Test - Dragon Ball Xenoverse

«30 ans de Kamehamehas» , - 6 réaction(s)

Les séries cultes, et bien c’est culte. Après avoir posé cette vérité absolue, on ne peut que se demander ce qu’est une série culte, ce que cela signifie “être culte”, comment une série devient culte, etc. Ensuite, on va mettre toutes ces pensées à la poubelle pour se pencher sur Dragon Ball Xenoverse, énième itération vidéoludique de la saga d’Akira Toriyama qui a marqué toute une génération, et bien au delà, puisque malgré le fait que le manga soit fini depuis presque 20 années, Goku et ses potes ont toujours le vent en poupe dans le monde entier. Ils viennent même de fêter il y a quelques mois les 30 ans de la série qui a renouvelé le shônen…

Xénophobe

Certaines cinématiques sont en dessin animé de moyenne qualité.

Après de longues années de loyaux services dans le jeu de baston, il était temps que Dragon Ball se renouvelle vidéoludiquement parlant pour devenir un … jeu de baston ! Mais attention ! Pas n’importe quel jeu de baston, un jeu de baston orienté online ! Et ça, ça change tout. Enfin, presque pas en fait. Vous vous rappellerez probablement le dernier titre de la saga Dragon Ball : Battle of Z, qui lorgnait maladroitement sur le online, les équipes et les rôles ? Et bien Xenoverse est l’aboutissement de ce projet avec un aspect MMO, sans pour autant réellement l’être. Imaginez, il y a de nombreuses lunes de cela, il existait un Super Serveur qu’on décrivait dans certaines légendes et qui faisait tourner les parties, certes avec quelques difficultés et de longs temps d’accès pour lier les gens entre eux, mais une fois fait, les combats se déroulaient superbement.

Le Super Serveur après des jours de difficulté, devint une légende, une fable inventée par les pionniers pour donner espoir aux peuples gagaballiens.

Après son terrible affrontement contre “Mise à jour Day One”, le terrible Empereur de l’espace virtuel, le Super Serveur, bien que victorieux, fut affecté par un terrible virus. Les symptômes rendirent le Super Serveur complètement inopérant. Même si parfois il arrivait à fonctionner avec difficulté quelques instants, reboutant vers l’accueil dans un dernier soupir la horde de sauvageons qui se rassemblaient autour de lui pour se battre entre amis et contre d’autres sauvages. Le Super Serveur après des jours de difficulté, devint une légende, une fable inventée par les pionniers pour donner espoir aux peuples gagaballiens.

A peine arrivé, Trunks va vous tester pour voir si vous valez le coup.

Ces derniers n’étaient cependant pas laissés de côté, puisqu’ils pouvaient tout de même jouir de la plupart des fonctionnalités en solitaire, accompagné de “Cyborgs”, ces intelligences artificielles créées par le docteur Gero. Mais cela est loin d’être la même chose que de partager ses aventures avec des amis et d’autres humains. Tout ce que ces Cyborgs avaient en tête était qu’il fallait tuer Son Goku, ainsi qu’une curieuse obsession pour le prix de l’essence. Se moquant de se battre convenablement contre les adversaires, ou ne serait-ce que de mourir bêtement contre des adversaires créés par la Capsule Corp, autrement plus hargneux et qui mériteraient d’avoir de vrais renforts pour leur faire face. Mais cette solitude n’avait pas que des mauvais côtés, puisqu’elle permettait de masquer d’horribles erreurs de conception, comme le manque total de pratique quant à la mise en relation de joueurs pour former un groupe, discuter ou lancer une partie. Ou bien même l’absence de raccourcis de jeux qui sont pourtant le bon sens même ! La légende affirme que le Super Serveur sera guéri par un voyageur venu du futur où il existe une mise à jour qui remettra sur pied ce formidable combattant dans le but de rectifier le tournant catastrophique qu’a pris l’histoire. Mais pour le moment, il faudra prendre son mal en patience espérant que le sauveur du futur arrive vraiment et que le Super Serveur existe réellement et soit fidèle à ce dont parlent les légendes, qui souvent, exagèrent beaucoup quand même.

Police !

Comme dans tout jeu Dragon Ball, on pourra invoquer Shenron pour faire un voeu.

Dragon Ball Xenoverse se rapproche fortement d’un Tenkaichi. Un bouton pour les coups rapides, un pour les coups forts, un pour les kikohas et un pour le saut/vol. Combinés avec les gâchettes droite ou gauche+droite, on peut sortir des attaques spéciales et ultimes choisies parmi une liste conséquente de techniques originales et inventées. Vous pourrez ainsi créer le guerrier de vos rêves avec les techniques que vous préférez et l’apparence que vous souhaitez pour le faire progresser au fil des points d’expériences gagnés. Le jeu se découpe en deux morceaux : l’histoire, qui expliquera votre venue, et votre rôle à Toki Toki la ville du temps, siège de la police du temps. Vous parcourrez ainsi l’histoire de Dragon Ball qui a été altérée par une menace inconnue et devrez rectifier ces paradoxes avant que l’univers ne s’écroule. L’histoire n’est pas bien difficile, même si certains moments seront relativement corsés selon votre race (5 disponibles), votre niveau et vos techniques. C’est cette histoire même qui vous permettra de débloquer des personnages et des apparences, si vous êtes lassé de votre personnage original (ou de reroller sur un des 8 emplacements de persos disponibles) pour pouvoir incarner espérons-le, votre personnage préféré.

