Au milieu des gros pontes de l’industrie, la Gamescom est aussi l’occasion de découvrir et de voir de belles pépites indépendantes. Nous avons pu assister à une démonstration du jeu Sandwalkers, prochain bébé de Goblinz Studio et, cocorico, c’est français !
Le titre mélange jeu de stratégie, combats au tour par tour et roguelite. Aux commandes d’une caravane, il faut accomplir différentes missions tout en explorant la carte du monde.
Dans ce que nous avons vu, la run démarrait par une mission diplomatique en apportant un cadeau à une des trois tribus présentes dans le jeu. Afin de se rendre jusqu’au village de cette tribu, il faut se déplacer sur une carte découpée en cases hexagonales.
Cette dernière dispose d’un brouillard de guerre qui se dissipe en s’y aventurant. La carte et sa typologie sont alors générées de façon semi-procédurale, proposant ainsi des runs à chaque fois différentes.
Ainsi, chaque case peut accueillir une ressource à récupérer (sous réserve d’avoir la compétence ou l’objet nécessaire), un événement aléatoire ou un terrain plus ou moins facile d’accès. De ce que nous avons vu, la génération des tuiles est cohérente, en particulier sur la typologie du terrain. Pas de case enneigée au milieu de cases désertiques par exemple.
L’une des idées qui nous a particulièrement intéressés concerne la façon de se déplacer. La caravane dispose d’une certaine quantité de ressources et chaque case en requiert un nombre différent selon le terrain. Sans pouvoir le voir, nous avons posé la question pour savoir ce qu’il se passerait si le stock de ressources tombait à zéro. Si cela devait arriver, notre caravane et nos compagnons souffriraient progressivement de malus pouvant conduire au Game Over et à la fin de la run.
Le titre nous propose ainsi une vraie réflexion quant aux chemins à emprunter et nous force à prendre le risque de déclencher des événements aléatoires ou à se rendre dans certains lieux (camps, villages, etc).
Dans ces derniers, il est possible d’effectuer plusieurs actions telles que du commerce, recruter un compagnon d’armes ou accepter une tâche. Cependant, tout ceci est sous réserve d’être en bons termes avec la tribu du coin. En effet, Sandwalkers met en œuvre un système de réputation avec les trois tribus et si une bonne entente permet de commercer, l’inverse pourrait forcer des affrontements.
Ces affrontements prennent la forme de combats au tour par tour. Notre équipe peut accueillir jusqu’à quatre personnages préalablement recrutés dans les camps et villes visités. Chacun dispose de traits et de compétences qui lui sont propres et pourra monter progressivement de niveau. Attention cependant, si l’un d’eux venait à trépasser, c’est définitif. Il faudra alors recruter un nouveau personnage. N’ayant pas pu le voir ici, nous sommes curieux de voir comment s’adapte la difficulté s’il faut refaire entièrement le leveling d’un personnage.
Spécificité plutôt sympathique, les ennemis ont tous un bouclier à briser. Une fois ce dernier détruit, l’adversaire se retrouve alors étourdi le temps d’un tour. Encore un aspect stratégique intéressant qui nous demande de réfléchir à nos actions et à quel ennemi s’attaquer.
Assez novices du genre, le contenu et le gameplay que nous avons vus ont su attiser notre curiosité. S’ajoute à cela une direction artistique de qualité dans un style pixel-art, aux inspirations dark-fantasy, et une bande-son qui vient parfaitement l’accompagner. En résulte une bonne surprise que nous allons surveiller de près.
Sandwalkers est d’ores et déjà disponible en accès anticipé sur Steam. Il faudra attendre la sortie de la version 1.0 pour voir le titre jouable sur Xbox Series X|S, PlayStation 5, Nintendo Switch et PC.
