Test - Ninja Gaiden Master Collection - Une madeleine de Proust au goût amer

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Hayabusa ! Hayabusaaaa ! Ce cri du désespoir a sûrement hanté de nombreux fans de la série Ninja Gaiden. La dernière trilogie a fait honneur au genre beat’em all en 3D et a connu un succès mérité. Neuf ans après la sortie de Ninja Gaiden 3 Razor’s Edge, Koei Tecmo cède aux sirènes des trilogies remasterisées et nous propose la Ninja Gaiden Master Collection. Que vaut cette trilogie aujourd’hui ? Qu’apporte-t-elle en plus (et en moins) aux épisodes déjà présents dans l’écosystème Xbox dont certains ont bénéficié de l’optimisation Xbox One X du service Rétrocompatibilité de Microsoft ? La remasterisation et la nouvelle proposition sont-elles à la hauteur du qualificatif Master Collection ? Autant de questions auxquelles nous allons essayer de répondre dans notre test du jour.

Une franchise mythique de l’histoire du jeu vidéo

Si la Master Collection ne concerne que la dernière grande trilogie des aventures de Ryu Hayabusa, il est bon de rappeler que le premier Ninja Gaiden de l’histoire date de … 1988. Paru d’abord en borne d’arcade par Tecmo, le titre, plus connu en Europe sous le nom Shadow Warriors, fut porté sur Atari St, Amstrad CPC, Commodore 64, ZX Spectrum et Commodore Amiga. C’est d’ailleurs sur cette dernière plateforme que nous avons découvert la série, il y a plus de 30 ans. Nous incarnions un ninja inconnu dans un beat’em all en scrolling horizontal 2D.

Puis vint dans la foulée le premier épisode d’une trilogie Ninja Gaiden dédiée aux consoles Nintendo avec une sortie sur la NES en 1991 pour l’Europe dans lequel Ryu Hayabusa est officiellement le héros principal. Deux autres épisodes s’enchaînèrent rapidement, toujours sur NES comme support principal. La trilogie fut rééditée pour la SNES en 1995 sous le nom de Ninja Gaiden Trilogy. Pour ne pas faire de jaloux, deux autres épisodes indépendants furent développés pour les consoles de Sega (Master System et Game Gear).

La genèse de la dernière trilogie

Première scène dans Ninja Gaiden Black

Après un trou noir de neuf ans, Ninja Gaiden revient dans la lumière en 2004 sur … la première Xbox ! Il fallut cinq années de développement pour la Team Ninja et son créateur génial (mais déchu depuis une décennie) Tomonobu Itagaki (papa de la série Dead or Alive). Le public et la critique répondirent présents et le jeu se vendit par palettes. Un an plus tard, une édition améliorée avec de nouveaux contenus et fonctionnalités sortit sous le nom de Ninja Gaiden Black et demeure à ce jour, selon les fans de la franchise, le meilleur jeu Ninja Gaiden de tous les temps. Surfant sur le succès, Team Ninja décida de porter son jeu sur la Playstation 3 en 2007 sous le nom de Ninja Gaiden Sigma, en apportant pas mal de modifications que nous détaillerons ultérieurement.

La même scène dans Ninja Gaiden Sigma

En 2008, la suite tant attendue de cette nouvelle trilogie sortit une nouvelle fois en exclusivité temporaire sur Xbox 360. Comme le premier épisode, un portage sur Playstation 3 fut publié sous le nom de Ninja Gaiden Sigma 2, avec là encore des modifications par rapport à la version originelle sur Xbox 360. Suite à une affaire de harcèlement sexuel en 2006, bien qu’il fut blanchi l’année suivante, les jours de Itagaki au sein de Tecmo étaient comptés. Il quitta avec fracas la société en 2008 après avoir finalisé Ninja Gaiden 2.

