Alors que Fight Night semble bel et bien rangé dans la vitrine des anciennes gloires, EA Canada délivre en ce début d’année 2018 un nouvel épisode de sa nouvelle franchise phare du sport de combat : EA Sports UFC. Seulement quelques mois après son annonce, il est grand temps d’enfiler les gants et de pénétrer dans l’octogone pour découvrir ce que cet EA Sport UFC 3 a dans le ventre.
Le bourre-pif comme on aime
Une fois dans la cage, plus rien ne compte. Soit on l’emporte, soit on se fait battre. Pas de souci à se faire là-dessus, la prise en main d’UFC est immédiate malgré une palette de coups impressionnante de richesse. Une variété énorme de styles de combat y sont représentés. De la boxe anglaise au muay-thaï, les coups s’enchainent, claquent et font mal à mesure que la barre d’endurance diminue. La gestion de son endurance est d’ailleurs un des aspects essentiels du jeu. On a beau être un puncheur, face à un adversaire résistant, mieux vaut ne pas tout donner dès le premier round, au risque de le payer très cher.
En plus de savoir attaquer et se défendre en restant sur ses jambes, les jeux UFC ont souvent péché par leur jeu au sol que l’on qualifiera de laborieux pour qui ne prend pas le temps de s’y intéresser afin de maitriser le système. Pour faire simple, le principe reste le même cette année à quelques différences près : on utilise toujours le stick droit pour changer de position alors les différents mouvements possibles sont indiqués à l’écran. On ne perd donc plus de temps à tenter de prendre le dessus sur un adversaire qui verrouille complètement un côté. Maîtriser le jeu au sol est un excellent moyen de fatiguer son adversaire, lui asséner quelques coups ainsi que de tenter une prise de soumission pour l’obliger à abandonner le combat. C’est donc un aspect à ne pas négliger malgré sa prise en main peu intuitive.
Pour progresser, il y a bien évidemment la carrière cochant toutes les cases du cahier des charges EA Sports. Un jeune en devenir qui gravit les échelons sportivement pour détrôner le champion tout en améliorant sa cote de popularité sur les réseaux sociaux en gagnant des followers. Comme dans FIFA, Madden et NBA Live en somme. EA Sports UFC 3, propose néanmoins, en plus d’un éditeur de personnage bien fichu, un système d’entrainement plutôt poussé permettant d’améliorer différentes statistiques ou de débloquer de nouveaux coups, combos ou talents selon le gymnase dans lequel on s’entraîne. Si la carrière ne propose pas de scénarisation développée, ce système offrant une montée en puissance personnalisée de notre avatar permet de prendre ses marques avant de se frotter à d’autres en multijoueur.
Même sans un avatar adapté et modelé à notre style de combat, il est extrêmement difficile de ne pas trouver un seul combattant correspondant à notre façon de jouer tant le roster est large puisqu’on compte plus de 200 personnages jouables. De plus, les plus grandes stars sont extrêmement bien modélisées et font vraiment honneur à l’Ignite Engine de par leur rendu ainsi que par leurs animations photoréalistes. De quoi encore plus apprécier un beau combat quand on commence à prendre le jeu en main.