C’est pas un jeu pour les fans de jeux de baston
20 personnages, 5 décors, des patterns d’animation de soutien dignes d’un ctrl+c -> ctrl+v, des transformations limites anorexiques qui ne changent pas beaucoup de choses, une retranscription de puissance aussi évidente que de voir un hérisson botter les fesses d’un 33 tonnes, des combats coupés par des cinématiques aléatoires et mal conçues, puisqu’elles coupent carrément l’action même si, par exemple, vous étiez en pleine attaque ultime (qui n’a d’ultime que le nom, vu qu’elle se bloque comme n‘importe quelle autre attaque). Cinématiques qui se déclenchent un peu quand ça lui chante si vous entrez dans certaines conditions (généralement tirées par les cheveux). Caméra qui bouge n’importe comment, rendant la jouabilité encore plus problématique que d’habitude, quand elle ne change pas carrément de sens, après cinématiques, ou même en plein combat. Liberté de mouvement proche du néant, même voler et esquiver est calamiteux !
Mode Histoire très court et mal structuré, modes annexes classiques et peu intéressants (mode survival avec limite de combats, Time Attack, Mode Score, et le tout avec ou sans les cinématiques par défaut, vive le boost de durée de vie artificiel !), gameplay approximatif et mal pensé... Le mode online n’est pas optimisé pour le online avec du lag à la pelle (même si y’a quand même eu des efforts de la part d’Atari comparé à Tenkaichi 3 qui était plus que catastrophique...). Comment ça une IA ? HAHAHA ! Va falloir apprendre aux gars de chez Dimps qu’une bonne IA n’est pas une IA qui bloque sans arrêt sous le couvert d’une soi-disant Intelligence artificielle qui s’adapte à votre manière de jouer. Ça en devient du vulgaire contre la montre avec un adversaire aussi réactif qu’une amibe morte qui aurait décédé sur le bouton défense. Bref, retournez sur Street Fighter IV, Battle Fantasia ou Soulcalibur IV, vous vous en porterez bien mieux. Et ça me fait mal de le dire en tant que fanboy de jeux de baston.
C’est pas un jeu pour les profanes
Vous voulez découvrir l’univers de Dragon Ball ? Vous avez toujours rêvé d’apprendre à faire des Kamehamehas ? Vous voulez vous mettre à la page en découvrant le manga le plus célèbre au monde ?
Passez votre chemin et profitez directement de la sortie du manga en réédition Deluxe de Glénat. Dans Burst Limit, vous ne comprendrez rien à l’histoire avec des personnages sous-exploités, des pans entiers de scénarios découpés à la machette rendant l’histoire incompréhensible. Sans compter la quantité phénoménale de personnages zappés (on nous colle 3 persos de la saga freezer (Ginue, Reecom et Freezer) et en Time Attack ou en points, on nous refourgue 3 combats contre Freezer pour combler le manque du combo de l’arc Saiyens + Freezer). Vous vous ennuierez dans un gameplay totalement à la ramasse et une jouabilité plus tendancieuse que les dessous de Clara Morgane.
Votre action frénétique de combotage sera généralement mise à mal par des cinématiques qui coupent le peu d’intensité que proposent les combats. Non vraiment, si vous voulez découvrir Dragon Ball, vous aurez mieux à le faire via Picsou Magazine ou les pages jaunes.