Il est des jeux dont on attend la suite plus que d’autres. The Darkness fait partie de ceux là. Développé par Starbreeze à qui l’on devait l’excellent Riddick, The Darkness reçut un excellent accueil critique et public, réussissant le pari un peu fou de sortir de l’archétype des FPS classiques en proposant une aventure riche, libre, et poignante. Beaucoup de joueurs se sont enthousiasmés à l’annonce officielle de la mise en chantier de sa suite. Malheureusement, le génial studio suédois géniteur du premier épisode ne fut pas reconduit. Et le doute commença à se répandre insidieusement dans le cœur des fans du premier opus, nourri par un changement radical de direction artistique et par l’abandon de la part des nouveaux développeurs de tout ce qui faisait l’originalité de The Darkness. Cette suite était presque promise à sombrer dans les ténèbres...
Ma part d’ombre
The Darkness est à l’origine une adaptation du comics homonyme dessiné en 1996 par Marc Silvestri. Le personnage central de ce comics s’appelle Jackie Estacado, un tueur de la mafia qui découvre à 21 ans un sombre héritage. Il est l’hôte d’une entité séculaire, personnification du mal, créature assoiffée de sang et de violence : le Darkness (Ténèbres). Dans l’obscurité, Jackie se transforme en créature immortelle, tentaculaire et démoniaque. Toutefois, ceci n’est pas un don, mais bel et bien une malédiction, le Darkness tente de prendre possession de l’âme de Jackie et pour cela, il n’hésita pas une seconde à contraindre son hôte à assister, impuissant, au meurtre de la seule personne qui comptait dans sa vie, son amie d’enfance, son seul et unique amour, Jenny.
Le premier jeu contait cette lente descente aux enfers de Jackie et la vengeance qu’il mena contre la mafia responsable de la mort de Jenny. The Darkness 2 reprend l’histoire peu de temps après. Suite à sa sanglante vengeance, Jackie a réussi à emprisonner le Darkness au fond de son âme. Toujours hanté par la mort de Jenny, il dirige maintenant d’une main de fer la mafia de son défunt oncle jusqu’au jour où une étrange organisation l’attaque en plein restaurant. Acculé, presque mort, il n’a pas d’autre choix que de libérer la bête qui sommeillait en lui...