Test - Destroy All Humans ! 2 - Reprobed - Comme le premier, mais en mieux !

«Après l’Amérique, le Monde à gouverner» , - 0 réaction(s)

Mon nom est Crypto, Cryptosporidium-138

Le 30 août 2022 sortira sur le store Xbox Destroy All Humans ! 2 - Reprobed, publié par THQ Nordic et développé par Black Forest Games, créateur de Giana Sisters : Twisted Dreams et du remake de Destroy All Humans ! sorti en juillet 2020. Le studio allemand va t’il réussir le pari d’une suite aussi accrocheuse, avec un humour tout aussi présent que lors du premier épisode ? Réponse maintenant !

La conquête du monde n’est pas finie

Comme toujours, nous commençons ce test avec l’écran titre dont cinq options sont à notre disposition : Nouvelle partie, Charger une partie, Multijoueur, Options et Crédits. Un bref clic sur Multijoueur nous fait découvrir la présence de trois modes de jeu : Histoire coopératif, Mode Duel et Tennis psychokinésiste. Pour ceux qui pourraient se dire : "Génial ! je vais pouvoir dézinguer tout ce qui bouge avec mon/ma pote !”, et bien ils auront raison, mais ce sera à deux sur le même canapé, car tous ces modes multijoueur sont exclusivement en écran scindé. Pour le mode Duel, les deux joueurs s’affrontent sur une petite carte de leur choix. Le gagnant est celui qui aura marqué assez de points en tuant son adversaire. Il en va de même pour le Tennis psychokinésiste, une version loufoque de ce sport avec une vache en guise de petite balle jaune. Il est temps maintenant de commencer une nouvelle histoire, qui nous propose quatre modes de difficulté : Recrue, Vétéran, Mercenaire et Conquérant.

Deux Crypto valent mieux qu’un

L’aventure commence dix ans après le premier Destroy All Humans !, soit en 1969, dans une pièce secrète, où des hauts gradés du KGB relatent les événements passés. On redécouvre alors les missions effectuées aux USA lors du premier opus. Nous comprenons très vite que les Russes possèdent un dossier assez conséquent sur notre extraterrestre préféré, au point de vouloir l’éradiquer avant qu’il ne s’attaque à la Mère Patrie. Malheureusement pour notre héros, les problèmes ne cessent de s’accumuler, car le vaisseau mère du Commandant Pox, scientifique et supérieur hiérarchique de Crypto, vient de subir une attaque et s’écrase. L’objectif est d’atteindre le site du crash et de sauver Pox. Une fois sur place, nous découvrons que notre commandant et le vaisseau ont littéralement été pulvérisés. Heureusement, Pox a réussi à télécharger sa conscience dans un holopad juste avant l’impact. Nous commençons alors notre première mission, qui se déroule sous forme de didacticiel. Les missions et leurs objectifs facultatifs, la jouabilité, les décors et l’humour si caractéristique, inutile de chercher plus loin, nous retrouvons immédiatement la patte du premier opus. Un des nouveaux pouvoirs télékinésiques de notre héros consiste à faire danser les humains en groupe. Une fois que le nombre de danseurs devient suffisant, une musique rock se fait entendre, ainsi tous les participants autour de notre Furon préféré se déhanchent pendant quelques secondes. Il n’en faut pas plus à Crypto pour utiliser son pouvoir de Possession Furonique, permettant de prendre possession d’un humain. Dès lors, nous pouvons profiter par exemple du corps d’un policier, puis interagir avec un téléphone afin de diminuer le niveau d’alerte des forces de l’ordre. Après quelques missions, nous avons enfin la possibilité de récupérer notre soucoupe volante ! Celle-ci nous permet entre autres d’avoir accès aux améliorations de notre personnage et de ses gadgets, au hub des missions rejouables, au déplacement rapide vers la carte du monde, et à des skins de notre véhicule extraterrestre, déblocables en effectuant certaines missions.

Le hub principal du jeu

Afin d’améliorer les armes et le bouclier de Crypto, mais aussi sa soucoupe, nous avons besoin de points furotech, que nous acquérons en finissant les missions et les bonus de celles-ci ou en trouvant des cellules cachées dans le monde. En ce qui concerne l’amélioration des pouvoirs, il faut récupérer un nombre défini de molécules d’ADN distinctes (policiers, soldats, hippies, etc.). Il est à noter que plusieurs zones d’atterrissage sont éparpillées sur les cartes, et sont déblocables en effectuant des défis.

La carte du monde

Que serait un Destroy All Humans ! sans ses cartes en monde ouvert, truffées d’items à récupérer ? Ici, toutes sortes d’objets sont disséminés, tels des affiches, des illustrations, des musiques, des artefacts et des cellules furotech. Il y a de quoi faire ! Mais pas d’inquiétude à avoir. Après quelques heures de jeu, et une mission particulière à Londres, rebaptisée Albion dans le jeu, nous débloquons une aide pour dénicher les items. Présente sous une forme de radar auditif, visuel et tactile avec les vibrations de la manette, celle-ci nous facilite grandement les recherches.

