Hugues !
Moi être Jacques. Nom à moi vouloir dire « Petite fourmi au regard de feu éteint par urine de ministre ». Moi être de tribu Hassedik. Moi chargé de introduction test Assassin’s Creed 3.
Mais moi pas savoir quoi être Assassin’s Creed 3 et moi pas savoir quoi être test. Donc moi pour introduction chanter toi ode au bison et à jeune squaw.
Bison piétiner jeune squaw.
Bison scalpé par jeune squaw.
Bison pas content alors manger jeune squaw.
Jeune squaw plus là et guerriers Hassediks bien rigoler !
Merci pour applaudir. Maintenant donner argent ou moi donner coups tomahawk sur têtes à vous !
Assassinated
Pour cette troisième et dernière grande partie des descendants de Desmond, vous rentrerez dans la mémoire de Rakoto... Ragondi... Ratokou... d’un jeune indien de la tribu Mohawk, qui sera surnommé Connor. Connor vit aux Amériques, et plus précisément dans sa tribu localisée entre Boston et New York, deux villes naissantes et symboles des colonies anglaises en plein essor, mais sur lesquelles le poids de la couronne anglaise se fait de plus en plus lourd. Cette situation mènera vers la bataille d’Indépendance dans lesquelles des personnages reconnus de nos jours auront un plus ou moins grand rôle à jouer et feront partie de l’histoire du jeu, tels que le général Georges Washington, ou encore Benjamin Franklin et bien d’autres. Malheureusement pour le peuple de Connor ainsi que pour les autres tribus Amérindiennes, cette époque marque un grand tournant dans leur destin qui leur impose persécutions, pillages, propagande et poutrage (les 4 P marketing de l’époque). Premier constat, le jeu est beau, mais n’est pas impeccable, puisque des bugs d’affichage (clipping, disparition de personnages...) ou bugs de tout ordre viendront ternir de manière plus ou moins importante ce monde semi-ouvert composé de zones aussi vastes que variées propres aux environnements de l’époque.
Relativisons tout de même, puisque la majorité de ces bugs n’affectent pas le gameplay, et entacheront uniquement l’esthétique du titre. Malheureusement, certains seront bien plus gênants, comme les objectifs qui disparaissent, vous empêchant de les finir (sur quelques missions « heureusement » secondaires). L’histoire peine à décoller et ne montrera finalement ce qu’elle a dans les tripes qu’à partir de la séquence 6, et saura vous proposer des scènes bien culottées (le dernier assassinat est particulièrement couillu). La narration n’y est pas étrangère, puisque le début vous mettra dans la peau d’Haytam, le père de Connor (l’histoire se déroule sur plus de 30 ans), et ne vous offrira que du classique. De plus, Connor, lui, a un caractère bien plus effacé que l’érudit Altaïr, et bien moins loquace qu’Ezio. Mais au fil du jeu, il se dévoilera et deviendra de plus en plus important, à l’instar du héros de Red Dead Redemption. Et la comparaison avec le titre de Rockstar ne s’arrête pas là, puisque les deux jeux ont de nombreuses similitudes, à commencer par un background américain dans un pays en pleine formation, des missions secondaires nombreuses, des gens qui discutent et interagissent ensemble pendant que vous vaquez à vos occupations, la chasse d’animaux, et pour les mauvaises langues : les bugs de collision.