Proposé en plusieurs déclinaisons, dont une variante Mini sans fil et un modèle Max avec repose-poignets rétroéclairé RGB, c’est aujourd’hui la version traditionnelle du clavier Vulcan II de chez Roccat qui nous intéresse. Avec ses touches mécaniques de haute qualité et sa sobriété apparente, le postulat de base prône le classique, mais efficace. Pour un résultat convaincant ?
What’s in the box
Empaqueté dans un packaging sommaire comprenant le clavier, le repose-poignets et la notice, le premier contact avec le périphérique offre un beau parallèle avec son emballage : sobre et élégant.
Loin des tendances actuelles du transparent et des couleurs flashy, Roccat opte pour un rendu plus classique, du moins dans la finition noire que nous avons pu tester. Mélangeant des bords en plastique rigide et une plaque d’aluminium centrale reprenant l’entièreté du corps du périphérique, il pourrait même se fondre dans un bureau professionnel, pour peu que l’on programme l’éclairage RGB autrement qu’en sapin de Noël.
Le Vulcan II est assez compact, et ce même une fois le repose-poignets en plastique clipsé au reste du matériel, le total ne dépassant pas les 47 cm de long. L’aluminium utilisé donne une robustesse et un maintien fort appréciés, pour un résultat très qualitatif. Le tout fait un peu plus d’un kilogramme, autant dire qu’il ne bougera pas de votre bureau.
Côté mécanique, on retrouve le système Titan II Optique de Roccat, avec le choix entre des touches rouges linéaires ou en version marron et tactile, disponibles en option lors de la commande.
Le modèle « rouge » que nous avons pu tester est extrêmement satisfaisant à l’utilisation, conférant une réactivité et une rapidité de frappe idéales pour les jeux nécessitant de nombreuses actions en peu de temps. Roccat a d’ailleurs pensé aux bricoleurs, puisqu’il est possible de remplacer les touches par celles d’un fabricant tiers, ce qui est toujours appréciable.
À chacun sa configuration
La première installation et les mises à jour du firmware se font via un ordinateur, afin de pouvoir paramétrer son profil et enregistrer les divers préréglages pour le RGB. Les différentes options sont assez bluffantes, tant par le choix proposé que par l’originalité de certaines configurations. On passe par le classique « arc-en-ciel » de couleurs jusqu’à des modes plus singuliers, qui prennent notamment en compte l’input effectué sur le clavier pour modifier les teintes, réagissant ainsi à nos commandes.
Constat équivalent pour les coloris utilisés, on retrouve les lumières flashy traditionnelles, mais pas que, puisque certaines nuances plus pastel sont également présentes. Une fois encore, la classe et la sobriété de certaines combinaisons font plaisir, permettant de déployer le clavier dans des lieux où l’esthétique gaming dénoterait. De ce côté-là, notons qu’il est possible de changer la configuration via un raccourci clavier, autorisant ainsi de switcher entre diverses apparences RGB, même en étant sur console.
Les raccourcis ne s’arrêtent pas là puisque l’on peut enregistrer jusqu’à quatre profils distincts, assez utiles lors de la création de macros spécifiques à un ou plusieurs jeux. Une touche appelée Easy-Shift[+] est également présente, donnant l’accès à une nouvelle volée de possibilités configurées au préalable. Rien de révolutionnaire, car il s’agit tout simplement d’un substitut à la touche « Fonction », elle aussi existante, les deux boutons cohabitant et renvoyant vers des raccourcis différents.
S’ajoute à cela une roulette dans le coin supérieur droit du clavier, qui permet de couper le micro instantanément et de gérer le volume sonore du média en cours. Pour le reste, on est dans du classique bien que très efficace, à l’instar du reste du matériel.
T’as d’la frappe toi mon gars
Les touches mécaniques rouges présentes sur notre modèle de test sont ce que l’on peut trouver de mieux sur le marché actuellement. Assez courtes et bien espacées, la précision est bien là, et ce malgré la faible résistance du mécanisme. Le constructeur annonce une hauteur d’actionnement de 1,4 mm ainsi qu’une force d’appui de 45 G, ce qui se traduit par une sensation d’absence de résistance lorsque l’on utilise le clavier.
Attention cependant, car ce type de configuration, bien qu’idéal pour les jeux nerveux nécessitant un matraquage de boutons (type STR compétitif, ou même MOBA sur PC), risque de moins plaire lors de la rédaction de texte, en raison de la mince opposition des lettres face à la pression des doigts.
La possibilité d’avoir le Vulcan II en touches marron tactiles résout ce problème, puisque ce dispositif offre alors un retour plus important. Quant au bruit, le niveau sonore reste très faible sans pour autant être imperceptible, clavier mécanique oblige.
Seul petit bémol dans cet ensemble de qualité, le repose-poignets est en plastique rigide, assez plat et pour le coup n’est pas loin d’être inutile puisqu’il n’élève que de très peu le bas du produit. Un modèle rembourré (en mousse, par exemple) aurait été plus apprécié. Pour le reste, c’est du sans-faute.