Test - GTA V

«What’s the meaning of life ?» , - 17 réaction(s)

Et bien évidemment, chaque véhicule a ses propres caractéristiques, certains pouvant être domptés en quelques secondes alors que d’autres demanderont un doigté extra sensible, ainsi qu’un réapprentissage de tout ce qu’on avait vu jusqu’ici sur la licence. Ainsi, en conduisant de manière bourrine, on n’arrivera à rien. Il faut prendre en compte l’accélération du véhicule pour se permettre de donner plus de gaz, et donc plus de puissance, progressivement afin d’atteindre la vitesse optimale du véhicule. Les virages sont quant à eux, bien plus délicats, surtout que je ne suis pas du genre à utiliser de frein, mais après quelques temps de pratique, le tout vient naturellement. Il ne faut pas penser que seule la conduite à été revue, car dans l’ensemble, tout à été vu à la hausse, que ce soit la technique, les occupations possibles, ou encore les ambitions. Car GTA V est plus qu’ambitieux à tous les niveaux.

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Un plan de braquage. Ah et Trevor en rogne aussi.

En début de première partie, je vous parlais des précédentes productions de Rockstar. On sent largement que ces titres n’étaient que le test de ce que sera GTA V et que tout le savoir-faire accumulé ces dernières années sur ces projets est mis en application dans ce titre. Ainsi, on retrouve un brin de Max Payne 3, avec des inspirations concernant les gunfights, bien plus naturels et instinctifs ; LA Noire a apporté son impressionnante technologie faciale, alors que Red Dead Redemption a apporté une carte gigantesque avec gestion de Free Roam, événements aléatoires, souci du détail. Quant à GTA IV, et bien, il apporte un même univers (via de nombreux clins d’oeils), un système de gestion et de communication par téléphone, un Internet, un système de relations entre les personnages.

Bien évidemment tous ces éléments n’en étant plus à leur coup d’essai, dans cet opus, ils sont améliorés pour offrir une expérience la plus profonde et fluide possible. On peut dire que le pari est réussi, même si le jeu n’est pas exempt de bugs, pour un titre avec une telle superficie, sans écran de chargement, même entre les missions (les transitions sont un petit exploit dans leur genre). Certains bugs sont bénins, d’autres sont bien plus problématiques. En faire une liste ici n’est donc pas pertinent, le joueur pouvant ne pas être embêté durant toute son aventure, ou au contraire être confronté à des soucis on ne peut plus gênants. Par exemple, j’ai dû faire face à un morceau de la carte qui, à chaque fois que je tentais d’y accéder, faisait rebooter le jeu. Une réinstallation du disque 1 était donc nécessaire, quelque chose avait dû mal s’installer, mais depuis tout est bon ! Ce n’est pas sur l’histoire racontée que je vais m’étendre, mais plutôt sur le contenu du jeu. En effet, la caractéristique principale de GTA V est d’en donner pour leur argent aux joueurs à une époque où trop de jeux stéréotypés ne le font pas. L’autre caractéristique principale de GTA V, comme pour ses aînés, c’est de proposer le kif d’incarner des gens pourris n’ayant aucune barrière. Les limites sont à nouveau repoussées pour nous emmener vers des territoires inconnus et controversés.

Un p’tit tour en voilier ? Retour non garanti.

Et c’est un sujet délicat, tant il y a de choses à faire dans Los Santos, et l’État de San Andreas, et même après plus de 30 heures de jeu, je découvre de nouvelles choses, de nouvelles activités. Rockstar n’a pas fait les choses à moitié avec une foultitudes de passe-temps disponibles tels que le Yoga, l’école de pilotage, les stands de tir, le basejump, ou encore les événements aléatoires, qui contrairement à Red Dead Redemption (que je conseille vivement si vous n’y avez pas encore joué) ne sont pas répétitifs. Vous avez envie de faire du tennis ? Adjugé ! Un petit golf entre snobs ? C’est parti ! Une balade en vélo ? Pourquoi pas ! Vous pouvez aussi arrêter des voleurs, devenir passeur d’armes, aller au cinéma, aller braquer la supérette du coin ou vider le contenu d’un fourgon blindé si ça vous chante ! Pour les plus fainéants, le jeu pense aussi à vous, puisque la télé vous offrira des programmes de qualité, et hautement satiriques, tandis que la radio comme à son habitude, proposera de quoi asticoter vos oreilles, tant les genres musicaux sont on ne peut plus éclectiques. Vous pourrez customiser vos protagonistes dans leurs apparences vestimentaire et capillaire, ou encore aller tuner quelques véhicules sur de nombreux points de modification possibles, pour ensuite aller frimer au strip club et glisser quelques billets dans le string de quelques danseuses (voir glisser autre chose ailleurs si vous plaisez aux danseuses...).

