Ah ... Le Far West, ses cow-boys, ses flingues, ses hors la loi, ses batailles de pouvoir, ses magouilles politiques. C’est ce que nous propose de découvrir Far Cry 2 dans un FPS qui sort un peu des sentiers battus. Entrez dans le Far West Africain, où les cow-boys sont des mercenaires et où les diamants jaillissent par paquets de douze.
AAAAAAA...frica ! Le fric, c’est chic !
Far Cry 2 vous met dans la peau d’un mercenaire (à choisir parmi une douzaine) ayant pour mission d’éliminer Le Chacal, un marchand de mort tristement célèbre qui fait son beurre en fournissant les deux factions militarisées dans un contexte de misère et d’instabilité politique. C’est tout naturellement que vous débarquez dans un petit pays d’Afrique, où seul les diamants ont une valeur, et ils pourront acheter pleins de choses : la vie de gens comme leur mort. Mais vous vous moquez des conséquences, c’est grâce à cela que vous gagnez votre vie. Enfin vie, c’est vite dit, puisqu’à peine arrivé, vous choppez cette saloperie de Malaria qui vous forcera à vous procurer des médicaments à prendre régulièrement sous peine d’être un petit peu mort.
La première chose que l’on constate durant l’intro du jeu, est la qualité technique du soft. Les graphismes sont beaux, les animations sont réalistes et très variées. Mais ce qui attirera le plus l’œil du joueur sont les effets physiques : l’herbe est balancée par le vent, le feu suit le sens du vent et dévore tout sur son passage, la poussière de sable se soulève sous vos pas et vos roues, les balles déchiquettent les branches des arbres visées, les effets de lumières sont gérés dynamiquement sur toutes les textures, notamment les rayons du soleil qui sont les plus réalistes jamais vu dans un jeu vidéo. Rien que ça. Ubisoft a bien bossé sur sa copie de ce point de vue.
Gran Theft Africa
Même si le jeu propose une vue à la première personne, son déroulement se rapproche plus d’un GTA IV ou d’un Saints Row 2, vous permettant ainsi une certaine dose de liberté dans le choix de vos missions, dans leur déroulement, mais aussi dans l’accomplissement de missions annexes. Et vous allez avoir de quoi faire sur les 50 km² de territoire que propose le jeu. Du désert, des plaines asséchées, des plaines, de la jungle, des villages, des villes, des reliefs montagneux, les environnements sont assez variés.
Qui dit FPS, dit armes, massacre et déplacements, et pas forcément dans cet ordre. Du point de vue armement, on peut dire qu’on est bien fournis, puisque pas moins d’une quarantaine d’armes sont disponibles. Ces dernières s’usent, s’enrayent, se salissent et peuvent même vous éclater dans les mains. Pour plus de sûreté, vous devrez acheter des modèles d’armes neufs, plutôt que de ramasser vos outils de sentence sur les cadavres préalablement fabriqués. Rassurez-vous, même si vous ne pouvez emporter que 3 armes en simultané, en plus de votre fidèle machette, vous aurez des entrepôts d’armes un peu partout pour vous permettre de changer votre armement afin de préparer au mieux votre mission. Concernant le massacre, ce sera une autre paire de manche, puisque les ennemis sont coriaces et visent très bien. Ce qui leur apporte un gros avantage, puisque la plupart de vos armes semblent être imprécises, et ce n’est pas le manque d’indicateur de visée lorsqu’on appuie sur la touche de précision qui arrangera les choses. Avec le temps, on se fait de ce manque mais l’imprécision reste malheureusement toujours présente...