Un des piliers de l’année 2012 fait son grand retour sous la forme de DLC épisodiques regroupés sous le doux sobriquet Assassin’s Creed 3 : La folie du roi Georges Washington. Le premier épisode nommé Déshonneur, disponible pour 800 points (contenu pris en compte sans débourser plus de sioux pour ceux qui ont acheté le Season Pass), vient de sortir, moment pour nous d’enfiler à nouveau la capuche d’assassin, et de s’équiper des lames secrètes.
Arnold et Willy
Dans ce DLC, vous vous retrouvez plongé dans la peau de Rago... Rako... je n’arrive toujours pas à prononcer son prénom indien à coucher dehors. Et comme ici, point de Connor, on l’appellera Ragondin. Ragondin, donc, se réveille brusquement suite à un cauchemar bien énigmatique dont vous aussi serez le spectateur. Des scènes incohérentes, troublantes et violentes feront ainsi office de réveil matin plutôt efficace. Ragondin se sent différent. De plus, il ressent également son monde différemment. Ses souvenirs sont flous, il ne sait pas ce qu’il se passe, il ne comprend plus rien ! Et pour cause. Sa mère qui est morte sous ses yeux, se tient devant lui, alors qu’il est adulte. Tout l’univers se déroule comme si Connor (l’alias occidental de Ragondin) n’avait jamais existé. Comme si Assassin’s Creed 3 n’avait jamais eu lieu. Pourtant, Ragondin se souvient de tout ce qu’il y a fait, des conséquences que cela a eu sur l’histoire, mais aussi sur qui il est. Impossible de se rappeler de quoi il en retourne, tout comme le sera le joueur, mais ça sent l’influence d’une certaine pomme, tout ça... Il va donc, après avoir à peu près compris que cela ne tourne pas rond en voyant son ancien camarade Georges, être roi du Nouveau Monde, accompagné de Putman et Benedict Arnold et surtout ne pas être un roi très sympathique.
C’est donc en quête d’explications, mais aussi pour arrêter Georges, que Ragondin prend la route dans une aventure très courte. Le format épisodique justifiant ainsi moins de deux pauvres petites heures de jeu. C’est très peu, surtout que durant ces 2 heures, on ne fait pas grand chose à part gambader dans la prairie pour aller d’un point A vers un point B et se laisser aller par le scénario relativement fou, comme l’indique le titre, qui indique que de nombreuses choses vont se passer, mais pour cela il faudra attendre la suite, ce Déshonneur n’étant qu’une intro. Bien évidemment, Assassin’s Creed oblige, vous avez la possibilité de faire des à-côtés, et de prolonger la durée de vie d’une à deux heures supplémentaire. Mais cela ne sera qu’à condition de récupérer des coffres, ou de chasser un peu des quêtes secondaires, comme protéger quelques gens d’attaques, les prévenir de la famine, ou encore de les libérer de l’emprisonnement. Vous pourrez aussi céder à la tentation de chercher vos 3 artefacts de mémoire lucide qui traînent dans la zone Frontière (théâtre de ce DLC, le prochain devrait être Boston) ou même de refaire les quelques missions de ce DLC en visant la synchronisation totale.