Nous avons reçu il y a quelques jours le prochain casque Turtle Beach compatible Xbox One : le Stealth 420X. Se positionnant en casque milieu de gamme, le 420X se place comme le plus accessible des casques sans fil de la marque. Difficile cependant d’imaginer que cette simple fonctionnalité suffise à débourser les 200€ demandés pour profiter du son de sa console fétiche en tout liberté. C’est ce que nous allons voir tout de suite.
Le design
La première fois que l’on prend le Turtle Beach Stealth 420X en main, sa légèreté se fait tout de suite ressentir. En effet, comparé au XO Four et au Ear Force XO (le casque griffé Titanfall) de la même marque, le petit dernier profite d’un gain de poids d’approximativement 15% (240g contre 280g micro exclu contre les deux casques susnommés) alors qu’il bénéficie de la technologie sans fil. Un argument non négligeable pour le 420X donc.
D’un point de vue purement visuel, le casque souffle le chaud et le froid. Si les écouteurs profitent d’une très bonne finition avec des coussins en simili cuir ainsi qu’une dualité de plastique brillant et mat sur l’extérieur, l’arceau présente une finition un peu en deçà de ce que l’on est en droit d’attendre une fois ce dernier complètement déployé. En effet, les extensions de l’arceau sont très fines (surtout comparées au XO Four) et font pâle figure sur un casque de cette qualité.
Le confort
Une fois sur la tête, les quelques grammes en moins se font ressentir. Le casque est extrêmement léger et agréable à porter, même pour la grosse tête de votre serviteur, au contraire du XO Four qui pouvait provoquer de belles douleurs sur des longues sessions de jeu. De plus, les coussins des écouteurs sont légèrement plus grands que ceux de son prédécesseur. L’oreille entre donc sans mal à l’intérieur et cela évite ainsi un écrasement du cartilage extrêmement douloureux sur le long terme.
De son côté, le micro amovible se dote d’une souplesse extrême. Fini les galères pour plier le micro afin de trouver la bonne position. Reste à voir si cette souplesse ne sera pas un piège sur la durée avec un micro qui se trouve très rapidement défectueux (comme pour le Tritton AX 180 par exemple).
Le son
Voilà le coeur de ce test, je ne vais pas m’attarder à vous expliquer des chiffres basés sur différents relevés mais vous faire un ressenti global de mes quelques jours passés avec ce casque.
Pour ce test, je me base sur le son fourni par le casque en présélection (j’y reviendrai dans la section “fonctionnalités”), “Bass et Trooble boost” amplifiant ainsi les basses et les aigus. Mon premier test s’est fait sur Elite Dangerous et autant le dire tout de suite, la première accélération de votre vaisseau vous fait un choc de par sa qualité auditive. Les basses sont extrêmement bien rendues sans être non plus trop présentes au risque de dénaturer le son. L’expérience vécue sur les autres jeux testés (Halo, Forza Motorsport, The Crew et Batman : Arkham Knight) n’a fait que confirmer mon premier ressenti. Le son est clair, puissant et bien réparti : les balles vous sifflent aux oreilles, les véhicules concurrents vous mettent la pression et un simple tour sur soi-même avec Batou vous fait comprendre ce que spatialisation du son veut dire. Un vrai plaisir.
Côté chat, le casque offre un très bon rendu. Aussi bien en émission qu’en réception. La qualité reste d’ailleurs fidèle à elle-même que l’on soit en jeu, en tchat ou encore en écoute musicale ou visionnage de films.
Les fonctionnalités
Le 420X étant un casque sans fil, il est nécessaire de brancher un récepteur (sous forme de clé USB) à l’arrière de votre console. Discret et pratique, il s’encombre cependant d’une fonctionnalité très rétro. En effet, si la pose du récepteur ne pose pas de problème, il faut s’équiper d’un trombone pour synchroniser le casque et son récepteur. Pourquoi pas un simple bouton ? Ce n’est certes qu’un détail, permettant d’éviter les fausses manipulations qui plus est, mais il m’a fait tiquer lors de la mise en route du casque car ce n’est pas vraiment pratique de synchroniser tout ça avec un trombone quand tout est branché derrière son meuble TV.
Pour les personnes voulant varier les plaisir et/ou préférant certains types de son, le casque dispose de plusieurs présélections de son. J’ai déjà évoqué plus haut l’amplificateur “basses + aigus” mais le casque propose aussi l’amplificateur “voix”, “basses”, “aigus” ainsi qu’un réglage neutre.
En termes de compatibilité, si l’on peut regretter l’absence de connectivité sans fil avec les appareils mobiles, force est de constater que la méthode filaire fonctionne parfaitement contrairement à certains casques de la marque (oui je te vise encore, XO Four). Le câble amovible permettant de faire la liaison avec votre mobile transforme votre casque en kit main libre proposant un micro ainsi qu’un bouton. Ce bouton permet de décrocher et de terminer vos appels mais aussi de mettre en pause/lecture (une pression) ainsi que de passer à la piste suivante (deux pressions) en mode musique.
Pour couronner le tout, le casque dispose d’une autonomie conséquente. On parle ici de plus de 15h de jeu tout de même. C’est simple, je ne suis jamais tombé à court de batterie durant mes tests sur le casque même après plusieurs jours d’utilisation sans recharger. À l’heure où l’on se gausse de disposer d’une poignée d’heure d’autonomie pour une “manette / tablette / smartphone / insérez ici n’importe quel appareil à batterie”, une telle autonomie donne l’impression de toucher le jackpot.