Le jeu dans l’ensemble est efficace et de nombreux points noirs soulignés dans la preview “Network Test” sur PS3 ont été rectifiés...

Pourquoi espérons-le ? Et bien parce que le casting est assez réduit. Enfin disons plutôt qu’il manque énormément de têtes à l’appel, car en tout on a une soixantaine de personnages (dont certains sont carrément une apparence différente d’un perso déjà présent). Il ne manque pas forcément des têtes d’affiches, mais des persos qui ont leur importance dans l’aventure originale qui finalement n’est que survolée car totalement réécrite de manière à ce que vous la rectifiiez. Mais cela est au profit du synopsis du jeu qui elle est bien plus intéressante que ce qu’on a pu voir dans les derniers films et OAVs à la qualité plus que mauvaise...

L’histoire ne se passera pas forcément comme prévu : ici, Son Goku arrivera trop tard et non soigné complètement pour stopper Freezer.

L’autre partie du jeu est le mode libre. Vous pourrez vous balader comme bon vous semble dans Toki Toki, affronter des joueurs ou vous allier à eux (par groupes de 3) pour combattre d’autres policiers du temps sur divers modes ou affronter les défis des 60 missions à la difficulté croissante (certaines étant extrêmement difficiles sans alliés) et aux objectifs secondaires souvent retors, même à plusieurs. Ces objectifs secondaires, cachés, vous offriront des récompenses plus conséquentes, dont des techniques ou des objets plus ou moins utiles selon votre style de jeu. Le jeu dans l’ensemble est efficace et de nombreux points noirs soulignés dans la preview “Network Test” sur PS3 ont été rectifiés, ou au pire, adoucis. Ainsi, le jeu n’est pas vraiment techniquement digne de la Xbox One, mais les textures sont tout de même supérieures à la version suscitée, même si celles du sol restent quand même plutôt dégueulasses. Le système de lock est efficace et, avec le timing des attaques maîtrisé, permettra de sortir un jeu dynamique laissant l’impression de jouer un épisode de l’animé. Concrètement on est très proche d’un Tenkaichi, comme dit plus haut. Cependant, le jeu arrive à s’en éloigner avec la possibilité de changer d’arène en pleine mission en passant par des portails, ou encore la possibilité d’utiliser un détecteur de puissance pour analyser son adversaire et/ou découvrir des objets cachés dans le décor. Vous pourrez également utiliser des objets pour vous remettre en état ou envoyer du buff sur votre équipe.

Bilan

On a aimé :
  • Dynamisme fou des combats
  • Enfin ! Y’en avait marre de devoir refaire l’histoire originale à chaque jeu !
  • L’opening qui te fait dresser les cheveux sur la tête d’excitation
  • Les éléments de création de personnages très complets
On n’a pas aimé :
  • La conception du système communautaire, bancale
  • Ça manque de personnages de l’oeuvre originale
  • Les lenteurs d’accès serveur (quand il fonctionne)
J’ai grave les boules !

Dragon Ball Xenoverse laissait un très mauvais pressentiment, suite à la preview. Mais une fois le jeu complet en main, le sentiment s’est adouci fortement pour procurer un plaisir efficace de jeu seul ou en équipe comme si on y était. Bien au delà du précédent Battle of Z. Le jeu n’est certes pas exempt de défauts, loin de là, mais il est assez original, suffisamment solide et propose un challenge assez long, différent et difficile pour encourager les joueurs qui commençaient à en avoir marre des mêmes jeux identiques de la saga. Et en plus, même si on est loin d’un vrai MMO, puisqu’on se rapproche plus d’un MMO comme Destiny, il est donc axé online ! Enfin quand le Super Serveur vient tout juste de prendre un senzu, sinon...

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Dragon Ball Xenoverse

PEGI 12 Violence

Genre : Combat

Éditeur : Namco Bandai

Développeur : Dimps

Date de sortie : 27/02/2015

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4

6 reactions

DAILY

10 mar 2015 @ 11:52

Personnellement ça faisait des années que je n’avait pas joué à un jeu DBZ et je ne suis absolument pas déçu. Bien sûr ce n’est pas le jeu de l’année mais avec son côté online cela donne un coup de fraicheur à la franchise. Comment ne pas être séduit à l’idée de créer son propre sayan ? Résultat je suis retombé en enfance et je me suis remis à regarder les épisodes :-))

kalud

10 mar 2015 @ 12:12

Perso je m éclate bien sur Battle of z malgres de gris défaut et ca fera patienter en attendant xenoverse en promo. Merci pour ce test bien complet.