C’est donc une nouvelle équipe remaniée, avec Yosuke Hayashi comme réalisateur, qui prit les commandes de Ninja Gaiden 3, avec la volonté de rendre plus accessible la série, réputée depuis toujours pour sa difficulté légendaire. La réception du titre sur Xbox 360 et Playstation 3 en mars 2012 fut douloureuse pour les fans de la série. Casualisé à l’extrême, Ninja Gaiden 3 n’était plus considéré comme un vrai Ninja Gaiden. Une nouvelle version du jeu, intitulée Ninja Gaiden 3 : Razor’s Edge, sortit six mois plus tard sur Wii U puis au début de 2013 sur Xbox 360 et Playstation 3. Cette fois-ci, la version fut la bonne. À défaut d’être le meilleur épisode de la trilogie, il a su se racheter et regagner sa dignité.

C’est quoi au fait la Master Collection ?

Ce rappel historique était plus que nécessaire, non seulement pour situer la série dans l’histoire du jeu vidéo, mais aussi pour ne pas se perdre dans l’offre pléthorique des versions originelles et portages de la dernière trilogie. En effet, la Ninja Gaiden Master Collection regroupe uniquement les versions Ninja Gaiden Sigma, Ninja Gaiden Sigma 2 et Ninja Gaiden 3 : Razor’s Edge, avec heureusement tous leurs DLC. D’entrée, le qualificatif Master Collection en prend un coup.

Dès lors, un premier constat peut se faire. Si vous envisagez d’acheter le titre sur l’eShop de Nintendo ou le Playstation store, vous pouvez être frustré de l’absence de Ninja Gaiden Black. Par contre, sur Xbox, nous considérons qu’il faut regarder le verre comme à moitié plein. Les versions Sigma n’ont jamais été publiées sur l’écosystème Xbox. Ainsi, l’offre la plus exhaustive de la dernière trilogie Ninja Gaiden se trouve actuellement sur Xbox One et Series X|S, puisqu’au-delà de la Master Collection, vous pouvez également vous procurer Ninja Gaiden Black et Ninja Gaiden 2 (version originelle), tous les deux ayant profité du travail remarquable d’optimisation pour la One X de l’équipe dédiée à la rétrocompatibilité chez Microsoft, soit une expérience en 4K et 60 FPS.

C’est finalement un joli clin d’œil de l’histoire de la dernière trilogie, qui fut marquée dès son origine par un partenariat réussi entre Microsoft et la Team Ninja de Tecmo.

Le génie des deux premiers épisodes

La plus belle vue de Tairon

Le premier épisode nous fait vivre la quête du jeune maître ninja Ryu Hayabusa pour récupérer l’épée du Dragon noir volé par le démon samuraï Doku et venger l’attaque meurtrière de son village natal. Pour cela, Ryu devra se rendre dans la capitale de Vigoor et affronter une horde de militaires et de démons. Ce premier épisode est celui qui propose le meilleur équilibre entre exploration et action frénétique. Dès le troisième chapitre, toute l’aventure se confine dans la ville de Tairon, entre ses différents quartiers, base militaire, gare ferroviaire, égouts, monastère et palais impérial. Bien avant le premier Dark Souls, le level design du premier Ninja Gaiden est un modèle de cohérence et d’ingéniosité qui récompense l’observation et la recherche de passages secrets.

S’il excelle dans ses phases d’exploration, le premier épisode ne néglige absolument pas les phases d’action, bien au contraire. Le système de combat est exigeant mais jouissif dès qu’on commence à maîtriser certaines techniques de base : la garde, le contre, le vol de l’hirondelle et le saut d’Izuna. Si l’épée du dragon est l’arme de prédilection de Ryu, ce dernier pourra se servir d’un nombre conséquent d’armes différentes, chacune apportant avantages et inconvénients (vitesse, puissance, envergure…) selon les ennemis rencontrés. D’autres armes de jet et des magies (les fameux Ninpos) ne seront pas de trop pour démembrer les innombrables adversaires qui vous feront face, dirigés par une IA agressive et vicieuse. Cet épisode (surtout dans sa version Black) est un révélateur de skill. Aller au bout exige un apprentissage difficile mais jamais injuste, et ô combien gratifiant. Le principal défaut du titre, et de tous les opus de la série, reste néanmoins une gestion capricieuse et délicate de la caméra, véritable cauchemar pour une majorité de joueurs.

