Armée
L’aspect technique est un poil plus irrégulier. Et bien que le jeu n’exploite pas réellement toutes les capacités de la machine, il reste néanmoins un jeu correct visuellement parlant. Si Rubi est bien soignée, les autres personnages le sont un peu moins et les décors restent agréables sans pour autant être ultra fins. Il reste cependant quelques bugs d’affichage plus ou moins gênants. Heureusement qu’ils sont rares. Le jeu propose un filtre « vieux film », non-obligatoire, permettant de s’immerger dans l’univers du film des années 70. Cela rajoute un cachet visuel attrayant qui renforce encore plus l’habillage du jeu ultra stylisé dans ses menus remplis de singes. Les phases de rage seront le théâtre d’un changement graphique s’apparentant plus à du cell shading à forte dominante rouge et noir (et un peu de blanc) renforçant ainsi le côté gore et sanglant du jeu.
L’IA est assez agressive, tout en étant progressive. Vous ne tomberez pas sur des killers dès le début, mais l’opposition augmentera, proportionnellement à votre progression. Agressivité bien dosée, vous en baverez sur certains passages dans des arènes qui vous demanderont pas mal de sang froid et de persévérance. La bande musicale est tout simplement à tomber avec du bon vieux psycho-rock et bien d’autres genres musicaux habituels des productions Tarantino qui rythmeront avec délectation l’action. On appréciera la présence d’un jukebox qui nous permet d’écouter toutes les chansons du jeu une fois celui-ci terminé. La partie vocale est plus irrégulière. En effet, la voix de Rubi interprétée par la troublante et ravissante Eliza Dushku (et sa version française attitrée pour la VF) nous tiendra chaleureusement compagnie tout au long de l’aventure de manière convaincante. Malheureusement les autres voix s’en sortent largement moins bien que ce soit artistiquement comme qualitativement.