Peu de jeux peuvent se vanter de faire mouvoir d’une manière ou d’une autre des peuples entiers. Si une série entre dans cette catégorie très VIP, c’est bien la saga de Rockstar qui, en plus de défrayer l’actualité vidéoludique à chaque sortie d’un de ses titres, fait également parler d’elle dans les faits divers, dans les associations de personnes qui prétendent être la police morale du monde, mais aussi dans les toilettes au boulot pour couvrir le plouf honteux qui peut être produit dans cet endroit. Et quand le tant attendu numéro 5 (désolé Coco, on ne parle pas du tiens !) pointe enfin le bout de son nez après avoir fait poireauter des milliards de gens, fait s’entretuer des milliers de hamsters de combat, et fait consommer des centaines de milliards de boites de mouchoirs et autres essuie-tout, on ne peut que sauter sur l’occasion. Hein ? Comment ça cette intro ne reflète pas cette saga ? Vous avez de la violence, des narcissiques qui croient savoir tout mieux que les autres, du détournement d’image de marque, des morts, et même du sexe ! On ne peut pas être plus dedans ! (Dans le sujet, pas dans le sexe, hein ! Bande de pervers !)
Pizzas
Cela faisait longtemps que je n’avais pas mis les pieds à Los Santos. La dernière fois, c’était en compagnie de CJ qui avait fort à faire pour échapper aux affres de la vie dans Grove Street, quartier chaud très gangsta d’une ville fortement inspirée de Los Angeles. Entretemps, Rockstar m’avait fait voyager dans l’imposante Liberty City dans la peau de Niko, dans une Amérique du Sud où la drogue a son emprise sur tout le monde. Ils m’avaient également proposé quelques voyages temporels avec un séjour aux alentours de la frontière Mexicaine en compagnie de cowboys du début du XXème siècle. Sans oublier, bien sûr, la fin des années 40, où le crime et les tentatives pour l’éradiquer prenaient leur envol dans la ville des Stars : Los Angeles. C’est donc avec une très grande excitation mondiale que le jeu était attendu, quand soudain, Ding Dong, GTA V sonna à ma porte pour se faire tester, et dans une grande impatience de ma part, je le kidnappais de son boîtier pour enfourner dans la console le premier DVD. Et oui ! Vous avez bien lu, le jeu propose 2 DVD. Le premier s’installe intégralement et obligatoirement sur le disque dur, et le second restera dans la console sur toute la durée de votre partie en faisant attention à ne pas l’installer sur ce même disque dur, lui. Paré, l’excitation ne faisait que monter en moi, et allait être libérée une fois Franklin jouable.
Le gameplay a été revu sur de nombreux points vis à vis de GTA IV, et ce, de manière on ne peut plus intéressante, à commencer par ces boites à savon que sont les voitures. La conduite se veut ici bien plus réaliste avec une gestion poussée des dégâts, qui impactent la conduite du véhicule en question.