Votre meilleur allié

Pour renouveler l’expérience tout en respectant la tradition, Itagaki choisit pour Ninja Gaiden 2 de pousser un peu plus le curseur vers l’action effrénée au détriment de l’exploration. Le jeu s’offre des mises en scènes et des cinématiques spectaculaires et dynamiques. Le gore est poussé à l’extrême. La direction artistique reste emballante, même si elle s’appuie trop sur les clichés des lieux visités. Néanmoins, l’aspect “couloir” commence à se faire ressentir et le level design est beaucoup moins inspiré. Heureusement, l’histoire et le lore demeurent cohérents avec le premier épisode, même si les scénarios sont guignolesques. La rivalité avec le clan de l’araignée prend de l’ampleur et devient encore plus intéressante. Avec l’action mise en valeur dans cet épisode, le gameplay subit quelques changements pour amplifier le dynamisme : dash au lieu de roulade, vitesse accrue des mouvements, changement des armes et des magies avec la croix directionnelle et non plus via le menu pause, etc. Finalement, Itagaki réussit son pari d’avoir renouvelé l’expérience originelle et nous offre une nouvelle fois un épisode de haute volée.

Qu’apportent les versions Sigma ?

Sur le papier, les versions Sigma des deux premiers épisodes, présents dans cette Master Collection, sont vendues comme les versions ultimes. Il fallait contenter principalement les amateurs de la série présents sur Playstation qui ne pouvaient pas profiter de ces titres pendant la période d’exclusivité liée aux consoles de Microsoft. Ainsi de nombreuses modifications ont été apportées aux deux épisodes. Si la plupart sont une vraie valeur ajoutée, malheureusement certaines ont déconcerté les fans. C’est pourquoi, encore aujourd’hui, les “puristes” de la série considèrent les versions Sigma comme légèrement inférieures à Ninja Gaiden Black et Ninja Gaiden 2, disponibles sur le store de Microsoft.

Plus besoin de mettre sur pause pour boire une potion

Levons le voile sur les deux principaux sujets qui fâchent. Les développeurs ont modifié à certains endroits le nombre, la position et certains types d’ennemis afin de rééquilibrer globalement les jeux. Il est vrai que certains passages de Black sont à se tirer les cheveux. Des points de sauvegarde ont même été ajoutés. De plus, la régénération automatique de la santé entre deux escarmouches fait son apparition dans Sigma 2. Toutes ces modifications ont été considérées comme une hérésie pour les “gamers”. Hé oui, le débat de la casualisation des jeux n’a pas débuté avec Dark Souls ! L’autre sujet qui irrite est l’apparition de la censure. Ninja Gaiden est une série violente où les décapitations et les démembrements font partie du folklore. Les versions Sigma ont subi les foudres de la censure. Si les décapitations sanglantes des ennemis humains ont été réintégrées dans Ninja Gaiden Sigma, le deuxième opus demeure beaucoup moins gore que la version Ninja Gaiden 2 originelle.

Toutefois, il ne faudrait pas siffler la fin de la récré ou jeter aux orties les deux épisodes Sigma proposés par la Master Collection, qui rappelons-le n’ont jamais été publiés sur Xbox. Ce serait dommage de ne pas profiter des ajouts réels qu’ils apportent et qui sont loin d’être négligeables. Les graphismes ont passé un cap, surtout pour le premier opus. En effet, Ninja Gaiden Sigma a profité du passage à la génération Xbox 360/PS3 pour se refaire une beauté. Les niveaux sont beaucoup plus détaillés et profitent de reflets lumineux du plus bel effet pour l’époque. C’est un réel plaisir de redécouverte pour ceux qui ont poncé la version originelle ou la version Black.

Concernant les niveaux de difficulté, l’apport du mode héros (mode facile) qui intègre une défense quasi automatique dès que la jauge de vie est faible, donne une chance au grand public d’aller au bout des aventures de Ryu. Certes les tensions, la tactique et les enjeux liés aux combats disparaissent mais ces derniers restent intenses, grisants et spectaculaires.

