Le petit monde des simulations de courses de voitures a un public fidèle à l’affût du dernier jeu en date qui les occupera pendant de longues heures. Forza 3 a été un hit, un jeu très apprécié encore aujourd’hui et considéré par beaucoup comme étant toujours le top de la catégorie, son concurrent Gran Turismo n’ayant convaincu qu’une partie des joueurs. Pas de débat stérile ici pour savoir qui était le meilleur entre les deux, c’est d’autant moins utile que de toute façon Forza Motorsport 4 va mettre tout le monde d’accord. Amis pilotes sur console, préparez vous à ne pas décoller de votre canapé.
Tour du monde
Une fois la galette insérée, la petite vidéo d’introduction a de quoi surprendre ! Sur des images de véhicules de folie, une voix off nous explique que l’écologie c’est bien gentil, mais qu’on est là pour cramer de l’essence en fonçant sur les pistes ! Une entrée en matière un peu étrange, qu’on va vite oublier pour tout de suite plonger dans le jeu.
Comme tout jeu de course qui se respecte, le mode principal est la carrière (nous reviendrons sur tout le reste plus loin !), dans laquelle on va s’engouffrer après avoir fait quelques tours de pistes en course rapide histoire de s’échauffer (tous les circuits sont accessibles dès le début). Après avoir choisi une petite voiture de ville à peine gonflée, c’est parti pour de multiples séries d’épreuves à travers le monde. Pour chaque série, une voix off nous conduit entre chaque course d’un endroit à l’autre sur un écran représentant la planète et la localisation de tous les circuits. Ça n’a l’air de rien, mais c’est nettement plus convivial que des écrans de texte. Comme dans le précédent opus, un écran synthétique est accessible reprenant la totalité des épreuves (et il y en a vraiment beaucoup) auxquelles on peut participer à partir du moment où on a la voiture adéquate.
A chaque localisation, on a la possibilité de choisir entre trois types de courses, adaptées aux véhicules qu’on possède au garage. En fonction de nos choix, on gagnera plus ou moins de crédits en tant que pilote (chaque passage de niveau se traduisant par une voiture offerte) et/ou en affinité avec le constructeur de la voiture conduite. Et oui, ce n’est plus la voiture qui gagne des niveaux, mais le constructeur. Assez vite, la réduction pour le coût des améliorations est de 100%, mais surtout il nous donne des crédits au fil des niveaux. Une bonne motivation pour être fidèle si on veut pouvoir s’acheter les voitures les plus coûteuses. On n’échappe pas à la succession de courses, de différentes catégories, entrecoupées de temps en temps par des épreuves de conduite (passer entre des plots, faire tomber un maximum de quilles) histoire que la monotonie ne s’installe pas. Il faut reconnaître que des progrès ont été faits dans cette gestion de la carrière. D’abord au niveau de son rythme avec des épreuves (très légèrement) plus variées, mais surtout du fait que Forza 4 corrige un peu le tir par rapport à son aîné et ne donne pas immédiatement des voitures puissantes qui détournaient l’attention d’une progression mesurée d’une catégorie à l’autre.