Continuons avec les aliens, une race basée sur la vitesse et le fait de pouvoir courir sur n’importe quelle surface et dans n’importe quelle direction. Malgré le réticule de visée qui vous indique constamment votre position par rapport au plancher des vaches, il n’est pas rare de se donner le tournis tellement l’alien se montre nerveux et agile. Pour passer du sol aux murs il suffit de viser la paroi et d’appuyer sur un bouton, ce qui vous permettra par exemple de grimper sur un mur, de ramper sur le plafond, de grimper sur un arbre et de vous faufiler le long du tronc, etc. Niveau attaques, on retrouve le même schéma que pour le predator : deux coups différents pour le corps à corps, l’attaque fatale dans le dos de l’ennemi et sûrement encore d’autres surprises. La gestion de la santé diffère de par le fait que celle de l’alien se régénère automatiquement, il faudra donc être agile pour fuir en attendant que votre jauge remonte. En ce qui concerne la détection des ennemis, l’alien est capable de détecter les silhouettes proches, peu importe que l’adversaire soit derrière un mur ou en mode predator invisible. Concernant le mode solo, il sera possible d’émettre un son pour attirer un marine terrifié dans un guet-apens. (Une magnifique transition pour le dernier personnage du jeu !)
Pour finir, rendons donc hommage aux pauvres marines qui, il faut bien l’avouer, semblent bien impuissants devant de tels monstres. Leurs déplacements se font comme dans tout FPS lambda, avec une hauteur de saut qui semble vraiment ridicule après avoir tâté du predator escalador ou de l’alien hyperactif, et son armement se résume aux coups de crosse, aux armes à feu ordinaires (mitraillette lance-grenade, fusil à pompe, pistolet, ...) et à une pauvre lampe-torche possédant un cône d’éclairage très restreint. A noter au passage qu’il est possible pour l’humain, mais aussi pour l’alien ou le predator, de sprinter et de bloquer les coups au corps à corps de votre assaillant pour mieux contre-attaquer d’une mandale vengeresse. Pas grand chose à rajouter ici, vous aurez compris que le pan de l’histoire solo concernant les marines risque d’être assez éprouvant pour nos nerfs.
Les différents protagonistes étant bien ancrés dans vos esprits, il est maintenant temps de passer aux trois modes de jeu multijoueur qu’il nous a été possible d’essayer en réseau local à six.
La valse des modes
Commençons avec le moins original d’entre tous, le mode deathmatch, qui permet donc à 18 personnes de se foutre sur la tronche dans la bonne humeur. Chacun choisit sa classe et c’est parti pour une série de meurtres, ou de morts violentes. En effet, si vous êtes plutôt attiré par le gameplay plus classique des marines, vous constaterez rapidement que le rapport de force n’est vraiment pas équilibré. Les fatalités de vos amis extra-terrestres s’enchainent et vous finirez au mieux avec un ratio franchement frustrant et au pire avec un torticolis à force de manipuler votre lampe torche pour scruter vainement les environs. Les développeurs présents se sont bien rendu compte de cet état de fait et ils nous ont promis qu’un travail de rééquilibrage allait être fait. Pour autant, il est difficile d’imaginer comment ils y arriveront au vu de la configuration meurtrière des deux autres races. A moins d’une idée de génie, il est fort probable que, lorsque le jeu sera disponible, ce mode de jeu soit délaissé au profit des six autres.