Mr Moot

10 mar 2015 @ 12:38

Ce Xenoverse est plus que sympa, et je prends beaucoup de plaisir a y jouer, c’est indéniablement le meilleur opus depuis tenkaichi 3.

En plus il faut savoir que ce jeu se base sur les ruines du mmo qui n’est jamais sorti par chez nous, c’est de là que viennent beaucoup d’éléments dont les types de race. A priori Dimps a eu moins de deux ans pour le développer et le budget n’a pas été conséquent, quand on sait ça le résultat parait d’autant meilleur. Je vais encore patienter mais il y a des chances que je prenne le season pass, ce qui est très rare. Vivement la suite, en espérant plus de race et de perso de la série.

Fallivion

10 mar 2015 @ 14:42

J’avais acheté Raging blast 2 et Battle of Z, et j’en étais ressortis franchement déçu car je n’avais acheté aucun jeu de DBZ depuis l’orgasmique Tenkaichi 3. Pourtant lorsque j’ai lu les différentes news et m’être renseigné sur le casting j’ai à nouveau craqué, merci le fanboyisme ^^.

Mon impression est globalement positive, la création de personnage est agréable ( uniquement testé le peuple de freezer ) l’histoire est plutôt cool. Le plus bémol reste toutefois le casting qui est affreusement chiche comparé au sacro saint Tenkaichi 3. Mais j’ai bon espoir à nouveau, après les deux précédents opus, de retrouver sous peu un excellent DBZ, et surtout un casting riche ( pas sous DLC si possible hein ).

Par contre je reste toujours aussi circonspect devant la radinerie des créateurs pour le casting des jeux. Ils payent plus s’ils mettent plus de perso ? ( j’essaye de comprendre là ).

Stéphan

10 mar 2015 @ 17:16

Fallivion : Je ne sais pas si c’est le cas de la licence Dragon Ball, les mangas étant généralement acquis pour l’oeuvre complète, et non certains morceaux, comme on peut le voir avec les comics (L’affaire Spider-Man par exemple, ou encore Avengers et Agents of SHIELDS où ils n’ont pas le droit d’utiliser le mot Mutant car il a été acquis par un autre studio qui s’occupe de X-Men).

Donc théoriquement, je ne crois pas que c’est une histoire de payer plus pour avoir le droit d’utiliser plus de persos. Par contre, développer un perso prend du temps et des ressources. Il faut les modéliser, faire les textures, les animations, sans compter la programmation. Et enfin la partie sonore de ces persos. Cela demande du temps de travail, et donc de l’argent. Et je ne parle même pas de l’équilibrage !

Je ne sais pas quel budget a été alloué au jeu, mais franchement avec un budget serré, j’aurais pas fait les mêmes choix de casting. Par exemple, on n’a pas besoin de 3 soldats de Freezer différents. Le même avec un costume différent aurait suffit largement pour des figurants. Cela aurait permis de mettre un C-16 et un Dabra par exemple. Ou encore de développer une classe Cyborg. Car qu’ils ne soient pas représentés correctement (sont marqués humains, alors qu’il y a des différences !) alors qu’ils sont importants dans l’histoire, tout comme les Kaios, d’ailleurs, ça m’embête personnellement pas mal.

Le jeu est vraiment très sympa (lus que Battle of Z, qui l’était un peu quand même, mais avec d’énormes tares), alors que j’étais parti avec une forte crainte après avoir touché à la Network Test sur PS3 (et je en parle même pas de l’égrènement de la licence, avec les derniers OAVs et Films allant de catastrophiques à très bof.). L’essentiel des problèmes à été rectifié, voir adouci et le jeu tient la route et est original dans son histoire.

Reste plus que ce fichu serveur fonctionne correctement et le jeu vaudra l’investissement sans hésiter. Pour info, ce test est en correction depuis une semaine, et depuis cette semaine, je n’y avais pas retouché (un autre test à base de stratégie en fin de correction + un autre en cours à base de zombies). J’ai donc eu la mise à jour ce matin, et quandj’ai voulu capturer des images plus personnalisées pour le test avec la MAJ de la console « Serveur indisponible », mais vous pouvez jouer hors ligne ! Ca, ça me gonfle que le soucis ne soit toujours pas réglé. C’est même honteux pour un jeu dont l’aspect online est fortement mis en avant.

Si y’a pas de solution technique pour le remettre en état, qu’on laisse crever le Super Serveur et ensuite, on invoque Shenron pour le ressusciter au top de sa forme ou pour en invoquer un autre !

Mr Moot

25 oct 2015 @ 20:44

@Stéphan apparemment ici le problème c’était le temps, on leur a laisser un délai assez court pour faire le jeu