Bilan

On a aimé :
  • La liberté de jeu
  • Les grands espaces remplis de choses à faire
  • Le jeu multi-personnages
  • Trevor
  • L’humour propre à la série
On n’a pas aimé :
  • Les bugs (qui n’arriveront pas chez tous)
  • Bien qu’intéressante car bien narrée, l’histoire reste classique dans le genre gangsters
  • Dans l’ensemble, les personnages sont un peu plus terre à terre que dans les opus précédents

GTA V n’offre aucune surprise : c’est un hit absolu ! Et ce justement grâce à ses nombreuses surprises, qu’elles soient dans la liberté offerte aux joueurs, la quantité de choses à faire, ou même encore une approche multi-angle originale et bien abordée. Mais si le jeu fait un carton, c’est simplement parce que Rockstar sait proposer plus qu’un jeu, il propose une immersion dans un univers parodique où la satire et l’humour plus ou moins décalé sont de rigueur. Le tout dans un monde où tous les tabous sont embrassés à bras ouverts pour les étouffer de fun. On aurait aimé cependant que les bugs, du moins les plus gênants soient mieux traqués pour la sortie d’un jeu qui a su se faire attendre. On regrettera juste que l’expérience multijoueurs GTA Online doive attendre le 1er octobre pour être découverte. Mais on en reparlera dans le test de ce dernier en temps et en heure...

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Grand Theft Auto V

PEGI 18 Drogue Jeux de hasard Langage grossier Langage osé Sexe Violence

Genre : GTA-Like

Éditeur : Take Two

Développeur : Rockstar Games

Date de sortie : 17/09/2013

Date de sortie next-gen : 18/11/2014

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4, PC Windows

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17 reactions

[-_muerte_-]

30 sep 2013 @ 20:01

Bien qu’intéressante car bien narrée, l’histoire reste classique dans le genre gangsters

Et d’autre encore mais je vais pas tous les copier coller.

On attendez beaucoup de se GTA, mais perso c plus sont multi que j’attend maintenant. Le scénario est excellent mais pour un tel jeux on s’attendez a plus. Trop de répétition pas asser de mission qui ne surprenne vraiment.

On retire Trevor il reste pas grand chose quoi.

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Romx44

30 sep 2013 @ 20:06

ce GTA m’a fait n’y chaud n’y froid, c’est un GTA quoi, j’attend sur next gen pour voir des améliorations plus concrète

[-_muerte_-]

30 sep 2013 @ 20:12

j’attend sur next gen pour voir des améliorations plus concrète

Si version next-gen il y a ?

spiroz

30 sep 2013 @ 20:13

franchement épique mais clairement pas fait pour la console dans le sens ou on ne PEUT PAS proposer une conduite de ce type dans un environnement aussi réaliste , c’est un contraste de malade

aucun plaisir à rouler , on ne ressent aucunement le poids des autos, même pas un tout petit peu , ça ne dérape pas , ça ne grip pas , physique de formule 1 dans les virages ainsi que la sensibilité etc..

bref à jouer absolument sur PC avec en premier lieu et en urgence un mod qui corrige tout ça , c’est GTA , pas burnout.

davidkenobi

30 sep 2013 @ 20:23

[-_muerte_-] On retire Trevor il reste pas grand chose quoi.

C’est clair, Trevor est le joker du jeu, sans lui le scénario est assez fade et classique.

GzU_83

30 sep 2013 @ 21:14

et je te dirais c’est GTA pas gran tourismo ou forza ! ;-)

Vinc3iZ

30 sep 2013 @ 21:16

C’est vrai que moi la conduite de GTA IV me manque ...

spiroz

30 sep 2013 @ 21:27

« et je te dirais c’est GTA pas gran tourismo ou forza ! »

sauf que ces pseudos réponses faciles , prévisibles et d’un non sens ne servent à rien dans la mesure ou ce n’est pas parce qu’un jeu est arcade et que l’on aime pas ou que ça ne colle pas à l’univers du jeu , que l’on demande le strict opposé , donc une « simulation »...

tu sais le juste milieu...

Bron

30 sep 2013 @ 22:10

Par rapport à la conduite de Saints Row, mieux ou moins bien ?

diez979

30 sep 2013 @ 22:39

Conduite presque parfaite pour moi dans ce GTA 5. Celle trop sensible du 4 me saoulait vraiment.

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