Test - Just Cause 2

«C’est ça, cause toujours !» , - 2 réaction(s)

Lorsque la politique d’un pays est déplaisante, on envoie des espions histoire de veiller au grain et rapporter des informations en cachette. Cela permet souvent d’éviter des conflits ouverts mais surtout, cela a permis au joueur de découvrir des personnages avec une classe internationale tels que James Bond et son flegme britannique, Austin Powers et son « mojo » ou, pour rester dans le domaine du jeu vidéo, Sam Fisher de la saga Splinter Cell. Bienvenue dans Just Cause 2 le jeu qui va vous faire tout oublier sur ce que vous saviez des espions.

Just your death

Just Cause 2 vous met dans la peau de Rico Rodriguez, espion de l’Agence, organisme gouvernemental Américain qui veille au bon déroulement des opérations dans des pays où les Etats-Unis ont certains intérêts. Non, aujourd’hui point d’Irak, mais Panao, un archipel d’îles dans le Pacifique où l’ancien Président a laissé prématurément la place à son fils. Rico, en tant que bon espion, aime le calme des explosions, le doux bruit des balles qui pénètrent la peau des adversaires ainsi que la viande rôtie préparée par son pote instructeur. Point de discrétion, Rico est un homme, un vrai, un tatoué avec un coeur au nom de sa maman dessus, qui posera les questions après avoir semé le Chaos autour de lui.

Ce Chaos peut être semé de plusieurs manières : soit en effectuant des missions, soit en détruisant du matériel gouvernemental Panaméen. Plus vous sèmerez de Chaos, plus vous avancerez dans le jeu et débloquerez des missions de l’Agence, des missions pour une des trois factions révolutionnaires, mais aussi de l’équipement via le marché noir. Ce marché noir vous permettra d’améliorer l’équipement et les véhicules grâce à des bonus d’amélioration récoltés sur votre chemin, et d’en acheter pour vous le faire livrer sur place, ce qui est bien plus pratique que d’aller faire la queue à la droguerie du coin.

Malheureusement, on se dit que des fois, on préfèrerait plutôt se taper la file d’attente, et ce, du fait que le marché noir est mal conçu. Appelez l’hélico du marchand, patientez durant un chargement, regardez une mini cinématique qui sert pas à grand chose, patientez durant un chargement, choisissez la catégorie de service que vous souhaitez (Armement, Véhicules, Extraction), sélectionnez un seul élément à acheter, patientez un chargement, regardez une cinématique, patientez un chargement et profitez de votre matériel fraîchement acquis et livré à vos pieds ! Sauf si, bien évidemment, vous avez besoin de plus d’un seul objet, auquel cas il vous faudra recommencer ce cycle, néanmoins amputé des cinématiques.
En bref, pas pratique du tout.

Just Technique

Au programme des points négatifs, le maniement des véhicules terrestres rendus incontrôlables à cause d’une physique un peu zarb, et surtout d’une caméra qui rend injouable la chose en moto pour ceux qui ont le cœur accroché. Les autres, prévoyez des petits sacs en papier. Et c’est à peu près tout de négatif en dehors des éternels chargements inter-missions et des écrans noirs qui peuvent les précéder ou les suivre. Le reste c’est du tout bon ! L’environnement est tout bonnement gigantesque et détaillé, la distance d’affichage est vraiment importante sans sacrifier un pet de baisse de framerate ou de ralentissement. On peut noter quelques traces de clipping très léger des kilomètres devant soi, mais ce serait chipoter. En tout cas, la 360 montre ce qu’elle a dans le ventre, et cela fait plaisir !

D’autant plus que les graphismes ne sont pas en reste avec des décors détaillés et très bien réalisés : pas un endroit ne ressemble à un autre ! Les musiques lorgnent du côté action à la James Bond, les bruitages sont saisissants et les voix intégralement en français sont de bonne facture. La durée de vie est très variable allant de 15 petites heures à une bonne grosse centaine d’heures pour ceux qui veulent tout finir à 100%. Jusque là, vous n’avez toujours aucune idée de ce que propose le jeu en termes de gameplay, n’est-il pas ?
N’attendez plus, on y arrive !

Bilan

On a aimé :
  • La liberté extrême du jeu
  • Enorme durée de vie
  • Fun immédiat
  • Gameplay souple et intuitif
On n’a pas aimé :
  • la caméra en véhicule terrestre
  • Mise en scène des missions redondante
  • Les chargements longuets
  • Le marché noir mal pensé
Cause Juste

Just Cause 2 s’annonçait fun, long, immense le long de ses trailers et ses vidéos. Le pari est réussi pour ce titre qui nous offre là un jeu aussi passionnant, mais bien plus léger et bourrin qu’un GTA IV. Il ne révolutionne pas le genre, mais il l’illustre de manière quasi exemplaire. Avec une telle flexibilité dans les actions et une liberté extraordinaire, Just Cause 2 se hisse parmi les jeux incontournables qu’un joueur se doit de posséder dans sa ludothèque. Allez qu’attendez-vous ? Vous devriez déjà tous être en train d’y jouer !

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Just Cause 2

Genre : Action

Editeur : Eidos Interactive

Développeur : Avalanche Studios

Date de sortie : 26 mars 2010

Forum : Just Cause 2

2 reactions

mim82

31 mar 2010 @ 21:40

Excellent jeu pour décompresser ^^

Je regrette pas mon achat =)

Guy Ben MBay

11 avr 2010 @ 05:59

MDR Perfect Dark a la meme note que Just Cause 2 ! En fait c’est un poisson d’avril en retard, une bonne blague que vous faites au monde mais attention des personnes sont naïves et vont acheter Perfect Dark ! HAHAHAHA Mais sinon très bon test j’adore ce jeu c’est du fun du fun du fun et encore du fun, vous pouvez traduire par « c’est tout l’inverse de Perfect Dark » :)