L’adaptation de Cars, sortie en 2006 (et dont vous pouvez trouver le test ici), a été un gros succès pour THQ. Et qui dit gros succès dit naturellement suite ! La coupe internationale de Martin est donc sorti en 2007 et est la suite du premier jeu Cars. C’est donc la suite d’une adaptation. C’est-y-pas formidable ça, il n’y a même plus besoin qu’un film existe pour l’adapter quand même !
La revanche de Martin-Matter
Pour ceux qui se posent la question, Martin, c’est Matter en VO. Vous savez, la vieille dépanneuse toute cabossée et pas très futée, et aussi accessoirement le meilleur ami autoproclamé de Flash « tchi-tcha » McQueen. Et ce bon vieux Martin a décidé d’organiser ses propres courses, d’où le titre. En pratique, rien ne change pourtant par rapport au premier jeu. Vous dirigez toujours dans 80% des cas ce bon vieux Flash, et il faut enchaîner les courses, que ce soit celles de Martin ou non, pour participer aux plus grandes épreuves du coin. Comme l’action se déroule exactement au même endroit que dans le premier jeu, à Radiator Spring, personne ne sera dépaysé. Les plus distraits ne se rendront d’ailleurs pas forcément compte qu’ils ont sous les yeux un jeu différent du premier opus…
Suite ou remake ?
On peut donc légitimement se poser la question sur l’utilité de ce jeu, puisqu’il présente tous les symptômes du remake. Il y a donc forcément quelque chose de neuf, ce n’est pas possible autrement. Et effectivement, c’est le cas.
Déjà techniquement le jeu a évolué. Pas beaucoup. Très peu même. Mais quand pour vérifier on remet le premier, puis le deuxième tout de suite après, on peut constater une légère différence graphique. Tout cela reste bien faiblard, assurant toujours le minimum syndical, mais bon, quelqu’un a fait quelque chose sur ce jeu quand même. Sur les graphismes, oui, mais pas sur les autres aspects techniques. Le moteur du jeu est le même, la maniabilité est toujours identique (soit plutôt accessible), et l’animation toujours aussi perfectible, puisque les courses en écran splitté sont tout autant injouables que dans le premier du fait de ralentissements risibles. Le mode online est toujours absent, ce qui est la moindre des choses : il ne manquerait plus que nos gamins se mettent à jouer en ligne ! S’ils commencent à prendre ce genre d’habitudes, dans quelques années ils passeront leurs nuits sur World of Warcraft au lieu de réviser pour leur Bac. Merci à THQ de penser à l’avenir de nos enfants, ça fait plaisir un éditeur citoyen.