Afin d’accompagner la sortie du troisième film Transformers, Activision nous sort également un jeu vidéo (qui l’eut cru ?) pour prolonger l’expérience cinématographique... Ou remplir ses poches d’argent en profitant d’une licence plus que juteuse. Allez, devinez lequel c’est.
C’est toi le chat !
Dans cet opus, nous retrouvons nos créatures robotiques transformables sur Terre, où les factions Decepticon continueront de chercher des noises. Heureusement pour les humains, les Autobots sont là pour nous sauver les miches, parce que l’armement humain ne fait pas le poids. Le scénario ne casse pas trois pattes à un canard, mais finalement on n’aura pas besoin de plus que ça pour enchaîner les missions. On regrettera juste de ce point de vue que le jeu ne possède pas une vraie fin, car ici, ce n’est plus avec une queue, mais avec un poisson entier que le jeu se termine. Quoi qu’il en soit, nous avons affaire, comme le précédent jeu de la franchise (Les guerres pour Cybertron), à un TPS. Mais que ceux qui en font encore des cauchemars se rassurent, ce n°3 en est carrément le jour et la Lune ! A commencer par l’aspect technique, déjà honorable dans le premier opus, les graphismes sont ici un poil plus détaillés, et les décors sont surtout plus variés, la caméra ne posera plus les mêmes soucis qu’auparavant.
Le gameplay a été pas mal modifié, sans pour autant tout chambouler, de manière à rendre le soft plus agréable le pad en main. Et même si les différences ne sont pas flagrantes, elles encouragent rapidement à progresser dans le jeu. Ainsi, pour chaque niveau, vous jouerez un Transformer différent pour un total de 7 niveaux (3 Decepticons et demi et 4 Autobots). Et quand je dis différent, c’est différent, puisque chaque protagoniste possède des aptitudes et caractéristiques qui lui sont propres. Ainsi, on jouera sur le niveau de Mirage avec une approche furtive grâce à sa maîtrise du corps à corps et son système de … furtivité, tandis que Bumblebee privilégiera plus la vitesse de réaction, par exemple. On peut dire que le jeu, même s’il ne consiste qu’à buter pour progresser, possède un bon rythme. Et surtout, on n’a plus l’impression d’avoir des skins différentes entre gentils et méchants. Et ce rythme est également soutenu par la prise en main, qui, comme dit plus haut, a pas mal changé. La transformation en véhicule par exemple (Mode Overdrive), même si toujours activable en appuyant sur le joystick gauche, est beaucoup moins sensible, évitant ainsi les transformations accidentelles.
Je crois que j’ai des puces !
Le jeu possède toujours son système d’armement mais sans les munitions. Bien sûr, il faudra toujours recharger, mais vos munitions étant illimitées, les pannes sèches dues à un stock limité sont de l’histoire ancienne. Le système de combat s’effectue toujours avec le joystick droit, et propose désormais non seulement un combo par robot, ce qui est toujours mieux qu’un pauvre coup pourri qui sert à rien, mais en plus, il est bien moins lourd selon les robots (les légers pourront l’effectuer avec plus d’aisance), et permet de rapporter plus de points si c’est bien fait. Et oui, vous avez bien lu points. Le jeu possède un système de points qui augmente dès lors que vous tuez des adversaires. Enchaîner les adversaires donnera la possibilité d’augmenter temporairement votre multiplicateur de points, permettant d’en engranger plus encore et ainsi faire péter les records !