Finish him !
Les curieux se demanderont tout le long du scénario à quoi sert donc ce deuxième DVD. Et plus on approche de la fin du jeu, plus on se demande à quoi il sert. En fait, ce disque est entièrement dédié au jeu en ligne, car une fois n’est pas coutume, les assassinats se feront entre amis pour un mode multijoueurs qui n’est qu’une simple évolution, plus complète, des précédents, sans révolutionner un genre d’affrontements dont la série est le seul représentant. En dehors d’une impeccabilité technique, sans bug constaté et avec une meilleure stabilité réseau, le titre proposera les mêmes éléments, mais avec beaucoup plus de contenu personnalisable. En jeu, vous pourrez toujours choisir de progresser chacun pour soi ou en équipes, vous affronter ou assassiner avec la meilleure discrétion possible jusqu’à 8 joueurs. A cela s’ajoute un tout nouveau mode meute dans lequel quatre joueurs se regrouperont et devront assassiner des cibles contrôlées par le jeu. A chaque cible éliminée, du temps supplémentaire sera crédité à l’équipe, et des points seront attribués en fonction de la qualité de l’assassinat (selon le même barème que dans les autres modes multijoueurs). A chaque pallier de points, l’équipe passe à la séquence supérieure où la difficulté sera revue à la hausse.
Une forme de mode horde à la sauce assassins, en quelque sorte. Pour tous ces challenges multijoueurs, vous seront attribués en fonction de vos exploits des points d’expérience qui feront progresser votre niveau. Sur certains niveaux, vous remporterez de nouvelles compétences et caractéristiques, ou renforcerez celles déjà possédées, permettant ainsi de personnaliser votre personnage en fonction de votre style de jeu. Étant donnée la forte qualité audio des précédents épisodes, il aurait été étonnant que cet Assassin’s Creed 3 ne soit pas autant chouchouté que ses aînés. On retrouve ainsi des dialogues entièrement en français de bonne qualité, des musiques d’ambiance accompagnées de bruitages saisissants de réalisme, renvoyant nos oreilles tout droit dans le passé. On regrettera que les voix dans la langue de Francis Cabrel ne soient pas vraiment synchronisées au mieux avec les mouvements de lèvres, car des fois, l’écart est vraiment important, nous renvoyant dans le passé, où les jeunes guerriers adeptes du Kung Fu parlaient plus vite que leurs lèvres. Et même des fois moins vite, ce qui, dans le genre, en devient surnaturel. On pestera aussi face aux sous-titres très peu lisibles, ce qui est tout de même préjudiciable, puisque tout comme moi, vous avez probablement dû sécher vos cours d’indien d’Amérique à l’école.