Les jeux Transformers n’ont jamais été de grands jeux, loin de là. Au mieux, on avait droit à un jeu moyen sans grande ambition, au pire, une vraie catastrophe. Activision a donc décidé de changer de tactique et de refaire appel à un petit studio inconnu aimant les sorcières sexy ultra provocatrices et qui leur avait déjà fait une fleur l’année dernière avec le sympatoche La Légende de Korra. Voici donc l’histoire de Transformers Devastation, aussi connu sous le nom de “Comment d’un Cyberétron on devient Cybertron ?”.
Prime
Transformers Devastation est un Beat Them All mettant en scène 5 Autobots dans un jeu entièrement cel shadé. Pour combattre la menace de la cyberformation de la Terre provoquée par un évènement inconnu et dont Megatron et ses Decepticons ne manqueront pas de tirer avantage, Optimus Prime, Bumblebee, Sideswipe, Wheeljack et Grimlock, chef des Dinobots devront répandre pains et autres patates en acier pour mettre minable Megatron, et tant qu’à faire sauver la Terre. Et là, oh joie ! Le jeu, même si techniquement simple, est agréable à regarder, et l’est encore plus à jouer ! Bon, c’est vrai, le gameplay est exigeant. Que ce soit dans le timing ou dans les réflexes demandés, le joueur ne s’ennuiera pas et aura du fil à retordre. Mais ce n’est pas tout, puisque le titre développé par Platinum Games est un titre Platinum Games et ils ne pourront en aucun cas le renier tant le jeu sent leur marque de fabrique des kilomètres à la ronde. Car en dehors du gameplay bien pensé à la Platinum, on a aussi une mise en scène dynamique autant dans les cinématiques que dans les combats. Et c’est en incluant la possibilité de se transformer à volonté en véhicule très bien pensée.
C’est comme ça, ils savent faire des jeux nerveux et accrocheurs pour le plus grand plaisir des joueurs. Mais ce qui est encore plus plaisant, c’est qu’en plus de ses 8 heures de jeu pour boucler l’histoire, le titre propose une rejouabilité très poussée. Entre le leveling de personnages, les missions annexes, le scoring des missions, les bonus à collecter, les niveaux de difficultés, les succès à débloquer, etc. Il y aura de quoi faire pendant de longues après-midi. On pourrait reprocher les défauts habituels des jeux des créateurs de Bayonetta, mais dans ce Transformers Devastation, ils semblent si minimes. Seuls le fait que les décors soient peu nombreux et peu variés ou qu’il manque un système de lock pour pouvoir suivre la cible dans un jeu où tout va très vite peuvent poser problème. La caméra aurait aussi mérité un poil plus de dynamisme, car on a vite fait de perdre de vue l’action intense, mais on s’y fait heureusement rapidement au point d’anticiper cette dernière. Heureusement que l’IA est très systématique, sinon ça aurait été une autre histoire....