Just Do It !
Le jeu vous propose de parcourir librement tout l’archipel à la troisième personne. Vous pouvez exécuter bêtement les missions, ou aller gambader au fil de votre grappin (au fil de votre grappin ? comprends pas) dans les divers villages, villes et autres lieux aussi réjouissants tels que des bases militaires surarmées ou des plates-formes pétrolières prêtes à affronter n’importe quel assaut terrestre, maritime ou aérien. Autrement dit : vous allez en baver pour vous frayer un chemin efficacement et sans trop de décès prématurés. Heureusement que ces derniers ne vous sanctionneront « que » d’un chargement interminable et d’un trajet à effectuer depuis la dernière base de faction visitée. Plus de 300 lieux sont présentes sur la carte du jeu, et si vous voulez vous la péter, il faudra alors toutes les remplir à 100%, soit en détruisant des bâtiments, soit en récupérant les items d’amélioration (santé, armes, véhicules) détectés par votre PDA. Et si vous vous ennuyez, vous pourrez alors effectuer des défis course et franchir divers checkpoints dans les temps impartis.
Ajoutez à cela les 300 objets de faction à récupérer pour couronner le tout. Autant dire qu’il y a de quoi faire hors scénario. Chaque mission, chaque épreuve, chaque destruction, chaque objet récupéré vous offrira de l’argent pour acheter des armes, ainsi que du Chaos. Leur utilisation étant évidente, nous nous passerons d’une seconde explication pour aller droit vers les subtilités du gameplay. En effet, jusqu’ici, et en dehors des caractéristiques de lieux et de personnages, Just Cause 2 s’apparenterait à n’importe quel jeu sandbox axé arcade, comme ce bon vieux Saints Row. Alors quelle est sa petite touche supplémentaire ?
Elle tient en deux mots : parachute, grappin et adaptabilité. Oui ça fait trois mots. Quatre si on tient compte du « et ». Vous êtes équipé en permanence d’un grappin en guise de brassière vous permettant de vous agripper n’importe où, pour peu que cet objet soit à distance de votre filin. Votre parachute vous permet d’anticiper une éventuelle chute en évitant la mort, ou même de voyager dans les airs au rythme du vent. Combinez ces éléments ensemble, et vous obtiendrez un fun sans équivoque après un petit temps d’adaptation. Vous avez envie de prendre un hélicoptère d’assaut ? Pas de problème !
Mettez-vous à son altitude, lancez votre grappin, faites leur fête aux vilains et sautez dans le vide si vous préférez prendre votre temps pour le voyage suivant. Et si vous voulez, vous pouvez tout simplement continuer à piloter l’hélicoptère et effectuer des cascades, comme vous suspendre en dessous et tirer sur des ennemis, ou vous larguer en chute libre à une altitude plus que respectable. Une petite envie d’accrocher un ennemi la tête en bas et de lui coller quelques mandales ? De jouer les cupidons grappinesques en forçant l’attraction entre deux adversaires ? Vous avez envie de surfer sur des voitures pour finir dans le vide d’une falaise sans un seul bobo tout en tirant sur les vilains ennemis qui ont piqué votre glace et récupérer un hélicoptère de passage sans même toucher le sol ?
Là encore c’est ultra simple. Comment ? Grâce à une jouabilité pensée intelligemment et un lock semi automatique du grappin : une fois la manette en main, l’apprentissage se fait rapidement et ne sera limité que par votre imagination. Certes, vous n’aurez probablement pas la faculté d’arriver à enchaîner toutes les actions naturellement dès le début, mais un peu d’entraînement et c’est fingers in the nose !