Si 2023 se présente comme un tout bon cru en termes de jeux vidéo, les jeux de combats ne font heureusement pas l’impasse. Entre un (excellent) Street Fighter 6 tout chaud, Mortal Kombat 1 en septembre et Tekken 8 qui attend au tournant, les poids lourds sont de sortie. Il n’y a donc pas de meilleur moment pour sauter le pas vers l’achat d’un stick arcade, afin de témoigner pleinement de son skill (et griller sa dernière excuse lors des défaites en ligne). Fini de jouer, place au combat !
Une facilité d’utilisation exemplaire
La première prise en main se fait immédiatement : le tout fonctionne sans fioritures, la magie opère à peine l’accessoire sorti de sa boite et pluggé à sa console chérie (compatible Xbox Series X|S, PC, mais également Xbox One). Le stick a d’ailleurs la bonne idée de reprendre l’ensemble des touches nécessaires à la navigation dans les menus, en intégrant les gâchettes et autres raccourcis sur son côté droit, sans rien oublier d’une manette classique.
Au sommet du boîtier se trouvent les préréglages, permettant de switcher d’un profil à l’autre, au nombre de 4 (pratique si vous jouez à plusieurs jeux de combats en même temps, ou si vous comptez partager le périphérique avec quelqu’un), proposant principalement de remapper les touches et de mettre à jour son périphérique.
Côté configuration, il faudra passer par l’application PC, simple et sobre, afin de faire les modifications souhaitées. Cerise sur le gâteau, un lock est même présent, empêchant les plus nerveux d’entre nous de changer de réglages sans faire exprès (oui oui, toi qui nous lis et qui appuie sur tous les boutons !).
Build to last
Le feeling, stick en main, est instantané : les touches ayant une résistance et un poids témoignant d’une qualité dite premium.
L’ensemble du périphérique est d’ailleurs très robuste, lourd sans être encombrant (malgré sa taille) et facile à prendre en main. Bref, le tout est très convaincant. La partie inférieure est faite de caoutchouc, permettant à nos petits poignets d’avoir un bon maintien. Idem pour le dessous de l’appareil, lui aussi composé d’une matière antidérapante, idéale pour le bon positionnement sur votre table de salon.
Le pommeau du stick est interchangeable, avec une poignée ronde classique et une deuxième plus profilée en poire, en fonction de votre préférence. L’intégralité des accessoires se stocke dans le boîtier en lui-même, facilement ouvrable grâce à deux boutons pressoirs, disposés sur les deux côtés latéraux.
Cet espace de stockage permet de trimballer tous les accessoires avec vous, dont un petit tournevis vous donnant la possibilité de retirer la protection de plastique, qui recouvre le dessus du périphérique. Libre à vous ensuite de changer l’artwork du stick, soit par un des trois skins fournis (très basiques) soit par un modèle que vous aurez imprimé vous-même (un template est d’ailleurs présent sur le site).
Haut de 7 centimètres, long de 26 et large de 38, le Daija Arcade Stick est un beau bébé qui pèse près de ses 5 Kilos. Le tout est accompagné d’un câble USB-C/USB qui fait 3 mètres, parfait pour rester près de son écran sans pour autant se brûler les yeux.
Money money money
Proposé à un poil sous la barre des 300€, le budget demandé est une porte d’entrée difficile à passer pour la plupart des joueurs, qui n’en auraient pas une utilité récurrente. Il est clairement orienté pour les passionnés des jeux de versus fighting et autres beat’em all arcade, faisant la part belle au matraquage de boutons.
La qualité est là, à vous de voir si l’investissement (relevant souvent du plaisir coupable) est pertinent, et si vous aurez l’espace suffisant pour le stocker.
Test réalisé sur Xbox Series X et principalement sur Street Fighter 6.