Momiji en pleine action

L’ajout des chapitres où l’on dirige les combattantes aux formes généreuses, si chères à la Team Ninja, apportent de la fraîcheur dans le gameplay et quelques informations supplémentaires aux amateurs du lore. Si on ne dirige que Rachel dans trois courts chapitres lors du premier épisode (une heure de jeu environ au total), on profitera également de la vivacité d’Ayane ou de la grâce de Momiji avec sa lance dans trois chapitres de Sigma 2.

Des heures de plaisir en plus

Cependant, la principale valeur ajoutée des versions Sigma concerne l’ajout de défis et de nouveaux modes de jeux en endgame. Comme tout bon jeu d’arcade, le scoring est bien présent dans la série. S’il accompagne également l’aventure principale dans le premier épisode, le scoring est surtout présent dans les modes défi et survie. Il s’agira de vaincre les ennemis avec style et rapidité pour obtenir le précieux titre de Maître ninja. C’est plus d’une soixantaine de défis à la difficulté croissante qui vous attendent dans Ninja Gaiden Sigma, de quoi profiter très longuement du gameplay fantastique proposé par la série. Dans Ninja Gaiden Sigma 2, ce sont plutôt des missions survie ou en coop mais seulement avec un partenaire contrôlé par l’IA dans cette nouvelle compilation. En effet, la Master Collection tire une croix sur tous les modes de jeu en ligne qui existaient à l’époque.

Le drame Ninja Gaiden 3

La mystérieuse Mizuki

Reste le cas épineux de Ninja Gaiden 3 : Razor’s Edge à disséquer. S’il corrige de nombreux défauts de Ninja Gaiden 3, notamment en rehaussant grandement la difficulté, cet épisode reste celui d’une fin de trilogie gâchée. La démission de Itagaki a laissé des traces. Ninja Gaiden 3, dirigé par Hayashi, marque une rupture évidente avec l’héritage des épisodes précédents. En se prenant plus au sérieux et en forçant le trait sur le pathos, le scénario en devient ridicule et perd son côté amusant. La trilogie n’a pas eu la conclusion qu’elle aurait méritée. Fini également la blonde de service à la tenue vestimentaire provocante et au rôle complètement loufoque, place à Mizuki, agent de terrain plus que sérieuse au look strict et mère adoptive de la petite Canna que nous devons protéger.

Surtout, l’épisode casse complètement la cohérence de l’histoire, des personnages et du lore qui liait ses frères aînés. Pendant des chapitres, on combat une organisation militaro-scientifique et d’un coup, après une première fournée de soldats à étriper, surgissent les premiers démons, qui n’ont été mentionnés à aucun moment dans le scénario de cet épisode. Autre exemple, les auteurs trouvent le prétexte pour Ryu de devoir récupérer une arme du clan rival de l’araignée, pour introduire leurs ninjas dans l’équation tel un cheveu sur la soupe, comme s’il fallait respecter un cahier des charges pour du fan service. Et si on ajoute que le level design des niveaux est hyper générique et que les situations de combat dans chaque arène sont terriblement déséquilibrées à cause d’un flux interminable de salves d’ennemis, la déception est vraiment au rendez-vous.

NG3 abuse un peu trop des QTE

Heureusement, la sauvagerie inhérente à la série est préservée et le gameplay reste jouissif, bien que l’efficacité amplifiée du super coup canalisé avec la touche Y nous pousse inconsciemment à le placer plus que de raison. Un arbre de compétences fait également son apparition, mais finalement n’apporte rien de plus que l’ajout et l’amélioration des techniques et armes que l’on effectuait auparavant chez le marchand Muramasa. Finissons quand même par nous réjouir de la présence des modes endgame, qui apportent de nombreuses heures de contenu supplémentaires.

Une compilation et remasterisation bâclées

Vous l’avez compris, le contenu de la Ninja Gaiden Master Collection demeure conséquent, malgré les absences des versions Black du premier opus et originelle du deuxième. Ce sont des dizaines d’heures qui vous attendent, voire des centaines pour les plus masochistes. Non, les gros problèmes sont ailleurs.

