Unreal Tournament III

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Des modes de jeux simples mais efficaces, des véhicules puissants

Une fois qu’on a bien le titre en main après la campagne solo (qui prendra une petite dizaine d’heures, et qui est jouable à deux), on peut alors s’attaquer au cœur du jeu, le multijoueur. C’est là qu’Unreal Tournament III nous montre sa puissance, son efficacité et sa robustesse. Les modes de jeu sont les mêmes qu’en solo, on trouve alors du simple Deathmatch, du Deathmatch en équipes, de la capture de drapeau simple ou avec des véhicules, un mode guerre et un mode duel. Pour expliquer les plus simples, le Deathmatch ne demande qu’à éliminer les adversaires, le mode capture de drapeau demande d’aller dans le camp ennemi pour prendre son drapeau et le ramener à notre base, le mode duel n’est qu’un dethmatch à deux et le mode guerre est une sorte de capture de territoire, c’est celui qui est le plus complexe.

Dans ce mode guerre, chaque équipe dispose d’un noyau d’énergie appelé node qui reste dans la base reculée, le but étant de détruire celui de l’adversaire en lui tirant dessus avec tout ce qui nous passe sous la main. Ça semble tout bête comme ça mais en fait, ce noyau d’énergie ne peut pas être endommagé au début. Il faut en effet capturer des nodes secondaires auparavant pour pouvoir accéder au dernier et l’affaiblir. Mais évidemment, l’ennemi a le même but, et ce sera donc surtout une lutte sans merci pour les nodes secondaires. Pour prendre un node secondaire, il suffit de passer dessus avec son personnage, le node commence alors à se construire. Une fois que c’est fait, on peut passer au suivant jusqu’à atteindre le dernier et le détruire. Si un node est déjà pris par le camp adverse, deux solutions s’offrent à nous, soit le détruire en tirant dessus puis le reprendre (il se construira alors progressivement), soit s’emparer d’une sphère et l’emmener sur le node, ce qui aura pour conséquence de le construire directement.

Si on ajoute à ça les nombreux engins qui sont mis à notre disposition, les parties deviennent vite endiablées. Les nodes sont des points stratégiques très convoités, ils seront donc témoins de la guerre qui oppose les deux équipes. Les balles fusent, les roquettes explosent dans tous les coins, un rayon passe au beau milieu de la plaine pour faire exploser un tank tandis qu’un véhicule volant passe au dessus de nous. Le rythme est bien là, les parties sont fun, et on en redemande. Même si la maniabilité de certains véhicules peut sembler assez difficile dans les premières minutes de jeu, leur puissance de feu les rendra inévitables et nécessaires. Comment ne pas rester tout bête au beau milieu du champ de bataille à contempler un Raptor la première fois qu’on en voit un ? Cet engin est presque la réplique de ces choses à trois pattes qu’on peut voir dans la guerre des mondes, et se retrouver dessous n’est pas des plus rassurant, tant la bête en impose. On pourrait énumérer comme ça d’autres véhicules bizarres mais la liste serait trop longue. Certains sont plutôt conventionnels, mais d’autres en revanche ont vraiment de la gueule, en plus d’être efficaces.

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Unreal Tournament 3

Unreal Tournament 3

Genre : FPS