Dernier épisode d’un contenu supplémentaire en trois parties, La Tyrannie du Roi Georges Washington aura su faire des écarts dans l’univers principal d’Assassin’s Creed 3.
Quelle est l’objectif de Georges ? Quelles sont les répercussions sur la trame historique ? Pourquoi Ragondin est redevenu Ragondin ? Quel animal sera ajouté ? Quels liens avec le prochain Assassin’s Creed 4 ? Qu’arrive-t-il réellement à Desmond ? Qui a vu mon slip Zelda Ocarina of Time ?
Tant de questions qui trouveront peut-être enfin leur réponse dans cette ultime partie du DLC de la série d’acrobate d’Ubisoft.
La drogue, c’est mal !
A peine le récapitulatif englouti que l’on retrouve - allez soyons fous, on va essayer d’utiliser le vrai nom de Ragondin dans ce test - Ratonhnhaké:ton à la barre de l’Aquilla. Ce dernier est à la merci des tirs de la flotte de Georges, faisant barrage sur la route maritime de New York.
Une fois après les avoir poutrés grâce au doigté et à toute l’expérience navale accumulée avec Assassin’s Creed 3, le joueur foulera la terre ferme de ce qui deviendra plus tard la ville qui ne dort jamais. Mais pour l’heure, c’est un New York dévasté qui s’étend sous les yeux de notre héros indigène. Rien d’autre ne semble anormal, et ce n’est pas la gigantesque pyramide en construction en plein milieu de la ville qui va me contredire !
Ah ben si...
Georges dans toute sa folie des grandeurs se fait construire un petit pied-à-terre visible à des kilomètres de distance, et qui ferait douter le plus pointu des géographes, qu’on se trouve en Egypte !
Mais ces petites bouclettes ridicules, ces soldats en bleu Pepsi, cette architecture d’après guerre, les enseignes en anglais, nous indiquent qu’on est bien à bien à New York !
Ratonhnhaké:ton à profité de son petit voyage en bateau pour assouplir les déplacements avec les pouvoirs de l’aigle. C’est encore perfectible, à cause d’une caméra un poil capricieuse, mais c’est bien plus efficace et dynamique que lors de la partie précédente (qui semble aussi avoir eu droit à un petit calibrage). Ratonhnhaké:ton décide donc avant de retrouver Thomas Jefferson et sa rébellion contre Georges, de planer à nouveau avec son thé hallucinogène. Il parviendra ainsi à compléter son panel d’animaux. Le premier servait la discrétion, le loup. Le deuxième, l’agilité avec l’aigle. C’est donc en toute logique que la puissance est à l’honneur avec un membre de la famille de Pedobear qui attribuera la force brute de cet animal. Son coup tuera instantanément les êtres à proximité, et renversera les plus éloignés de la zone de dégâts. Et vous en allez avoir besoin, car jamais New York n’aura été aussi dangereuse. Sans votre déguisement discret, vous serez une menace pour les tuniques bleues, et devrez vous frayer un chemin jusqu’au roi fou et lui reprendre la Pomme pour enfin comprendre le pourquoi du comment.