Tout d’abord, aucun effort des développeurs n’a été fourni pour créer un launcher unique aux trois opus proposés. Nous avons donc affaire à trois titres séparés, comme n’importe quel autre titre de notre bibliothèque, qui ont été simplement réunis sous un nom de compilation. Le pire est que le contenu supplémentaire de la Deluxe Edition (qui aurait dû être inclus d’office dans la version de base), qui se compose d’un Artbook numérique et des musiques de l’histoire de la série, se retrouve dans une application supplémentaire qu’on finira sûrement par perdre de vue après un premier et unique visionnage. Bien entendu, d’autres éditeurs ont déjà fait ce choix simpliste par le passé, mais ce petit effort de proposer un launcher commun fait toujours son petit effet. Même EA a montré l’exemple récemment avec la Mass Effect Legendary Edition.

Ce travail bâclé se retrouve malheureusement dans la remasterisation. Contentons-nous du minimum syndical qui consiste en la résolution 4K et les 60 FPS. Les trois titres proposés ne sont finalement que de simples portages dont le travail de remasterisation de l’éditeur n’apportent rien de plus que ce qu’a déjà fait l’équipe de Microsoft dédiée à la rétrocompatibilité pour Ninja Gaiden Black et Ninja Gaiden 2. Du coup, l’optimisation technique reste très efficace et le plaisir de jeu est intense, mais les graphismes et les textures n’ont aucunement été modifiés et accusent bien leur âge, soit un retard de deux générations de consoles.

Testé sur Xbox Series X Version non optimisée pour Series X|S

Bilan

On a aimé :
  • Les versions Sigma pour la première fois sur Xbox
  • L’équilibre génial entre action et exploration du premier opus
  • Des combats intenses, gores et jouissifs
  • La résolution 4K et les 60 FPS.
  • Un contenu pléthorique avec les défis et modes survie
On n’a pas aimé :
  • La gestion de la caméra toujours calamiteuse
  • Un troisième épisode disruptif et décevant
  • Un travail de remasterisation au strict minimum
  • La censure sur Sigma 2
  • Une compilation incomplète
Ninja Gaiden Lazy Collection

Nous espérions un Ninja Gaiden Master Collection qui fasse honneur à la légendaire dernière trilogie des aventures du maître ninja Ryu Hayabusa. Hélas, nous avons une nouvelle fois droit à une compilation opportuniste, paresseuse et incomplète, même si les épisodes majeurs manquants sont disponibles sur le store de Microsoft. La remasterisation se contente du minimum syndical avec le classique 4K et 60 FPS, soit la moindre des choses pour trois opus à l’action frénétique. Reste le plaisir toujours intense de parcourir le monde dans les pas de Ryu et de profiter pour la première fois sur Xbox des versions Sigma des deux premiers épisodes, dans lesquelles vous attendent de nombreux défis supplémentaires et 6 missions jouables avec les héroïnes féminines de la série. Enfin, l’ajout d’un mode “facile” pour les campagnes solo ouvre les portes de la trilogie à un plus large public, dont certains ont pu être effrayés à l’époque face à la légendaire difficulté de la mythique franchise.

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Ninja Gaiden 3 Razor’s Edge

PEGI 18 Langage grossier Violence

Genre : Action

Editeur : Tecmo

Développeur : Team Ninja

Date de sortie : 5/04/2013

Prévu sur :

Xbox 360, PS3, WiiU

1 reactions

jm ysb

18 jui 2021 @ 13:53

un réel plaisir à lire ce test qui malheureusement finit par une mini déception sans surprise suite aux différentes vidéos trailer de cette version remastered.

de plus le fait que cela soit seulement les versions playstation qui ne font pas de l’ombre aux épisodes déjà optimisés sur one X via la rétrocompatibilité démontre bien un certain foutage de gueule de bandai namco et tecmo sur cet édition.

dommage car Ruy, mérite largement ces galons de Ninja et de l’un des meilleurs beat them all 3d ever since 2004