Sony aura fait tout ce qu’il pouvait pour bloquer le rachat d’Activision Blizzard King et retarder l’échéance, mais l’entreprise a accepté un accord pour obtenir la licence Call of Duty sur PlayStation.
Après le rachat d’Activision par Microsoft, Call of Duty restera (un temps) sur PlayStation
C’est un accord historique pour Microsoft et Sony et c’est le patron de Xbox, Phil Spencer, qui l’a annoncé ce dimanche.
Nous avons le plaisir d’annoncer que Microsoft et PlayStation ont signé un accord contraignant pour que Call of Duty reste sur PlayStation après l’acquisition d’Activision Blizzard. Nous attendons avec impatience un avenir où les joueurs auront globalement plus de choix pour jouer à leurs jeux préférés.
Les détails de cet accord ne sont pas exactement connus, mais on peut imaginer qu’ils sont proches, voire les mêmes que l’accord qu’a signé Microsoft avec Nintendo ou GeForce NOW. Microsoft a confirmé à Axios que le deal passé entre Microsoft et Sony était bien de continuer à sortir Call of Duty sur PlayStation pendant au moins 10 ans.
Cet accord entre Microsoft et Sony arrive à la toute fin d’une longue bataille juridique de 18 mois. Les communications publiques et privées de Phil Spencer et Jim Ryan, patron de PlayStation, n’ont cessé de rythmer le calendrier de ces derniers mois. Une situation totalement inédite dans le milieu du jeu vidéo, qui a mis en lumière les stratégies des uns et des autres, mais surtout les fortes réticences de Sony à ce que le rachat puisse se faire.
Dans les retours des audiences et des emails échangés, on apprenait que Jim Ryan avait indiqué qu’il ne voulait pas d’un accord pour Call of Duty, mais tout simplement bloquer le rachat.
Au final, et en se rendant compte sans doute que la situation allait complètement lui échapper, PlayStation semble bien avoir plié, signe que l’officialisation du rachat ne devrait plus trop tarder.
Certains s’attendent à une annonce dès ce lundi ou mardi, mais tous les regards sont désormais tournés vers la CMA, organisme de régulation britannique, qui a annoncé tout récemment une reprise des pourparlers avec Microsoft pour trouver une issue convenable pour tout le monde.
L’article a été mis à jour avec la précision de la durée de l’accord.