Test - Infinite Undiscovery

«Test oldie d’un jeu pas découvert !» , - 5 réaction(s)

Premier jeu de rôle japonais sorti de l’atelier de Tri-Ace, et sous l’égide de Square Enix, Infinite Undiscovery n’a pas vraiment marqué les joueurs lors de sa sortie. Parce que ce n’est pas un bon jeu ou bien parce que les joueurs, trop exigeants, sont tout simplement passés à côté d’un bon petit titre ?

Comme d’habitude

Ce n’est pas le début du jeu qui va surprendre les habitués des JDR made in Japan, puisqu’on a le droit à une introduction des plus banales. En effet, le héros, le troubadour Capell, se retrouve en prison sans qu’il comprenne pourquoi, et est libéré suite à un malentendu par une jeune femme le prenant pour le sauveur du coin dont il partage les traits. Après une fuite éperdue et plusieurs combats acharnés, ils retrouveront la résistance menée par ce fameux sauveur, et Capell verra naturellement sa destinée liée au salut du monde menacé par le joug d’un puissant chevalier ayant enchaîné la lune. Autant être clair, ce n’est pas le scénario du jeu qui fera son intérêt, et encore moins la façon dont il est raconté. Les enjeux sont très mal exposés, et bien souvent on se demande un peu ce qu’on a à voir dans cette histoire. Non, ce qui fait la force du jeu, c’est son système plutôt ambitieux entièrement basé sur le temps réel et qui en fait un jeu d’action tout autant qu’un jeu de rôle. En effet, il n’y a pas ici de tour par tour, et pendant les combats vous dirigerez le héros comme bon vous semble, pendant que vos alliés prendront leurs propres décisions. Il faudra bien maîtriser vos attaques afin d’enchaîner les combos dévastateurs et ainsi récupérer des orbes lumineux de différentes couleurs vous octroyant différents bonus. Vous devrez gérer les attaques normales, mais aussi la magie et les attaques spéciales. Tout un programme qui fonctionne plutôt bien en théorie, et qui est enrichi par quelques idées sympathiques.

Seul et à plusieurs

En effet, si vous dirigez uniquement Capell, vous aurez la possibilité de vous « connecter » aux autres personnages afin d’utiliser leurs capacités spéciales en fonction des situations (en pratique cela revient à les contrôler directement plutôt que le personnage principal). Les possibilités s’en trouvent du coup très étendues, vos alliés étant nombreux (une vingtaine à la fin du jeu) et ayant des spécialités bien distinctes.

A noter également que pour une fois l’IA est d’un excellent niveau, et que vous n’aurez pas à surveiller les actions débiles de vos partenaires : ils se soignent quand il faut, apportent leur soutien, ne font rien de trop stupide. C’est une chance car, en temps réel, il est difficile d’aller chercher le bon objet dans le bon menu ! Et quand bien même vous ne seriez pas satisfait de leur comportement, un raccourci vous permet de leur donner des indications succinctes.

Bilan

On a aimé :
  • La musique
  • L’IA de bonne facture
On n’a pas aimé :
  • La réalisation médiocre
  • Quel ennui
  • Quelle banalité
Au secours

Ai-je besoin de m’étendre ? Infinite Undiscovery est tout simplement un mauvais jeu. Vouloir sortir un JDR sur Xbox 360 partait d’un bon sentiment, mais si c’était pour faire ça, s’abstenir aurait été une meilleure idée. Il est rare que je souffre autant pour terminer un test, et pourtant je suis plutôt amateur de jeux de rôle, et donc d’ordinaire plutôt tolérant. Les deux premières heures du jeu, catastrophiques, sont une belle illustration du jeu dans son ensemble, et même si quelques scènes sont réussies, elles sont si peu nombreuses qu’elles ne justifient pas la souffrance nécessaire pour les atteindre. Et oui, les bonnes scènes se trouvent sur le deuxième DVD. Je me demande d’ailleurs encore pourquoi il y a deux DVD, tellement le jeu est vide et creux. A éviter absolument, même pour les amateurs.

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Infinite Undiscovery

Genre : Action RPG

Editeur : Square Enix

Développeur : Tri-Ace

Date de sortie : 05/09/2008

Prévu sur :

Xbox 360

5 reactions

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Apollon13

17 jui 2009 @ 20:23

tien donc... Triace/squaenix... Et moi qui vien de finir star ocean...

En lisant ce test j’ai l’impression de retrouver la même chose (a quelques détails près et du coup presque je me dis que star ocean est pas si mal)

Sont décidé à se spécialiser dans le genre tout pourri en fait c’est pas juste une raté à ce que je vois...

Achilles

18 jui 2009 @ 00:42

Dur quand meme la note ! Moi je lui aurais mis 3 manettes. C’est lent à démarrer mais la fin en vaut la chandelle. Graphiquement il etait plutot joli, c’etait pas un final fantasy de ce coté là mais tout de meme.

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korwan

18 jui 2009 @ 10:32

je trouve la note sevère, tres sévère même. apres les avis...

Rone

18 jui 2009 @ 10:44

On m’a par le passé taxé de « trop gentil » sur des tests, ça fait du bien de voir que je peux aussi être « trop sévère ». Et pourtant, j’assume parfaitement ce test, persiste et signe !^^ Pour moi tous les objectifs du jeu sont loupés, et même si la fin est sympa (ce que je signale tout de même dans le test), pour moi c’est très, très loin d’être suffisant.

Je peux cependant concevoir sans problème que le jeu puisse plaire à certains, et je suis très content que des lecteurs qui y ont joué utilisent les commentaires pour s’exprimer : voilà qui donne d’autres impressions et qui peut permettre à celui qui n’a pas joué au jeu de se faire une opinion d’après plusieurs avis.

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korwan

18 jui 2009 @ 13:31

je suis dans l’ensemble d’accord avec toi et je trouve le jeu loupé, et plus embetant que tout tres chiant a jouer (perso je m’ennuie de plus en plus pendant les monologues des jdr jap...) surtout ques la plupart du temps ils ne font pas avancer l’histoire.

perso j’aurai mis 2.5 au lieu de 1, car il y a quand meme quelques point positifs (pas trop c’est vrai).

en tout cas ton test était tres bien fait, et tu as bien appuyé la ou il fallait.

donc pour finir je ne remets pas en cause ton test, juste la note finale qui d’ailleurs a la vue de ce que tu dis dans ton test méritait a mon avis un peu plus.