Celui-ci était facile à trouver

Tout au long du jeu, nous notons que les missions proposées demeurent assez variées, même s’il nous est fréquemment demandé lors de la recherche d’un personnage clé, d’utiliser le scan cortical afin d’en apprendre plus sur son emplacement. Le nombre de pouvoirs et armes est assez conséquent pour oublier très vite une répétition pouvant devenir lassante. Concernant l’histoire, sans être trop poussée, elle reste suffisamment captivante pour que l’on s’intéresse à son déroulement. Une douzaine d’heures sont nécessaires pour finir le scénario principal et les quêtes annexes, en écoutant tous les dialogues. Il en faudra beaucoup plus si nous souhaitons rechercher tous les items éparpillés sur les cinq cartes jouables dans le monde.

La puissance au bout des doigts

Au cours de notre aventure, nous débloquons sept pouvoirs et neuf armes, qui ont tous leurs propres caractéristiques. Malgré cela, les développeurs allemands ont fait en sorte que le tout soit facilement utilisable, et sans se tromper. Les armes sont sélectionnables via une roue, avec un ralentissement du temps lors de notre choix, et les pouvoirs sont tous associés à une touche de la manette, ce qui fluidifie les phases de combat. Un petit bémol est à signaler, le “double saut”, permettant à Crypto d’utiliser son jetpack pour se catapulter dans les airs, est trop court dans le timing. Souvent lors de combats intenses, notre personnage n’effectue pas l’action escomptée. Hormis ce désagrément, Destroy All Humans ! 2 - Reprobed est vraiment plaisant à prendre en main. Le personnage réagit rapidement et les pouvoirs s’enchaînent à la volée, nous permettant de prendre beaucoup de plaisir à détruire tout ce qui nous entoure.

Un rapprochement Furon/URSS ?

Encore un jeu qui pourrait relancer l’éternel débat des jeux en anglais sous-titrés en français. C’est dommage car Destroy All Humans ! 2 - Reprobed est rempli d’humour et d’allusions au premier épisode, mais aussi à notre société et ses personnages célèbres, sans oublier les jeux de mots graveleux qui font le charme de cette licence. Dans l’ensemble, les bruitages sont très corrects, et les musiques des années 60 nous plongent véritablement dans l’ambiance.

Les graphismes sont particulièrement beaux et chatoyants, avec un soin particulier apporté aux détails, comme par exemple, lorsque Crypto ou un autre personnage marchent dans la boue, leurs habits se salissent. Les volutes de fumée dûes à la destruction de bâtiment sont très soignées, ce qui apporte un vrai plus lors de nos folies meurtrières. De plus, l’affichage des pouvoirs à l’écran nous aide franchement au début du jeu, sans pour autant nous embêter visuellement une fois ceux-ci mémorisés. Chaque carte du monde que nous visitons sera complètement différente, que nous soyons à San Francisco, Londres ou Tokyo. Le mode photo promet quelques screens magnifiques.

Comme Crypto, sortez couverts !

Pour les chasseurs de succès, nous estimons les 1000 G déblocables en une quinzaine d’heures. Bien entendu, les quatre succès les plus durs concernent tous les items à collecter ainsi que la complétion des défis liés aux missions, mais tous les autres sont faisables assez facilement. Pour information, il n’y a aucun succès lié à la difficulté du jeu.

Testé sur Xbox Series X (version optimisée)

Bilan

On a aimé :
  • Le retour de Crypto !
  • Une belle direction artistique
  • Un humour omniprésent
  • Une histoire accrocheuse…
On n’a pas aimé :
  • ... mais peu poussée malheureusement
  • Des missions légèrement récurrentes
  • Un mode coopératif uniquement en local
Pour les amoureux du premier opus

Digne successeur du remake sorti en 2020, Destroy All Humans 2 ! -Reprobed en reprend tous les ingrédients, mais en mieux. Les graphismes sont beaux, et les endroits que nous visitons tout autour de la Terre, et au-delà, sont bien travaillés. L’humour y est toujours présent, l’histoire demeure sympathique, la prise en main est parfaite, et le sentiment de puissance de Crypto très bien retranscrit. Si vous avez aimé le premier jeu, surtout n’hésitez pas, car la Terre vous accueillera à bras ouverts afin de martyriser quelques humains. Les Furons sont supérieurs à la race humaine, il ne vous reste plus qu’à le prouver !

Accueil > Tests > Tests Xbox One

Destroy All Humans 2 ! - Reprobed

Genre : Action

Editeur : THQ

Développeur : BlackForest Games

Date de sortie : 30 août 2022

Prévu sur :

Xbox Series X/S, PlayStation 5, PC Windows