Resident sur 3DS
Vous évoluerez généralement par équipe de 2 en mode histoire, (même si vous aurez de nombreux moments en solitaire). Mais que vous soyez seul ou accompagné, vous pourrez compter dans votre équipement un Genesis. Cet outil est une sorte d’analyseur. Il vous permettra non seulement de détecter des objets cachés, mais en plus, en atteignant un taux de 100 % d’analyse ennemie (chaque ennemi scanné donne un pourcentage, dégressif en fonction de la quantité de fois qu’il a été scanné précédemment), vous obtiendrez une plante verte, histoire de vous sauver les miches en cas de coup dur.
Même si le jeu est en soi relativement facile dans les niveaux de difficulté de base, cette fonctionnalité sera la bienvenue dès lors que l’on choisira une difficulté supérieure. Facile d’une part car les créatures sont généralement peu méchantes en dehors de 2 ou 3 modèles standards (faites gaffe aux Hunters), mais aussi parce que les énigmes, enfin si on peut appeler cela des énigmes, se limitent à du recâblage sur certains boîtiers pour déverrouiller des portes, et cela ne vole jamais bien loin une fois qu’on a pigé le principe.
Techniquement, c’est propre, mais bon, on était en droit d’en attendre plus pour une machine telle que la 360. On sent visuellement que Resident Evil Revelation n’est qu’un portage d’un jeu 3DS, entre un léger aliasing, des textures relativement peu détaillées et quelques rigidités dans les contrôles. Pire encore : le jeu est relativement propre.
J’entends par là que le gore est limité à quelques éléments du décor. Faites vous empaler par la scie circulaire en pleine action d’un monstre, et il n’y aura qu’une légère gerbe de sang, alors que d’une part vous mourrez d’un coup, mais surtout, c’est une scie circulaire ! Où qu’ils sont les lambeaux de chair ? Les têtes qui éclatent à coups de magnum ? Les joueurs qui se font mutiler dans de magnifiques scènes glauques ? La bande son, qui fait l’essentiel d’une bonne production, est ici aussi mitigée. D’une part parce que l’ambiance musicale reste pas trop mal, les voix pour les dialogues (langue au choix parmi français, japonais, anglais et quelques autres) relativement bien faites (même si mieux vaut choisir l’anglais par défaut). Mais alors en quoi c’est mitigé ? L’ambiance sonore est relativement pauvre, malheureusement. Les cris des bestioles, quand il y en a, ne rajoutent pas de tension à l’histoire. Seuls quelques rares passages proposent une ambiance sonore plutôt inquiétante avec un boss par exemple qui est dans les conduits, et qui vous susurre des mots sans que vous sachiez où il se trouve (oui, certaines des créatures arrivent encore à parler un peu). Et c’est bien dommage qu’on n’ait pas eu droit à un meilleur traitement sonore, car c’est généralement ce point qui fait toute l’ambiance et le suspense...