La durée de vie n’est pas en reste, puisqu’une douzaine d’heures seront nécessaires pour boucler l’histoire principale, et encore plus pour achever les nombreuses missions secondaires, mais aussi résoudre la foultitude d’énigmes. Ces dernières, au nombre de 440, se répartissent entre trophées à récolter de manière bien moins évidente qu’avec le premier, énigmes à résoudre, ou encore des objets spécifiques à trouver et détruire. Malgré le fait que la surface jouable soit assez grande, les trouver sera aisé, grâce aux hommes de l’Homme Mystère infiltrés dans les gangs adverses que vous devrez « interroger » lorsqu’ils sont seuls afin de découvrir quelques emplacements de ces énigmes.
On m’appelle le chevalier Noiiiiir !
Techniquement, le jeu tape dans le haut du panier avec des textures détaillées, et un champ de vision important sans compter des animations fluides et détaillées. La bande son est également de très bonne facture, même avec les doublages entièrement en français et prenant les plus célèbres voix des dessins animés pour lesquels le Chevalier Noir à été adapté et dont les rôles sont déjà maîtrisés avec brio. En dehors du mode histoire, vous n’aurez pas droit à du online, mais le mode défi est encore une fois présent avec plus de variété, toujours articulé entre missions combats et missions infiltration, mais avec une section paramétrable et une section campagne, regroupant plusieurs maps défi. Sur ce mode campagne, vous aurez un certain nombre de défis à remporter, mais aussi un certain nombre de bonus positifs ou négatifs à activer avant chaque défi. Votre nombre d’essais total étant limité, et tous les bonus devant être utilisés durant la campagne il faudra alors bien gérer les nombreux malus et les rares bonus afin de ne pas se retrouver sur la dernière campagne avec tous les handicaps possibles proposés en début de campagne. Le système de combat est toujours aussi ingénieux ; ce Free Flow 2.0 vous permet de gérer plus facilement les gros groupes d’ennemis, mais également d’agrandir légèrement votre panel de mouvements, offensifs et défensifs, d’une simplicité aberrante. Rappelez-vous, ce Free Flow est un système de combat à bouton unique d’attaque, permettant de sortir tout une panoplie de combos en fonction de la position de l’adversaire et du timing. Des boutons de soutien permettent d’enrichir le tout, comme un bouton d’esquive, un de contre. Le résultat est largement plus bluffant.
Ainsi, il ne sera pas rare de voir notre héros affronter une trentaine d’ennemis et les rétamer comme il se doit avec agilité en contrant 3 adversaires en simultané, pour juste après enchaîner un quatrième. Au fur et à mesure de votre progression dans le jeu, vous débloquerez des coups, combos et autres techniques spéciales permettant encore d’enrichir votre champ d’action afin de devenir LE Batman. Mais si vous pensiez avoir bouclé le jeu, jetez donc un coup d’oeil au mode partie +. Cette dernière vous propose de refaire le jeu avec tout votre équipement acquis, tous les trophées récupérés, mais en échange, les adversaires seront plus coriaces, et les aides de jeu seront désactivées. Et puis ce sera encore une fois l’occasion de s’émerveiller devant un environnement aussi riche, allant des agressions aux écoutes des fréquences sonores, ou encore de s’émerveiller devant plusieurs Nemesis de la chauve-souris qui ne se battra pas forcément contre eux, mais joueront un rôle de figuration qui donne un aspect fidèle et complet au titre.