J’ai failli attendre…
A l’intérieur même de chaque étape, vous pourrez corser la chose en sautant par-dessus le checkpoint au milieu du niveau pour plus de points, mais cela vous fera recommencer le niveau du début à la moindre erreur de votre part.
Parfois, deux embranchements s’offrent à vous : la flèche verte vous indique toujours la route la plus sûre, une flèche bleue indique une sortie alternative rendant accessibles d’autres niveaux (où vous débloquerez les autres personnages du titre) et la flèche rouge indique les chemins les plus ardus… au bout desquels vous serez quelques fois récompensés par de nouveaux costumes pour vos personnages ce qui implique déjà beaucoup de manières d’appréhender chacune de ces étapes. Tout ça sans compter les verrous présents dans quelques niveaux, qui bloquent certains passages et s’ouvrent avec une clé disponible au bout d’une dizaine d’étapes seulement. La progression dans le jeu n’est donc jamais freinée et reste une véritable expérience vidéoludique des plus agréables, jouer la course parfaite vous permettra de composer une bande sonore à la fois élaborée et relaxante. Et le perfect permet de finir une étape en véritable homme-canon, atteindre le centre de la cible rapporte évidemment un maximum de points. Un triple perfect s’obtient en réalisant la course parfaite pour chacune des difficultés, interchangeables à l’écran de choix du niveau, d’une simple pression de la touche RB.
Il faudra également compter sur 25 étapes spéciales, disséminées à travers certains niveaux. Sous la forme de failles dimensionnelles, ce sont des niveaux bonus au style rétro avec des gros pixels partout, des défis supplémentaires, pas toujours évidents, qui ne sont bien sûr pas sans rappeler les niveaux bonus du jeu Super Meat Boy…
Private Joke ?
A noter également que le jeu est intégralement en anglais, textes et voix. Évidemment, la VO de qualité procure un certain charme (vintage pour le coup) au titre, c’est indéniable. Mais on aurait apprécié la présence de sous-titres, d’avoir les différents menus traduits encore plus. Pas très gênant pour les classements qui restent tout de même lisibles, la barrière de la langue pourra effectivement poser problème lors de la consultation de ses statistiques, vraiment dommage alors que le jeu propose des statistiques très complètes.
Et tant qu’à être critique, on peut éventuellement parler de l’humour du jeu ou des animations des personnages qui rendent certaines attitudes bien plaisantes, mais qui malheureusement se font bien trop discrètes ! Les niveaux boss par exemple, sont bien moins amusants à jouer que le reste du jeu : plus faciles et pas franchement drôles… En tout cas, il en faudrait un peu plus pour réellement venir ternir l’image de ce petit bijou qu’est Runner 2.