de main en suivant sa propre histoire, mais il sera surtout soutenu par Alfred, Oracle et bien sûr Robin, qui n’auront qu’un rôle de figuration, mais qui ont quand même le mérite d’être là. Un autre point qui a été amélioré vient de l’IA adverse bien meilleure ; les ennemis sont surtout plus nombreux et agressifs, rendant le titre un poil plus difficile. Pour ceux qui joueront directement en difficile : vous allez souffrir, les adversaires étant très résistants. Le dernier point, et non des moindres, venait de l’aspect détective et enquêtes. Là encore, les développeurs ont accentué cet aspect avec beaucoup d’enquêtes, de pistes à suivre et d’objets à analyser afin de trouver des indices et remonter des pistes.
Miaou ! Oui je fais super bien le chat
- Heureusement que les dégats de costume ne se font pas entre les jambes, parce que là, c’est le craquage de slip assuré.
Côté gameplay, quelques changements plus adaptés pour cet environnement largement plus vaste et plus ouvert sont à noter : vous pourrez ainsi avec fluidité planer, utiliser le grappin, et vous déplacer à travers tout Arkham City avec l’aisance et l’agilité de l’homme chauve souris. Les combats aussi ont été un peu revus à la hausse, puisque pour s’aligner avec la quantité d’adversaires simultanés, vous aurez à disponibilité de nouveaux mouvements, comme les contres multiples, ou la possibilité d’utiliser vos gadgets en plein combat. Et gadgets il y aura, puisque pour accompagner les batarangs, gel explosif, tyrolienne, vous aurez droit à de nouveaux jouets, comme un fusil électrique, des grenades à glace, des bombes de fumée qui seront bien utiles pour votre avancée que ce soit pour assurer l’offensive, la défensive, ou encore progresser au sein de l’environnement.
Pour le reste, nous avons toujours affaire à un jeu d’action à la troisième personne dans lequel l’ambiance, l’univers et le gameplay sont amenés avec brio pour nous offrir un titre de qualité ludique encore plus trippant que le premier opus.