Enfin pour la dernière carte, un simple remake contemporain d’une des cartes les plus populaires de Black OPS, la carte Firing Range, plus sobrement dénommée « Studio ». Une carte populaire certainement car il s’agit d’une carte très petite où il est pour le coup difficile d’élaborer une quelconque stratégie. Même les joueurs solitaires y trouvent leur compte car l’utilité d’avoir une équipe est ici très réduite. La carte est dynamique, animée par quelques cibles mouvantes dont le but certainement est de déstabiliser le joueur. La carte propose également quelques points de vue intéressants et autant d’abris en cas d’attaque aérienne. Étrangement, les coins de la carte sont les endroits les plus sûrs alors qu’il s’agit pourtant de points de réapparition ; ainsi, vous aurez parfois l’occasion de débusquer l’ennemi attendant la livraison de son colis stratégique, pour peu que vous soyez attentif à toutes les zones de repli possible (en même temps, c’est un peu le but du jeu).
Ça sent le cramé
En addition de ces quatre cartes exclusives, le pack Uprising inclut « Mob of the dead », une toute nouvelle expérience zombie en ligne, jouable jusqu’à 4 joueurs.
Dans l’idée, vous incarnez un gangster de l’époque de la Prohibition parmi quatre détenus à Alcatraz et ayant prévu leur évasion le soir d’une attaque de zombie, quel timing !
Pour mener à bien votre mission vous devrez, en plus d’échapper aux zombies, récupérer un certain nombre d’objets permettant la construction d’une sorte d’avion de fortune, et permettant surtout de fuir « le rocher », complètement envahi de morts-vivants. La carte est immense et l’on a à faire à un véritable dédale de couloirs, entre les niveaux supérieurs et les sous-sols. Il y a même certains passages secrets à découvrir : lorsque vous mourez, vous vous retrouvez désincarné et capable éventuellement de traverser les murs, au moins d’apercevoir certains indices non observables autrement, grandement utiles à la résolution de certaines énigmes (nombreuses dans ce mode de jeu), comme l’obtention de codes, par exemple, mais on ne vous en dira point plus dans ces lignes. Quelques parties en ligne avec les bons joueurs suffisent à en découvrir la grande majorité.
De nouvelles armes sont également incluses dans cette extension zombiesque uniquement, comme le Uzi ou encore la M1927 (le fameux « tommy gun » des gangsters de la Prohibition), deux armes puissantes et bien équilibrées même avant amélioration. Vous pourrez aussi compter sur deux nouveaux atouts qui permettront de garder l’avantage pour les vagues les plus difficiles. Enfin, une dernière arme assez atypique apparaît dans le jeu : le Blundergat. Cette arme robuste est un fusil à un coup extrêmement dévastateur, que l’on peut obtenir seulement dans une boite mystère ou lors de la résolution d’une quête (grâce au Tomahawk infernal, c’est un secret !). Cette arme très puissante gagne encore plus d’intérêt si vous l’améliorez grâce à l’établi permettant de transformer vos munitions en acide. En deux coups de cuillère à pot, on peut donc se retrouver avec l’Acidgat, véritable arme de destruction massive capable de tirer trois balles gorgées d’acide, destinées à ronger les chairs mortes et putréfiées de vos ennemis : c’est certainement l’une des armes les plus efficaces du jeu.
L’aventure Mob of the dead propose un contenu riche et une carte immense avec de nombreux objectifs à atteindre, en plus de garder vos ennemis à distance. L’avantage, c’est qu’avec une équipe correcte et bien soudée, on est capable d’atteindre la manche 20-25 sans problème, ce qui n’est pas toujours démontré sur les autres cartes zombie.
Et pour finir sur une note moins joviale, il convient premièrement d’aborder ces soucis récurrents de connexion divers et variés qui traduisent nettement le manque d’implication de la part des éditeurs, car la licence Call of Duty n’est sûrement pas la plus en peine du monde vidéoludique et c’est tout simplement un scandale de voir ces problèmes qui datent de la première heure toujours pas résolus. Deuxièmement et au risque de fâcher une partie de nos lecteurs, la mentalité des joueurs que l’on peut croiser sur le live de Call of Duty (et on fera très attention à ne pas généraliser) est véritablement affligeante, entre ceux incapables de jouer en équipe (qui n’ont donc rien à faire sur le Live !), ceux incapables de retenir leur grossièreté (mute !) ou encore ceux qui font de l’anti-jeu (les pires). Les exemples sont tellement variés qu’on ne les étalera pas ici, mais on posera la question suivante : quel est l’intérêt de pratiquer un des jeux les plus populaires en ligne, si c’est pour disputer des parties à huis clos, simplement pour résoudre des énigmes sûrement déjà dix fois résolues (en témoignent vos succès, très chers !) ?
C’est, et cela restera le défaut majeur de Call of Duty : l’esprit des joueurs. Il n’y a pas de véritables mesures pour permettre à n’importe quel joueur occasionnel de jouer une partie dans les règles, de pouvoir profiter intégralement d’un DLC qu’il vient d’acheter pour une somme pas franchement modique ( 15€), toujours mélangé aux maîtres prestiges, véritables « zombies » du live. C’est donc à chacun de faire les bonnes rencontres, de faire le tri parmi une immense foule de joueurs… quand on ne perd pas la connexion avec l’hôte.