Après une quantité gigantesque de titres, la licence indécrottable du manga est de retour pour la première fois sur Xbox 360. C’est donc dans un DBZ Burst Limit que Dimps nous propose de découvrir ou redécouvrir la saga Dragon Ball. Comme tout le monde connaît déjà l’histoire par cœur, je ne vais pas y aller par quatre chemin : le jeu est très, mais alors, très mauvais. Venez découvrir pourquoi, pour petits et grands, fans, comme profanes, doivent à tout prix éviter ce jeu.
C’est pas un jeu pour les fans du manga
Revenons un peu dans le passé. Nous sommes sur Super Nintendo et Megadrive, et les premiers DBZ en jeu de baston avec écran splitté font leur apparition. S’en suivent un lot incalculable de titres de baston basés sur la licence et plus ou moins réussis, tous supports confondus. Les fans ont joué et rejoué dans des final smashs d’anthologie, des combats dantesques de pétage de doigts pour renvoyer l’attaque adverse, les codes spéciaux pour pouvoir jouer avec Broly… Et nous arrivons enfin sur PS2, où Dimps fait ses premiers pas sur cette série, en proposant quelque chose de sympathique à l’époque. Vous êtes fans, vous voyez donc de quoi je parle. Vient ensuite Spike qui a repris le flambeau pendant que Dimps, après avoir commis deux suites moyennes à son DBZ Budokai, se soit mit à massacrer Saint Seiya. Pour les fans de DBZ, ce fut la libération, alors que pour ceux de Saint Seiya ce fut l’abomination, mais là n’est pas le sujet.
Des centaines de personnages couvrant des premiers voyages de Goku jusqu’au dernier film produit, des transformations qui apportaient un plus et des attaques spectaculaires, la possibilité de se déplacer où l’on voulait sur l’aire de jeu en adoptant une vue de dos, tout en prenant parti, dans un gameplay à la fois varié mais simple, se mettant ainsi à la portée de tout le monde afin de reproduire des combats encore plus dantesques que dans l’animé.
Puis vient ce Burst Limit avec Dimps à nouveau aux commandes du projet. Et là, c’est le drame : retour à un gameplay dépassé qui était déjà assez mal foutu à l’époque pour retranscrire l’intensité et la violence des combats, mais arrivait quand même à faire sortir quelques potes pour des soirées plus ou moins endiablées. Vous l’aurez deviné, avec Burst Limit, on se prend facilement 10 ans dans la tronche. Non pas que le jeu soit moche, au contraire, le design offre un rendu fidèle à l’animé. En fait, ça doit être le seul truc réussi dans ce jeu. La manette répond mal aux commandes que l’on rentre, la caméra folle nous la joue emmerdeuse à souhait, le mode histoire se boucle en 8 heures maximum et se permet d’énormes raccourcis, et ne donne pas envie de le recommencer dans les niveaux supérieurs, l’IA est merdique, le mode online est aussi fluide qu’un vieillard sur le point de clamser d’une attaque cardiaque, la bande son, voix à part est assez anecdotique, les personnages, au total, se comptent sur les doigts des mains et des pieds.
Bien-sûr, il y aurait pu y avoir des choses intéressantes, comme le concept d’allié et des cinématiques qui en découlent. Mais elles cassent le rythme répétitif des combats, en les rendant encore plus chiants et moins dynamiques. Sans compter qu’elles sont à peu près aléatoires. Et vous savez quoi ? On s’arrête à la Saga de Cell, comme ça on vous en refourguera encore pour deux épisodes mis à jour : Burst Limit 1.1 et Burst Limit 1.2 ! Vaut mieux jouer au loto, y’a plus de chances de sortir le bon numéro. Et ça me fait mal de le dire, en tant que fanboy de la série.