Genre particulièrement exploité sur le Xbox Live Arcade, les jeux d’action en 2D ont repris un second souffle ces dernières années. C’est donc tout naturellement que Final Exams pointe le bout de son nez en surfant en plus sur le genre Horror Movie, avec une certaine légèreté dans le traitement. Le jeu tiendra-t-il la route face à la forte concurrence ? La réponse dans le prochain numéro du Journal de Mickey. Pour pour ceux qui ne veulent pas attendre, il suffit de lire ce test. Mais vous allez ainsi rater l’enquête de Mickey Détective… Cruel dilemme...
Repiquage
Final Exams commence comme de nombreux films d’horreurs : un groupe d’individus se rend en voiture à une certaine destination. Ici, c’est à la fête de retrouvailles quelques années après avoir obtenu leur diplôme de lycée (une tradition typiquement américaine que nous n’avons pas vraiment chez nous). Malheureusement, ils vont vite être sévèrement freinés par l’arrivée de créatures mystérieuses qui ont envahi la ville et ses environs. Le joueur devra donc prendre le contrôle d’un personnage parmi 4, chacun possédant un potentiel maximum différent entre vie, force, précision et explosifs, et il sera de la tâche du joueur d’améliorer ces capacités afin de survivre plus aisément au cours des 8 niveaux que comporte le jeu. Il pourra également compter sur des attributs à débloquer, de nouvelles armes à trouver, mais également 3 autres joueurs (1 seul en local) si le cœur lui en dit.
Concrètement, les personnages se contrôlent de la même manière, et en dehors des capacités et de leur skins, ils ne se distinguent pas vraiment une fois le pad en main. Il faudra juste compter sur les 4 techniques spéciales propre à chacun et demandant d’un à 4 morceaux de la jauge spécifique. Le jeu, pas forcément très beau, mais restant dans le domaine de l’honorable, est bien court, puisqu’il ne faudra que 5 à 6 heures pour boucler le titre en solo, plus plus ou moins de temps selon votre aptitude à aimer les jeux de scoring. Quelques passages ardus sont à attendre, mais à plusieurs, ça rentre plus facilement dans le lard. Ce qui est sensiblement problématique, puisque l’action est très éloignée de l’écran et le jeu ne zoome un petit peu que lorsqu’on se trouve dans des endroits exigus. Sans compter qu’à 2, l’écran devient un peu bordélique, imaginez donc ce que cela peut donner à 4 !