Kinect répond très bien et ne vient en rien entacher notre bonne humeur et notre course au score. Chaque monde, assez court heureusement pour nos bras, sera conclu par un boss, plus résistant et plus vicieux que les autres pandas, tigres, éléphants, hiboux et j’en passe que l’on aura occis précédemment. Il faudra éviter ses attaques et trouver le bon moment pour arriver à le toucher. Votre performance (pourcentage de réussite aux tirs, nombre d’adversaires tués, vitesse de lancer) sera toujours récompensée par un gain argent que vous pourrez alors dépenser dans l’achat de cartes de collection de baseball qui augmenteront vos capacités et débloqueront de nouvelles attaques et de nouveaux mouvements. Mais tout cela n’est rien comparé au jeu en coopération !
On se fait un petit Kinect tout les deux ?
Si vous disposez de suffisamment de place (car il vous en faudra !), Diabolical Pitch risque d’être un des jeux que vous sortirez le plus facilement pour jouer avec vos amis « gamerz » -et les autres- à Kinect. Diabolical Pitch est en l’état un superbe jeu d’arcade décomplexé et très sympathique à jouer, à deux il gagne une autre dimension pour peu que l’on se prenne au jeu des poses « kitschissimes » que l’on devra prendre ! Chaque joueur choisit son bras de lancer et aura droit à une moitié d’écran. Si l’un d’entre eux venait à succomber aux attaques adverses il devrait se mettre à genoux et tendre le bras vers son coéquipier afin qu’il le saisisse des deux mains en vue de le ranimer. On pourra débloquer en sus avec l’achat de cartes de collection de baseball, un ciblage de cible en duo, un lancer de balle surpuissant (si on arrive à lancer en même temps ce qui n’est pas évident !) et des attaques spéciales dont la chorégraphie ne sera pas sans rappeler Dragon Ball !
Ce mode coopération est tout bonnement excellent et nécessitera pas mal d’entraînement et de coordination avec votre collègue afin de sortir des attaques placées et les coups spéciaux aux moments les plus opportuns. On regrettera juste une perte de reconnaissance constatée lors de certains moments, suffisamment rares heureusement pour ne pas gâcher notre plaisir.
Si le fun est bien présent, la réalisation n’est pas en reste. La direction artistique particulière est plus proche du survival pour le côté glauque et sale de ses décors et de ses ennemis aux masques d’animaux assez angoissants. Les graphismes ont leur propre personnalité sans être particulièrement impressionnants. La musique, quant à elle, joue la carte du rock saturé, ce qui colle parfaitement à l’univers de Diabolical Pitch. L’ambiance sonore est, elle, typiquement arcade, clinquant, puisant ses références dans les bruits typiques des machines à sous et des salles d’arcades des années 90.