Après deux reports successifs, Amnesia : The Bunker est disponible dès aujourd’hui sur Xbox One, Xbox Series X|S PlayStation 4 et PC. Également jouable via le Xbox Game Pass, le soft de Frictional Games mérite-t-il de figurer parmi les meilleurs survival horror de ces dernières années ? C’est le moment de le découvrir avec les premiers tests de la presse internationale.
Premiers tests de Amnesia : The Bunker
Eurogamer - 4/5
Amnesia : The Bunker fait un travail admirable pour que le lieu en question ressemble à la fois à votre cellule et à votre sanctuaire et, comme le générateur, il commencera bientôt à ressembler à un vieil ami. Bien que petit et étroit, avec ses couloirs claustrophobes dépourvus de lumière et d’espoir, vous vous retrouverez à revenir en boomerang aux endroits que vous reconnaissez avec une poussée d’adrénaline et une gratitude désespérée. Mais ce petit monde confiné se dévoilera, lentement, au fur et à mesure que vous vous glisserez dans les lieux, en saisissant les bonnes clés pour en percer les secrets. Il faut donc se faufiler.
Gamespot - 8/10
Malgré ces nombreux frissons, il convient de noter qu’ils ne sont pas tous entièrement novateurs. La façon dont le monstre parcourt le plafond et les murs autour de vous, émergeant sans scénario des rampants avec le bond d’un lion lorsque vous vous trompez, est comparable à Alien : Isolation. Cela rendra le jeu, aussi différent des jeux Amnesia précédents, un peu familier pour les aficionados de l’horreur. Cependant, j’ai l’impression que les éléments variables construits sur cette mécanique, ainsi que le décor vertigineusement obsédant, élèvent le monstre de The Bunker à quelque chose de plus effrayant que ce xénomorphe en particulier.
Amnesia : The Bunker est le jeu de la série qui dure le plus longtemps jusqu’à présent, avec des raisons de revenir au jeu après les crédits. Et grâce à une atmosphère incroyable, des opportunités de créativité pour le joueur et un méta-jeu d’inventaire qui rend chaque succès ou échec entièrement vôtre, Amnesia : The Bunker est la preuve que Frictional n’a pas fini de faire parler de lui. C’est une équipe qui continue d’affiner le genre de l’horreur, et bien que j’aie trouvé chacun de leurs jeux intriguant de différentes manières, ils ne m’ont pas effrayé comme celui-ci le fait depuis longtemps.
Shacknews - 6/10
Il y a beaucoup d’idées dans Amnesia : The Bunker qui sont vraiment intrigantes. J’adore le cadre de la Première Guerre mondiale comme toile de fond d’une histoire d’horreur, en particulier la façon dont il s’entrecroise avec la technologie de l’époque. Mais la façon dont les éléments de gameplay sont introduits comme des frictions destinées à induire de la tension me semble tout simplement exagérée. J’ai souvent eu l’impression de me battre contre le jeu juste pour me déplacer, ce qui était frustrant d’un point de vue software plutôt qu’une amélioration de l’atmosphère. Je n’ai pas eu peur parce que j’étais trop occupé à plisser les yeux ou à tirer sur la corde de la lampe de poche juste pour pouvoir tirer sur les portes et les loquets. Aucune ambiance sinistre en arrière-plan ne pouvait me ramener dans cette expérience.
IGN - 8/10
Je ne peux pas dire qu’Amnesia soit toujours une franchise d’horreur révolutionnaire comme elle l’était au début. L’histoire plus vaste qu’elle construisait a déjà été traitée dans Rebirth. Mais Amnesia : The Bunker prouve que des épisodes plus petits, de type anthologique, au sein de son univers peuvent encore apporter la tension et les frayeurs. Et le sac à malices de Frictional est loin d’être épuisé lorsqu’il s’agit de faire battre nos cœurs et de nous faire réfléchir à la manière d’utiliser les outils limités à notre disposition. Ce n’est pas une expérience incontournable, mais en tant que fan d’Amnesia, j’ai pu satisfaire mon appétit pour une horreur qui fait vibrer les tripes et une histoire sombre et morose.
Metro - 8/10
Malgré l’absence d’une version dédiée à la PlayStation 5, les graphismes du jeu sont étonnamment bons. Les textures et les modèles d’objets sont un peu simplistes, mais peu de jeux ont su gérer l’obscurité aussi bien que The Bunker. Pas le genre de brume grise qui la remplace dans la plupart des jeux, où l’on peut encore à peu près tout distinguer, mais un vide d’un noir de jais qu’il est terrifiant de traverser quand on sait que, contrairement à ce qui s’est passé lors d’un voyage de minuit aux toilettes, il y a bel et bien un monstre qui veut votre peau.
La seule chose que tous les jeux Amnesia réussissent à faire est le traitement audio et il est une fois de plus fantastique ici. De vos pas aux bruits inquiétants qui sont soit un tuyau qui gargouille banalement, soit un horrible monstre qui s’apprête à vous arracher le visage, tout est merveilleusement terrifiant. Il n’y a pas de mode VR, mais c’est peut-être simplement parce que l’ensemble serait trop difficile à gérer s’il était plus immersif.
The Bunker est un survival horror très efficace et un mélange étrange d’innovation et de familiarité. Compte tenu du peu de jeux de survival horror de qualité qui sortent, ses éléments les plus prévisibles valent la peine d’être supportés, dans ce qui est le jeu le plus effrayant de ces dernières années.
Aspect visuel, ambiance sonore, représentation fidèle du lieu et phases de réflexion sont autant de qualités qui font d’Amnesia : The Bunker un incontournable pour la majorité des testeurs. Frictional Games démontre une nouvelle fois qu’il maîtrise son sujet à la perfection.
Le sentiment d’insécurité qui va à l’opposé de ce que devrait être un Bunker est présent du début à la fin pour une aventure aussi angoissante que déroutante. Seul point noir, un scénario un peu facile avec un contexte historique mainte fois utilisé et une mécanique de gameplay pas toujours évidente à maîtriser.
